Jour 18 : Slave

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Chapitre précédent : G a une semaine pour faire sentir à Perrie qu'elle est la personne la plus banal du monde.

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G : On y va.

Le loquet de la portière s'ouvrit. Perrie se leva immédiatement et sortit de la cellule afin de rejoindre le couloir et les autres otages. En passant devant G elle ne l'avait même pas regardée dans les yeux, elle savait qu'il était de retour mais ça ne lui faisait ni chaud ni froid, enfin c'est ce qu'elle croyait. Elle était très déçue de lui, avant il lui parlait souvent, ils avaient de réels conversations, il l'as même pris dans ses bras, ça peut paraître rien mais elle avait besoin d'attention, elle en a toujours eu. Et là, depuis qu'ils avaient changés le plan, plus rien. Intimement elle espérait le voir revenir. C'est pourquoi elle l'évitait. Fuit moi je te suis, suit moi je te fuis.

Les gardes avaient décidés de lui donner un autre boulot, c'est fini les briques. Maintenant elle devait mettre une sorte de ciment sur les briques que son camarade posait. Moins fatiguant comme boulot, mais très ennuyeux. Toujours attendre que l'autre pose sa pierre, puis prendre son temps pour bien étaler la substance gluante. Perrie détestait ça, elle n'avait aucune patience, surtout si elle s'ennuyait. Elle regarda sa coéquipière portant un bloc de pierre. La femme n'était plus toute jeune, les cheveux poivre et sel, elle avait beaucoup de mal à réaliser son travail.

Perrie : Tu as besoin d'aide ?

Merde je suis conne, elle la veut pas mon aide, elle en a jamais eu, et puis même si elle l’aurait voulu elle ne l’aurait pas eu.

Perrie : Désolé, c'est pas ce que je voulais dire.

Bah si je voulais dire ça, je veux bien l'aider mais je ne peux pas, merde, je dis merde sur merde moi.

Perrie : Non, je voulais juste engagé la conversation.

De pire en pire toi, depuis quand les otages parlent ici ? Non, ils ne font que travailler.

Perrie : Je m'appelle Perrie.

Mais elle s'en fou, pourquoi je lui dis ça moi ?

Perrie : Et toi ?

De mieux en mieux, tu penses vraiment qu'elle va te répondre.

Perrie : Allez répond moi s'il te plaît!  J'ai besoin de parler et je suis sûr que toi aussi !

Super Perrie, maintenant elle va prendre peur.

La vieille dame s'était arrêté dans son travail et regardais Perrie, les sourcils froncés, elle ne comprenait pas. Mais miraculeusement elle ouvrit la bouche.

... : Tu viens d'où toi ?

Perrie : D'Angleterre et toi ?

... : Non, je veux dire, tu viens d'où pour oser parler ? Tu n'as pas peur d'eux ?

Perrie : C'est pas une question de peur, c'est une question de survie, j'ai besoin de parler et ils ne pourront rien changé. Ils arriveront jamais à me changer.

... : Je m'appelle Marisa.

Perrie : Tu es portugaise non ? Tu as un bel accent !

Marisa : Oui, je suis portugaise.

Perrie : Tu faisais quoi avant d'être ici ?

Marisa ne devait pas répondre mais quand Perrie te pose des questions tu te sens obligé d'y répondre, parce que tu as peur de la vexé même si tu ne la connais pas, ou parce que tu es tellement à l'aise avec elle que tu en oublies le danger.

Survival - Little Mix French fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant