La Meneuse De Sentiments

Chapitre 19

(Point de vue de Linda)

Le noir. Le froid. Le corps tremblant d'Aurélien et les petites mains de lilou me serrant la taille. On nous avait déplacé sans réfléchir. Je ne savais ni pourquoi, ni ou nous étions actuellement. Ils nous avait tous enfermés au même endroit sans chercher à comprendre. J'ai quand même eu le temps de les convaincre d'emmener Lilou avec moi. Aurélien gémit et me ramena a la réalité. Il fallait soigner ses blessures. Je m'accroupi prêt de lui a taton et sorti des mouchoirs de ma poche. Avec ma main gauche, je cherchai les petits trou poisseux sur son torse puis, de l'autre main, je pressai un mouchoir pour arrêter le saignement. Cette opération dura plusieurs heures et j'eu vite tres chaud. Les mains de Lilou sur mes epaules me redonnère du courage. Au bout d'un moment, une faible lueur apparu et je pu voir un peu les alentours. Nous étions dans une salle vide, carrelé. La lumière venais d'une petite fenêtre situé tout en haut, hors d'accès. L'aube venait de se lever. Lilou ne m'avait pas quitté et je vis qu'elle tremblait autant qu' Aurélien. Sauf que ce n'était pas de fièvre ou de douleur, c'était de peur. Je la pris dans les bras et essayais de la rassurer du mieux que je pouvais.
- Chut ... chut ... ca va aller.. ne t'en fait pas... on sortira bientôt d'ici... et hors de question de te laisser. Ca jamais.
Elle me sourit et se calma bientôt.
La porte s'ouvrir au bout de 10min et Phil vint me chercher. On m'installa sur un siège de fortune et le chef me dit:
- bien. On a dû te déplacer car certaine personne que tu connais bien sont venu pour de ... délivrer. HAHAHAHA ! On va les accueillir comme il se doit. D'ailleurs on en a deja attrapé un.
Je me crispai. Ho mon dieu ... que faire ...
- je croie que tu connais bien ce casque...
Il me le remit sur la tête et je ressenti la douleur. Cependant, la, elle était supportable. Je grimacai tout de même et le chef ricana.
- nous allons pouvoir commencer la véritable expérience. Ce pourquoi je t'ai kidnappé.
J'eu un mauvais pressentiment et regarder plein de violets qui venaient de surgir de nul part, installer un autre tableau de bord en face de moi. Il y avait un peu moins d'écrans mais autant de boutons.
- bien. Tout d'abord tu dois savoir que l'on a pas installé que des caméras... on a aussi mis des capteurs.
Je le regardai, interdite.
- alors, tu vas devoir ....
Il s'arrêta net et activa un petit appareil qu'il porta à son oreille. Au bout d un moment, son sourire disparu.
- Grrr...entendu...hum... remettez vous au travail bande d'idiot !
Il raccrocha d'un geste brusque et se tourna vers moi, les yeux plein de rage.
-hum... il semble qu'il y a eu une petite complication... celui qu'on avait attrapé s'est enfui.
Une vague de soulagement se deferla en moi...
- cependant... ce n'est pas bien grave... cela rendra même l'expérience plus amusante. Vois tu? Ce casque permet de prélever des ondes de ton pouvoir. Tout le temps que tu la mis sur ta tête, il pompait dans tes réserve.
Il sourit et ordonna d'allumer un écran. Je vis Sylvie attablé à la cantine, seule.
- voilà ce que tu va faire: ton casque est relier au capteur près des caméras. Comme cela, tu peux contrôler les sentiments à distance...
Je restai bouche bée. Je ne m'attendais pas dutout a cela.
- tu vas donc contrôler Sylvie pour moi et tu vas lui faire...
- JAMAIS !
- HAHA ! Je mis attendais. C'est pour cela que j'ai prélevéde ton pouvoir, pour te faire changer d'avis. Si je le libère, vu qu'il n'est contrôlé par personne, l'effet sera... aléatoire on va dire.
- mais vous...
- Ho ne t'inquiète pas, on ne va pas le faire sur Sylvie...
Il pivota et abaissa une manette. Aussitôt la cantine disparu... et la cour apparu, avec Raphaël.
- ca ne serai pas amusant !
- Non !!!
Trop tard. Je senti toute la pression du casque se relâcher et partir dans les fils. Je regardai l'écran effaré et vis Raphaël se lever, une étrange lueur dans le regard. Je le vis s'éloigner, la caméra s'eteignit et une autre s'alluma un peu plus loin. Je vis Raphaël se rapprocher d'une fille au cheveux gris et s'assoir à côté d'elle. Elle fut surprise mais très vite, elle sourit et passa un bras sur ses épaules. Non ... il va la repoussé hein ?
Malheureusement, Raphaël pris la fille dans ses bras et l'embrassa. Je laissai échapper un cri et les larmes me vinrent au yeux. Ils étaient maintenant allongé dans l'herbe, l'un sur l'autre.
- alors ? Ca te fait de l'effet? Tu sais, si je n'arrête pas tout de suite, il se peut qu'ils aillent plus loin...
- Non ... ar.... arrêté !
- seulement si tu fais ce que je te dit !
-... d'ac.. accord !
Il sourit et eteigni le casque. Aussitôt. Je vis Raphaël se relever, jeter un regard noir a la fille et reparti à grand pas.
Je poussai un soupire de soulagement mais ce fut de courte durée car déjà l'écran avec Sylvie était réapparu. Elle était toujours à la cantine, mais Thomas l'avait rejoind.
- fait ce que je te dit !
Je soufflai et fermai les yeux. Je devais agir... sinon...mais Sylvie...
Les pensées tournoyèrent a toutes allure dans ma tête.
- Dépêche toi !
Je me concentrai. Une aura rose s'éleva autour de moi et je vis le visage du chef s'orner d'un sourir sournois. Les sentiments voltigèrent autour de moi et je choisi à contre coeur le sentiment de soumission. Sylvie changea aussitôt d'expression et retourna lentement dans son bureau. Thomas resta la, indécis.
Je lachais l'emprise et haletai.
- Ahahah ! Ouai !
Le chef ordonna qu'on m'enlève le casque et qu'on me remmène dans la salle qui nous servait de prison. Phil s'en chargea.
Après avoir été enfermé, je m'effondrai à terre.
-Maman ?
Lilou vint me voir et me fit un câlin.
- Linda... qu'est ce qu'il s'est ... passé ?
Aurélien venait de remuer et je vis qu'il s'était mis difficilement de côté. Je m'approchai et m'agenouillai devant lui.
- J'ai... j'ai... il m'on forcé à...
J'étais secouée de tremblement et sentai la crise monter.
-non... Linda calme toi ce n'est rien... respire. Encore, voilà c'est bien. Concentre toi sur ma voix... va-y tu peux le faire.
Au fur et à mesure, j'arrivais à me calmer et ma crise se dissipa.
-me...merci...
-mais pas de quoi princesse. Maintenant dit moi ce qu'il s'est passé.
Je lui expliquai tout dans les moindres détails.
-hum...
Aurélien était pensif. Je detournai le regard et restai dans le vague jusqu'à ce que:
- pss !
Je sursautai et relevai la tête. Personne. Je regardais Aurélien et Lilou qui secouèrent la tête. Je scrutai la pièce, toujours rien. J'avais du rêver.
- Pss!
Cette fois ci je me levai et m'approchai de la porte. Elle était verrouillé et il me semblait qu'il n'y avait personne derrière.
- Pss ! Ici.
Je relevai la tête et poussa un petit cri avant de plaquer les mains sur ma bouche pour me taire.

Raphaël était la, dans l'embrasure de la fenêtre et me souriait.