Jour 8 : Believe

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Perrie marchait tête baissée, Friz lui tenais un bras, Scott l'autre. Ils arrivèrent devant un grand portail qui s'ouvrit à leurs demandes, ils marchèrent encore environ 500 mètres et se trouvèrent devant une sorte de petit village de bloc de béton pas peint ni décoré. Un groupe de cinq gros bras allèrent à leur rencontre, deux d'entre eux étaient armés. Un des cinq gars amena Perrie dans une salle isolée, il l'ausculta dans les moindres détails. Résultats des courses : Des marques rouges sur les poignets, un énorme bleu sur le ventre, une hématome sur le cou, des kilos en moins, une migraine invivable et un mental réduit à néant. L'homme n'était pas satisfait de ce qu'il voyait. Il sortit de la pièce en furie, sans oublier de fermer la porte à clef. Il se rendit dans un autre bloc, chaque bâtiments était appelé bloc, puis retrouva ses quatre autres compagnons ainsi que les deux "transporteurs". L'homme qui avait fait l'autopsie de Perrie prit la parole et s'adressa à Scott.

G : C'est qui lui ? 

Scott : Hum j'ai eu un petit problème sur la route, je n’ai pas eu le choix de l'emmener. 

G : Hum, donc si je résume bien, tu arrives en retard, ce qui fait foirer une grande partie de notre projet. Tu te ramène avec quelqu'un que l’on ne connaît pas dont on n’a pas confiance et qui est un potentiel témoin en plus. Et pour finir tu nous amène Perrie dans un état pas possible alors qu'on la voulait juste comme elle était, sans ses bleus, sans tout ça. 

Scott : Ouais je sais je suis désolé. Mais j'ai eu des problèmes ce n’est pas si facile ce métier.  

G : Je m'en fiche, si tu trouves ça dur tu as la possibilité de changer de métier.  

Scott : Non. Mais sinon les photos et tout, j'ai gérer non ? 

G : Ça va ... 

Scott : Alors tout n'est pas négatif, on peut s'arranger ?

Sans même répondre G fusillât littéralement Scott d'une dizaine de balles, et fit de même pour Friz. Même si il aurait respecté le plan Scott airait été tuer. On ne prend pas le risque de relâché une personne qui a fait partie de l'enlèvement d'une personne mondialement connue.

Tous les gardes sortirent de la salle et retournèrent à leur occupation, Perrie venait d’entrer dans leur base, mais ils ne faisaient pas la différence entre Perrie et la voisine du frère de G, humainement parlant.

G retourna à sa principale occupation qui était Perrie. Il entra dans la salle et décida d'être plus aimable avec elle, après tout elle venait de vivre un traumatisme grave, il fallait qu'elle récupère, qu'elle remonte la pente.

G : Bonjour ! 

Perrie : Ah tu parles anglais toi ? 

G : Oui ... je suis bilingue. 

Perrie : Tant mieux, j'en pouvais plus ! 

G : Suis moi. 

Perrie : On va où ? 

G : Suis moi, sans poser de question.

Super, ça annonçait une ambiance de folie dans ce petit village légèrement perdu, non, complètement perdu. Perrie passera sans doutes le restant de ses jours ici et si elle essaie de s'enfuir elle sera sans doute perdu en plein milieu de nul part. Sans pouvoir se nourrir.  

Perrie se leva finalement de la table et décida de suivre G. Tout deux traversèrent une cour vide et entrèrent dans un nouveau bloc. Dans le couloir Perrie croisa une dizaine de personnes, en tenue identique, un jogging noir et un T-shirt vert ainsi qu'un bandeau orange autours du poignet. Perrie se colla contre le mur et mis sa main devant sa bouche, elle devina que ses personnes étaient des otages, en même temps avec des menottes au poignet on ne risque pas de se tromper. Elle était choquée, ils étaient vraiment dans un piteux état, il marchait tout doucement, avaient les cheveux sales, une odeur nauséabonde, mais le pire était leur santé. Le dernier otage de la file était une femme d'une cinquantaine d'années, niveau lenteur c'était la pire, en plus de cela elle crachait ses poumons, et à chaque fois qu'elle toussait le garde derrière elle le poussait avec le dos de son arme. Perrie aura cette vision jusqu'à la fin de ses jours, la femme tousse encore plus fort, du sang coule de sa bouche, le garde pousse une nouvelle fois, elle s'écroule au sol, le garde sort son sifflet et souffle dedans pendant cinq longues secondes, deux autres hommes arrivent et la portent jusqu'à un endroit inconnu. 

Survival - Little Mix French fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant