chapitre 14

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- Une boom ! Tu te rends compte ? Ça va être géant !!!
J'étais assise sur le lit de Lucie, et nous étions toutes les cinq dans sa chambre.
- On va devoir aller faire du shopping ! Je n'est plus rien a me mettre, dit Maëva en sortant son portable. Alors, une belle robe, des escarpins, du maquillages...
- Et vous, vous en pensez quoi ? Nous demande Eloise.
- Ba ... ça va être cool ! Répondis-je.
- Ouai ... je ne sais pas si j'irai...
- Ho allez Morgane ! Viens, on va s'éclater!
- je sais pas je verrai.
- Bon, les filles, j'ai une idée. Je vais aller demander à Sylvie l'autorisation d'une sortie shopping cette après midi. On est samedi ? Ça devrai être possible.
-Ok !
- Ça marche !
Maëva sorti alors de la chambre, pour aller dans le bureau de la directrice.
-Bon, nous on va y allez aussi parce que Morgane doit m'expliquer la physique dis-je à Lucie.
- Ok... ba à plus alors.
- Yep !
Je sortis de sa chambre et entrai dans la mienne accompagnée de Morgane.
-Bon, qu'est ce que tu comprends pas ? Me dit-elle en s'asseyant sur mon lit.
- Ba... tout le chapitre.
- ok alors...
***
Je descendis pour manger un peu. Il était 13h15 et j'avais passé toute la matinée à réviser avec Morgane. J'aperçu le groupe de fille à une table mais je décidais de manger seule. Je m'installai alors, quand Maëva vint me voir.
- Hey ! Tu viens pas ?
- Non désolé j'ai envie d'être seule.
- Ah ok t'inquiètes. Tu viens cette aprèm' Sylvie a dit oui. On part à 15h !
- ok ... j'y serai.
- Cool, à toute !
Elle reparti manger avec les autres et je me retrouvais enfin seule. Je restai un moment après avoir mangé, perdue dans mes pensées quand soudain, Aurélien entra dans la cantine. Je ne voulais pas lui parler. Pas maintenant. Je sorti précipitamment et entendis qu'on m'appellait. J'accelerai encore et sorti dans la cour. Je me dirigeai vers la petite cour au fond, quand j'entendis des pas derrière moi. "Sapristie, il ne me lâchera donc jamais !" J'arrivais dans la cour et m'arrêtai pour reprendre mon souffle. Je sentis une main sur mon épaule et je me retournai, énervée.
- Bon sang ! T'as fini de me sui...
Dimitri ? Mais .. je croyais que ... qu'est ce que tu fais la ?
Il recula précipitamment et baissa la tête. Il avait l'air gêné.
- je ... euh ... désolé... je voulais pas te suivre mais ... il fallait que je te parle d'un truc.
- Non ne t'inquiète pas ... je pensais que c'était... quelqu'un d'autre.
Je pris place sur un banc et Dimitri fit de même.
- Alors ?
- et bien ... en faite ... j'aime quelque'un mais je ne sais pas comment lui dire...
- Ah. Ne t'inquiète pas, c'est facile. Est ce que tu t'entends bien avec elle ?
- euh .... oui, oui oui on est de très bon potes.
- Bon c'est un très bon point alors. Est ce que tu sais si elle t'aime ou pas ?
- Je n'en sais rien... Mais... cette personne n'est pas comme les autres et ... j'ai peur du regard des gens, et du jugement envers nous.
- Franchement la il ne faut pas t'en faire. Va la voir, dit lui ce que tu ressens et si vous préférez, garder votre relation cachée pendant quelques temps... et puis, si vous vous sentez bien ensemble, et bien, ne vous cachez plus.
- Oui... oui c'est ce que je vais faire. Et, une dernière chose, j'aimerai lui offrir quelque chose mais je ne sais pas quoi.
- Hum... que dirai tu d'un bijoux ? Bracelets, collier...
- ... ba... je...
- Pas trop bijoux ? Ok. Alors... fait lui un dessin, ou un joli poème.
- Je ... suis pas très doué pour ça.
- Alors offre lui des chocolats. Ça marche à tous les coups !
- ... oui c'est bien ça ! Merci Linda !
- Mais de rien ! Et dit moi, comment s'appelle l'heureuse élue?
- Hmm ... je ne préfère pas le dire pour... pour l'instant...
- Pas de problème ! Bon, je te laisse, il faut que j'aille faire du shopping avec les filles.
- Oh, je peux venir avec vous ?
- Bien sûr ! Allons-y alors.
Je rejoignis les filles devant la grille et un professeur nous emmena en voiture jusqu'à la ville.
- je vous laisse là et viendrai vous rechercher à 19h.
- Bien monsieur ! Merci.
Il reparti et Eloise proposa de prendre le métro pour rejoindre le centre commercial le plus proche.
Le reste de la journée passa à une vitesse folle. On la passa à essayer des robes et des chaussures, à tester des rouges à lèvres et regarder des bracelets. Dimitri s'est porté volontaire pour porter nos achats, et il se retrouva donc avec une dizaine de sacs sur les bras. Le pauvre ! Heureusement, il s'était aussi trouvé une belle chemise, et une veste assorti.
-ouf... je suis épuisée...
je m'effondrai sur mon lit en laissant tomber mon sac par terre.
- alors, on a fait des emplettes ?
je sursautai et vis Raphaël entrer par ma fenêtre.
- Qu'est-ce que...
- je venais dans ta chambre pour te voir mais comme tu n'étais pas là, je t'ai attendu sur le toit.
Je m'avancai vers lui, et me blotti un instant dans ses bras. Après l'avoir chastement embrassé, j'allai ranger mes achats.
- Magnifique robe... parfait.
- Parfait de quoi ?
J'avais acheté une robe longue d'un bleu nuit profond. Un fin ruban de soie blanche faisait le tour du col. J'avais acheté un bandeau assorti pour les cheveux.
- Parfait pour aller avec ton collier...
- Quoi ? Mais je n'ai pas acheté de collier.
- T'es sur ? Regarde bien.
je soulevai mes derniers paquets et aperçu une petite pochette en carton que je ne connaissais pas avec inscrit dessus plaisir d'offrir. Je le pris délicatement et l'ouvris en retenant mon souffle. Il y avait une chaîne argenté avec un pendentif bleu magnifique. Le motif était une sorte d'arbre en arabesques.
- C'est... sublime.
- Ravi qu'il te plaise.
- Mais il ne fallait pas... pourquoi ?
- Parce que je t'aime.
Nous restions un moment enlacés jusqu'à ce que quelqu'un frappe à la porte. Je laissai Raphaël sur mon lit et allai ouvrir.
- Oui ?
- Bonjour Linda, hum ... désolé de vous déranger dit Sylvie en apercevant Raphaël. Tu pourras passer dans mon bureau ? j'aurai des personnes à te présenter.
- Euh... ok j'arrive.
Je jettai un coup d'oeil à Raphaël qui me fis signe de la tête, et je suivi Sylvie. Arrivé dans son bureau, je vis deux enfants assis bien sagement, le plus petit tenait une peluche lapin dans ses bras.
- Voici mes enfants, Léna et Louis. Je vais m'absenter demain pour raison personnelle et j'aimerai que tu les gardes si ça ne te déranges pas... je suis vraiment désolé mais je n'ai pas trouvé d'autre solution et... je te fais suffisamment confiance pour te les confier.
- Oh non pas de soucis !
- Tu es sûre ? je ne voudrais pas t'embêter...

- Oui oui ça va  !

- Bon, alors je te les apporterai demain matin.
- ça marche.
Je ressorti après avoir salué les enfants et sortis dans la cour. Je voulais être seule. Penser à ce que m'avait dis Raphaël hier. Je ne lui avais rien dit et il n'avait pas insisté. Pourtant, ses paroles avait touchées mon coeur et m'avais apaisés. Au moment de rentrer dans l'école, je vis deux silhouettes arriver vers moi en courant. En me rapprochant, je vis que c'était Léna et Louis. Ils arrivaient en pleurant.

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