Chapitre précédent : Jade rend visite à Sam et doit faire face à un grand nombre de paparazzis à l'affût de la photo parfaite.
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- Jade Thirlwall -
Jade était assise en face de son bureau, sur la table une feuille blanche et un stylo, les coudes posés et les mains jointes elle réfléchissait. On lui avait dit qu'écrire soulageait, que le poids qu'on ressentait s'envolait au fur et à mesure que la plume avançait. Elle voulait écrire. Elle en avait marre de passer ses journées à lire ses journals, à chercher le moindre souvenir, les moindres émotions, au tant où sa vie ne pouvait être que meilleure. Elle savait qu'écrire était le meilleure des remèdes mais aujourd'hui rien ne venait, son stylo traçait des lignes sur la feuille mais rien de réel, un brouillon, un gribouillage, tout était mélangé. Elle ne savait pas par quoi commencer, elle ne savait pas ce qu'elle voulait raconter, elle ne savait pas qu'elle était le problème et elle ne savait pas à le faire disparaître. Aujourd'hui écrire quelques phrases ne lui arrangeait pas la tâche, les lignes entremêlées ne voulaient pas se défaire.
Des coups sur sa porte, Jade savait déjà qui souhaitait la voir, après tout elle s'était fait à l'idée de recevoir aucune visite. Sans répondre elle vit sa mère entrée dans se chambre et s'assoeir sur le bord du lit. Jade se retourna et regarda sa mère, si elle était venue c'est qu'elle avait quelque chose à dire et Jade attendait.
" Est ce que tu as vu la presse ? " finit par demander Norma.
" Oui ... "
" Comment tu te sens ? "
" Je sais pas. C'est marrant comment les journalistes peuvent faire parler les images. " Elle prit quelques secondes de réflexion que sa mère respectait dans un silence les plus complets. " Cette photo ... elle n'est pas si mauvaise ... mais ça dépend ce qu'ils écrivent en dessous, et ça c'est mauvais. Embrasser quelqu'un c'est pas un crime, mais embrasser quelqu'un qui a commis un meurtre c'est tout de suite moins classe. Ils ont pas vraiment tort mais j'ai l'impression que il n'y a que cette photo que les gens vont retenir, et de la mauvaise manière. J'aimais Sam avant qu'il n'est ... tué Evan ... ça ne fait pas de moi une mauvaise personne. Je savais pas qu'il était capable d'une chose paraille, il ne m'as jamais fait de mal. Il n'était pas violent avec moi. "
Jade se leva de sa chaise et se traîna jusqu'a son lit afin de s'assoeir aux côtés de sa mère. Elle continua à parler.
"Plus tard les gens parleront de moi en disant 'oui l'ex chanteuse dont son mari est un meurtrier', tout le reste partira en fumée. "
Norma écoutait attentivement Jade, pour une fois elle n'avait pas dû passer par quatre chemins pour avoir une confession de sa fille, elle écoutait.
" T'imagines, peut être que quand je marcherais dans la rue les gens baisseront les yeux et penseront que je serais capable de faire comme Sam. Ils auront peur de moi qui sait. Si j'aime un meurtrier alors je suis une meurtrière. "
Ces derniers mots furent à peine chuchoter, elle avait peur, elle ne savait pas ce que l'avenir pouvait lui réserver. Elle sentait qu'elle avait tout perdu, ses amis, sa famille, son métier, sa réputation. Seule sa mère était là à vrai dire.
" Où est passé ma petite battante ? celle qui arrêtait une partie de foot à la seule condition de marquer un but ? Celle qui ne revenais pas à la maison sans une médaille ou sans une coupe ? Celle qui avait toujours les félicitations des professeurs et celle qui ai fait taire tous ses camarades en leur prouvant qu'elle n'était pas juste une fille intelligente ? Où est passé celle qui n'as jamais abandonné son rêve quitte s'inscrire plusieurs fois à l'émission la plus connus d'Angleterre ? Celle qui à montrer à son pays qu'elle savait chanter et qu'un girlband pouvait gagner un concours ? Celle dont juste un sourire pouvait ensoleillée la journée de milles et un ados ? "
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Survival - Little Mix French fanfiction
Fanfiction25 Septembre 2014. Dans un mois c'est le mariage de Zerrie. Dans un mois ils se diront "oui" et Perrie Edwards deviendrat Perrie Malik. C'est ce qu'il devait ce passer, c'est ce que tout le monde s'imaginaient, voulaient voir. Tout le monde ? Sauf...