Epilogue partie 2

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Bonne lecture♥

   Faisant comme si de rien n'était, Hermione s'assit à table, une tasse de thé vert à la main. Elle décida de parcourir La Gazette, mais au même moment, quelqu'un sonna à la porte.

   Bizarre, elle n'attendait personne, et ses collègues savaient que si elle avait du retard il ne fallait surtout pas venir.

   Elle ouvrit la porte... puis la referma d'un coup sec. Elle verrouilla la porte sans attendre.

   Ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas être là.

   Désespérée, elle attendit la crise de panique habituelle, mais rien. Soudain, elle entendit un bruit sourd, provenant de l'extérieur. Mais que faisait donc cet imbécile ?

   Hermione se releva et fit tourner le verrou. Lentement, elle ouvrit la porte et... essaya de se retenir de rire.

   Tom, à qui elle avait fermé la porte au nez, était avachi dans l'herbe et essayait tant bien que mal de se relever. Il arrêta de bouger en voyant Hermione le fixer.

   Quel idiot, pensa cette dernière.

***

   Tom s'était figé. Elle était là. Elle avait rouvert la porte. Elle allait peut-être lui donner une seconde chance.

   Il voyait qu'elle essayait de ne pas rire, mais elle ne pouvait retenir un sourire qui s'élargit, dévoilant un sourire éclatant.

   Mon Dieu. Son sourire.

   L'ancien serpentard ne put s'empêcher de sourire à son tour. Si elle était heureuse, il l'était également. Mais il se rendit compte que sourire était une erreur.

   Celui d'Hermione disparut aussi vite qu'il était apparu, et se rua vers la porte.

   Dommage. Tom était plus rapide.

   Juste avant qu'elle n'actionna le verrou, il poussa la porte et cala son pied entre elle et le mur.

   <<- Je t'en pris Hermione, laisse moi entrer.

- Non !!! hurla-t-elle. >>

   Trop tard. Tom ouvrit la porte brusquement et entra, avant de claquer cette dernière derrière lui. Le chambranle trembla.

   Hermione recula, titubante, mais agrippa le dossier d'une chaise de toutes ses forces. Il ne fallait pas être un expert pour voir qu'elle était furieuse. Ses intentions se lisaient clairement dans ses yeux.

   En même temps, il jeta un œil à la pièce dans laquelle il se trouvait.

   Un parquet ciré supportait un mobilier datant du début du XXe siècle. Un vieux papier peint recouvrait les murs. Un salon, une salle à manger et une cuisine étaient regroupés dans cette pièce.

   Derrière Hermione, il aperçut sur le sol de l'eau et des éclats de verre. Sur le lavabo, il y avait une boite. Une boite de médicaments. Il fronça les sourcils.

   <<- Tu te drogues ? >>

   La femme qu'il aimait toujours explosa de rire. Mais ce n'était pas le même rire cristallin qu'il avait entendu jadis, c'était un rire malveillant, forcé.

   Quand elle eut retrouvée son calme, elle posa sur lui un regard rempli de haine, qui le fit frissonner.

***

   Hermione n'a pas pu s'en empêcher.

   Comment osait-il lui parler sur ce ton ? Après tout ce qu'il lui avait fait ? Elle avait suivi son regard et savait parfaitement qu'il avait vu la boite de médicaments.

Douce VengeanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant