Douce Vengeance

Chapitre 10

Hey!! Je reviens enfin avec un nouveau chapitre!

Aussi j'aimerai bien savoir pour qui j'écris,alors n'hésitez pas à vous présenter en commentaire:

Agathe.

14 ans.

Ce que vous aimez.

Ce que vous n'aimez pas.

Bonne lecture♥

   La première journée que passait Hermione en tant que « petite amie de Tom Jedusor » était, comme elle l'avait prédit, horrible.

   Entre les garçons encore plus admiratifs et tristes que d'habitude, puisqu'apparemment une fois « en couple » on était bien plus intéressant, et les regards assassins des envieuses, la jeune femme se lassait de son nouveau statut.

   De plus, comme elle appartenait à Tom, elle devait toujours être avec lui.

   Mais bien-sûr, sa présence permanente à ses côtés faisait partie de son plan.

   Elle s'est donnée un laps de temps un peu court, presque une semaine. Elle devait donc tout faire pour se montrer indispensable au serpentard. Elle espérait que se montrer comme elle est, c'est-à-dire franche et méprisante, avec un soupçon de docilité et de gentillesse, la rendrait plus désirable et attachante que jamais.

   Et elle avait raison. Pour être sûre des sentiments que nourrissait le jeune homme à son égard, elle visitait régulièrement son esprit à la recherche d'une parcelle d'amour, sans forcer d'avantage son esprit, de peur que sa présence à l'intérieur de sa tête se fasse remarquer.

   Ainsi, elle continuait son petit jeu jusqu'à la fin de la semaine, le dimanche.

***

   Ce jour-là était particulièrement banal. Les élèves attendaient avec impatience les vacances de Noël en faisant des batailles de boules de neiges, ou encore en construisant des bonhommes de neiges. En soi, c'était un dimanche comme les autres, sauf pour Hermione.

   Assise sur les genoux de son « petit ami », elle parlait avec animation à Alice, qui les observait d'un œil mauvais.

   Elle savait le mal que Tom avait fait à sa meilleure amie, et elle ne pouvait pas concevoir qu'elle soit avec un homme si... inhumain.

   Quant à Hermione, elle sentit le regard du préfet-en-chef devenir de plus en plus pesant, et se tourna donc vers lui. Il la regarda avec amour, ce qui la fit presque ressentir de la pitié à son égard.

   Le pauvre, il n'avait aucune idée de ce qui se tramait derrière son dos.

   Aussi doucement que possible, Hermione pénétra dans son esprit et en sortit directement, par peur. Pour la première fois depuis la mort de ces parents, elle avait peur.

   Ce n'était plus une part de sentiments qu'il ressentit à son égard, mais un vrai amour et une humanité grandissante.

   Faisant comme si de rien n'était, elle se pencha vers lui et l'embrassa avec le peu de tendresse qu'elle possédait encore. Il força le passage de sa langue, et Hermione finit par le laisser entremêler sa langue à la sienne, sans aucun remord de lui faire mal prochainement.

***

   A l'intérieur de lui, Tom rayonnait. Il avait souvent embrassé des filles, mais jamais comme ça. Ce mélange de brutalité et de tendresse lui rendait les jambes molles, et à chaque fois que sa langue touchait la sienne, une décharge l'électrisait tout entier.

   Au début, il avait eu peur. Peur de ses sentiments grandissants à l'égard de la belle brune. Mais quelques secondes avant, quand il a croisé le regard de la jeune femme si pénétrant, il avait enfin accepté l'idée d'aimer.

   C'était le sentiment le plus magnifique et le plus douloureux à la fois. Cette impression d'avoir pour centre de gravité une personne et l'avoir à proximité nous procure une joie immense. Mais quand elle n'est plus là, nous sommes dans un état second ; cette personne nous manque et ce manque entaille notre cœur.

   Ses lèvres se mêlèrent parfaitement aux siennes. On ne put espérer meilleure harmonie.

   A bout de souffle, il se détacha d'elle. Ses lèvres étaient gonflées et ses  joues rosées, et se savoir à l'origine de ce comportement si éloigné de celui  qu'a Hermione en temps normal était le plus beau des cadeaux à cet instant précis.

   Il la fit descendre de ses genoux et contemplèrent ensemble le coucher de soleil.

***

   Hermione attendit que tout le monde monte se coucher et sortit en douce de la salle commune.

   Elle erra dans le couloir avec précision. Elle emprunta les passages demeurant inconnus de la grande majorité des élèves, prenant les bons escaliers aux bons moments.

   Arrivée au bon étage, elle vit le garçon qu'elle attendait.

   Il était décoiffé et avait des yeux chaleureux.

   -On commence demain ?m'interrogea-t-il.

-Oui.

   La jeune femme fit demi-tour pendant que lui regagna sa salle commune, pendant que les magnifiques escaliers de pierre ne cessèrent de bouger.