Chapitre 17

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Phil me rattacha a ma place d'hier, et je pu voir plein de violets grouiller autour de moi.
- Bon, maintenant qu'elle est attachée nous allons pouvoir commencer. Tu vas assister à un vrai programme de violet. Tu vas même y participer, estime toi heureuse.
Les violets s'assirent chacun a leur poste, et regarderent les écrans sans bouger. Ils s'allumèrent un par un et je vis la même chose que la veille. Le boss actionna une manette, et le son arriva. Je vis des violets s'agiter pour le régler, et ne laisser que le son de l'écran qui montrai le couloir devant le bureau de Sylvie. Des bribes de paroles nous parvinrent de son bureau et je reconnu les voix de Sylvie et M Belhoste.
- .... peut.... ca. C'est trop dangereux.
- tu sais qu'il le fera quand même.
- je l'en empêcherai.
- tu ne peux pas .... essaye .... prendre, c'est comme ca.
Soudain, je vis Thomas entrer en courant dans le bureau de Sylvie.
- il est parti ! Il est parti la chercher !
- on ne peux pas le laisser faire ! C'est trop dangereux.
- on va chercher plus d'information...
Le son se brouilla et l'écran s'arrêta.
- intéressant... cela nous suffit pour l'instant. Mes chers violets ! Nous allons avoir un invité surprise. Accueillait le comme il se doit.
Je fus parcourus de frisson. Ca ne pouvait être que Raphaël ! Non il ne fallai pas qu'il vienne ! C'était un piège! Mais impossible pour moi de le prévenir.
- qu'allez vous lui faire ! Vous n'avez pas le droit.
Valentin s'approcha de moi et me regarda avec mépris.
- ferme la toi.
-je parle si je veux ! Et la, je veux des réponses!
Personne ne fesait attention à nous. Valentin se crispa et me gifla.
- Ferme la je t'ai dit !
- toi pas lui faire de mal !
Phil avait surgit de nul part et retenait fermement Valentin en arrière.
- Lâche moi empoté !
- D'accord, mais toi pas faire de mal à elle.
- Pff....
-je .... merci Phil....
Il hocha la tête et retourna a sa place. J'etais troublée par Le fait que Phil m'avais défendu et je ne comprenai pas pourquoi.
Le chef s'avanca, toujours le visage caché. Deux violets se trouvaient derrière lui et tenaient une espèce d'appareil électronique avec plein de fils qui était relié au tableau de bord centrale.
- nous allons t'installer un petit appareil de rien dutout sur la tête. Tu verras, tu ne le sentiras bientôt plus.
- qu'est ce que c'est ? Non ! Enlevez moi ca ! Aaaaaa !
Au moment ou il me le fixa sur la tête, j'eu l'impression que l'appareil m'opressai et qu'il s'incrustai dans mon crâne. J'hurlai en voulant me l'arracher mais mes mains restèrent scotché dans mon dos.

Je du me débattre plus d'une heure avec cet appareil, quand quelqu'un vint me l'enlever. Je soufflai et repris mes esprits, tout en grimaçant de douleur. Ma tête brulai et manquait d'exploser. Je ne compris pas grand chose de ce qui se passa et je me retrouvais dans ma cellule, adossé au mur du fond. Je levai la tête et fermai les yeux un instant. La fraîcheur de la cellule me fesai du bien. Au bout d'un moment, je sentis une petite main sur ma cuisse et ouvri les yeux. Lilou se trouvai la, et me regardai de ses grands yeux.
Je lui souris faiblement et elle se blottit contre moi.
Au bout d'un moment, elle leva la tête et me demanda d'une petite voix:
- c'est quoi une maman ?
Ca question me coupa le souffle et je restai un moment à la regarder, choquée. Elle ne savait pas ... ca veux dire que... elle ne la pas connue... je remarquai qu'elle avait les cheveux chatain, comme moi au part avant.
- je euh...
- toi non plus tu ne sais pas ?
- si... si si mais ... pourquoi me demande tu ca ?
- parce que les ... violets n'arrête pas de me dire des choses... comme " elle te manque ta maman ?" Ou encore " pauvre petite qui n'a plus sa maman" et après ils rigolent.
La colère monta soudain en moi. Comment osaient-ils harceler une petite qui n'a pas connu sa mère? Les imbéciles... je ne les laisserai plus faire... je...
- alors ? C'est quoi ? Dis moi...
- c'est... une maman, c'est la personne qui t'a mis au monde. Avec ton papa. Chaque personne à une maman et un papa.
- moi aussi ?
- oui ... toi aussi. Une maman s'occupe de son enfant jusqu'à ce qu'il ai l'age de se débrouiller tout seul. Elle est la pour lui apprendre tout, le gronder, le réconforter, jouer avec lui et lui lire des histoires....
-Pourtant elle est pas là ma maman...
-non... c'est vrai... la mienne non plus...
-... tu veux bien être ma maman ? - ..... euh .... quoi ?
- ma maman ... tu veux bien ?
Je réfléchi un instant. Je n'avais jamais pensée qu'on pouvait ressentir un manque comme ca. Moi, je n'avais jamais été très proche avec ma mère... et je ne veux pas que cette petite se sente seule comme moi j'ai pu l'être.
- d'accord. Je serai ta maman.
Elle me sourit et se blotti dans mes bras en murmurant
-maman ....
Cela me toucha profondément l'attention que cette petite me portait. Je la serrai dans mes bras et ressenti le besoin de la protéger. C'est peut être cela que Raphaël ressentait envers moi. Il n'empêche qu'il ne fallai pas qu'il vienne ! C'était trop dangereux. Est ce que je risquerai ma vie pour lilou ? Peut être... sûrement.
- ne t'inquiète pas.... on sortira bientôt de la.
Maintenant que j'avais quelqu'un a protéger, j'étais plus déterminée que jamais a m'enfuir d'ici. Au moment ou j'entendis des clés dans la serrure, lilou retourna prestement dans sa cellule. La nuit etait tombé depuis longtemps, et l'obscurité régnait dans la prison. J'entendis plusieurs personnes rentrer et traîner quelque chose. Je les vis passer devant moi et aperçu avec horreur qu'il traînait un corps. Je retint un cri et reculai au fond de ma cellule. Une pensée me traversa soudain. Non, ca ne pouvait pas... oh non s'il vous plaît ! Non ! Je me precipitai sur les barreaux au moment ou la porte claqua. Nous étions de nouveau seul. Je plissai les yeux et vis qu'il avait accrochait le corps dans la cellule d'en face. Je n'arrivait pas à distinguer qui c'était mais je vis avec horreur une mare de sang a ses pieds.
- oh mon dieu .... pourquoi ramener un cadavre ici...
Je detournai les yeux quand j'entendis un râle. La personne était vivante.
- Raphaël ? ... c'est toi ? Non pitié. ..
Maintenant que mes yeux étaient habitué à l'obscurité, Je remarquai ( non sans laisser échapper un cri) que la personne avait plein de petits trous dans son corps. Il avait seulement un tissu lui cachant la taille. Tout le reste de son corps était couvert de trou. Le sang lui coulait sur le corps et ses cheveux cachai son visage. Je regardai un moment lilou qui m'avait rejoind. Elle avait l'air craintive et curieuse en même temps. Je la rapprochait de moi et entendi :
- Linda....
Mon coeur se serra. Mes yeux s'emplir de larmes et je me retournai vers la personne accroché. Elle leva mal tête et me regarda droit dans les yeux.

Ce n'était pas Raphaël. C'était Aurélien.

La Meneuse De Sentiments Où les histoires vivent. Découvrez maintenant