04.

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- Bonsoir avais-je répondu à demi-voix

- Présentes-toi ma jolie, tu es douce ce soir dit donc, c'était exclamé un autre qui portait une casquette rouge.

De mon côté je me demandais comment j'allais pouvoir faire sortir de là Arnaud, surtout que la nuit était tombée et qu'il n'y avait pas grand monde.

-Désolé, je ne suis ici en aucun cas pour vous déranger mais...

- Mmmh, Chérie tu nous déranges pas sérieux, passant l'étape des présentations je suis sur que tu... avais tenté de réentamer le jeune homme à la casquette rouge.

- C'est bon laissez la tranquille! Avait fini par ordonné l'un d'eux en le coupant. Puis il a fini par me demander ce qui m'avait amené.

- Et bien depuis un moment j'attends mon jeune ami, mais...

- Oh, tu es sûr t'as vue l'heure, ton mec à cette heure, s'il est pas ici, il doit sûrement être dans une cave où encore en mission je ne sais où.

Je ne comprenais pas trop de quoi il me parlait sur le coup. J'avais malgré tout regardé l'heure et il était bien tard, il était presque 23 h. Alors il fallait que je me dépêche. Je ne tenais pas à passer ma nuit dehors.

- Désolé de t'interrompre mais je ne cherche en aucun cas "mon mec", comme tu dis. Il est assez tard comme tu la constatais alors si je me trouve toujours dehors. C'est tout simplement parce que vous retenez la personne qui me raccompagne sens cesse en voiture.

Le groupe se regardait confus comme s'ils ne voyaient pas de quoi je parlais. Alors que depuis le début ils frappaient Arnaud, qui lui était au sol et semblait totalement inconscient.
Pour les aider à comprendre, j'ai alors posé mon regard sur Arnaud qui semblait reprendre conscience d'où il était allongé. J'ai aussi constaté qu'il tentait de se relever tant bien que mal.  

-Attends deux minutes, me dit pas que ton gars c'est cette pédale-là m'avait demandé l'homme aux casquettes rouge d'un ton plus dur.

-Ce n'est pas "mon gars" bon sang. Combien de fois je vais devoir vous le dire. Seigneur!

C'était bien plus fort que moi, je ne tolérais pas ses sous-entendus.

Malheureusement pour moi, Monsieur au casquette rouge s'était placé devant moi en fronçant ses sourcils. Puis il m'avait dit d'une voix calme et menaçante.

- Oh, ferme là. Déjà depuis toute à l'heure tu fais la ouf, je dis rien mais écoute-moi bien la prochaine fois que tu l'ouvres pour me crier dessus croit moi tu ne vas pas repas...

Soudain, sans rien comprendre j'ai retrouvé le jeune homme en casquette rouge au sol il s'était plié en deux et se tardait de douleur. Le reste du groupe pointait leurs regards vers Arnaud qui c'était lui, mise rapidement devant moi sans que je n'eu le temps de comprendre ce qui venait de se produire.

Pendant que l'un d'eux était en train d'aider leur ami à se relever. Arnaud, lui me demandait tout en regardant le groupe ce que je faisais ici, dehors mais aussi à cette heure.

  Inutile de vous signaler que tout ne tournait pas rond dans sa tête ce soir-là.  

- Eh bien je te signale que c'est toi qui m'as abandonné dans...

- La ferme! Tu prends ta grosse bouche et tu retournes dans la voiture.

Il avait crié tellement fort que je me suis demandé où est-ce-qu'il avait pu puiser toute cette force. Pour un jeune homme qui était ou semblait inconscient...

- Bref, vos histoires de couples vous les réglés après nous avaient dit l'un d'eux.

À la suite de leurs discussions assez tendues auxquelles je n'avais pas tout compris. L'un d'eux était revenu sur le sujet de l'argent.

- Bon il est où mon biff avait-il demandé.

- Non mais je rêve, vous venez de me tabasser alors que je suis déjà défoncé et toi tu me parles de ton fric. Mais crève!

Lorsque Arnaud eut fini, l'homme qui réclamait son argent était venue rapidement se placer devant Arnaud.

Mais après un cours instant, sans comprendre ce qu'ils se disaient à nouveau, Arnaud était déjà de retour. Il "m'arrachait" le bras et me tirait en même temps dans sa voiture. Moi qui avais crû ne jamais quitter cet endroit.

Dans la voiture l'envie de lui demander des explications me brûlait la langue.

-Arnaud qui sont ces gens!? Lui avais-je demander.

Après un long moment d'attente. J'avais finalement décidé de laisser tomber. J'avais donc posé ma tête contre la vitre. Je me demandais si je ne venais pas d'assister à une véritable scène de film, dont les acteurs sont tous simplement inconscients.

- Ce n'est rien t'inquiète, ce n'est rien...disait-il tout bas. Pardon t'est pas censé voir çà.

-...

Je ne disais mot et le scrutais du regard. C'était de pire en pire. Il lui avait tout de même fallu au moins dix bonnes minutes pour que les informations lui montent au cerveau.

Durant le trajet son téléphone portable s'était mis à sonner. En panique, je lui avais donc demandais de me laisser répondre à sa place. Évidemment je ne tenais pas à ce que nous ayons un accident de voiture l'heure était grave.

-Donne le moi, toi tu conduis donc tu ne peux pas répondre au téléphone de plus il fait déjà nuit lui avais-je dit pour me justifier. Alors que l'ont réalité mon but était d'éviter un accident...

Lui de son côté s'était contenté de me regarder comme un mort-vivant et finalement de me le tendre.

- C'est ta soeur! Lui avais-je dit sans réfléchir.

  Après avoir téléphoné avec sa soeur l'humeur Arnaud changea. Elle se dégrada même, dirais-je. Surtout que sa grande soeur m'avait demandé des nouvelles de leur mère, qui d'après elle ne répondait plus au téléphone.
Alors lorsqu'il fut arrivé dans un parking. Il s'était garé et puis sans un mot il quitta les lieux et disparus de mon champ de vision.
Plus le temps passait et plus j'avais l'impression que j'étais en danger. Pourtant après le groupe de tout à l'heure, Je n'avais plus à me sentir en danger...
Lorsque j'en eu assez de garder les yeux fermés. Je les avais donc re-ouvert pour chercher mon chauffeur du regard. Je l'avais alors aperçu​ assit sur le banc avec quelque chose à la main. Très vite avec les gestes qu'il faisait j'ai alors compris qu'il s'agissait de nouveau de sa drogue.
À ce moment-là je ne savais plus vraiment quoi faire. J'avais cette envie d'aller le lui arracher. Mais cependant, un homme blessé et drogué seul avec une fille...

Je relève enfin la tête et remarque qu'Amaka pleure. Sûrement a-t-elle comprit la suite de l'histoire. Je ne peux plus en dire plus. Je suis bien trop bouleversé...

- Mais pourquoi il a fait ça? Et moi comme un con, je lui ai donné ton numéro. Parce que j'ai cru qu'il en avait besoin parce qu'il devait aller te chercher au code ou un truc comme ça.

- Cela fait cinq mois que j'ai arrêté le code Amaka.

- Et ta mère tu lui as dit pour le bébé?  

Esther: " Lorsque Dieu Planifie " [ Correction ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant