Survival - Little Mix French fanfiction

Jour 30 : Help

Chapitre précédent : Perrie et Marisa sont dans la ligne de mire de la moitié des otages, et quand le plan de gardes marche à merveille Gennaro fait tout foirer et tire sur la foule à l'aide d'un pistolet.

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Gennaro s'était enfermé tout seul dans une pièce, il était assis sur une chaise et se passait les mains dans les cheveux jusqu'à les tirer. Il se demandait ce qu'il avait fait, dans quel merdier il s'était mis. Ça faisait deux jours qu'ils étaient là et personne ne le dérangeait, pas forcément un bon signe. Les images de l'avant veille tournait en boucle dans sa mémoire. Le bruit des balles qui sifflent, les corps qui tombent au sol, le sang qui coule et qui forme une flaque rouge nauséabonde. Pas de morts, justes des blessés. C'est peut être pour cela qu'on le laissait d'ailleurs. Il n'avait tué personne, juste blessé. Certes la faute était impardonnable et il savait pertinemment que la sanction lui tomberait dessus d'une minute à l'autre, mais le fait qu'il avait blessé ses soit disant "chouchoutes" rendait les choses impossible et incompréhensible pour les petits esprits des gardes. Il savait qu'il lui restait peu de temps pour agir, il ne savait pas quoi faire mais il ne voulait pas rester à attendre son sort les bras croisés. Il fallait qu'il bouge et son cerveau était sur le point de partir en fumer à force de réflexion continue depuis quarante huit heures.

Soudain une idée lui vint en tête, il se rendit compte qu'il lui restait peu de temps à vivre, que c'était déjà trop tard. Qu'une fois que les gardes auront pesé le pour et le contre ils partiront à sa recherche, fusil à la main, et le feront coulés sous les balles.

Gennaro avait besoin d'aide, il ne pouvait pas faire ça seul. Il voulait marqué le coup, quitte à mourir autant le faire avec classe, qu'on se souvienne de lui.

Il tourna le loquet et appuya sur la poignée. Il ouvrit doucement la porte, dans le couloir un silence trônait, sans doutes l'heure des travaux. Il se dirigea vers les deux portes où l'on soignait les blessures.

Il ouvrit une de ses portes et entra dans la pièce. Personne dedans apart la blessée. La plus vieille. Marisa. Elle avait le bras en bandage, une balle avait atteint son épaule et lui avait fait perdre une quantité impressionante de sang. Sa blessure l'avait affaiblit, elle était allongée sur la table, son bras libre lié et ses deux tibias également, pour éviter toute tentative d'évasion. Elle avait la bouche semi ouverte et respirait en grande difficulté, les veines écarlates donnaient une couleur à ses yeux d'habitude sombre. Certains traits bleu sortaient de sa peau d'une façon si irrégulière qu'on put y lire les battements de son coeur à travers. Son poing serré l'aidait à surmonter sa douleur, mais bientôt tout ses vaisseaux menacerent de céder et d'abandonner la femme à la faucheuse.

Ses pupilles dilatés croisèrent enfin le regard de l'aimable garde et commencèrent à paniquer sous l'insistance de ses yeux emplies de pitié, mélanger au dégoût.

" Qu'est ce que tu-" sont les seuls mots que Marisa purent prononcer, enfermée par la douleurs.

" shhhh " intervint Gennaro. "Dis rien et écoute moi. Je suis là pour t'aider, pour vous aidez. Et en échange j'aurais besoin de ton aide. Je vais t'expliquer dans deux minutes, n'utilise pas tes faibles dernière force pour me parler, ni pour bouger. Je suis là. "

Gennaro se dirigea vers le fond de la pièce et récupéra un torchon qu'il imbiba d'eau fraîche pour calmer les douleurs de Marisa, puis il revint vers elle. Ses prémonitions étaient bonnes. L'effet du torchon trempé posé sur son front eu une excellente réaction sur les nerfs de Marisa, elle dessera son poing et relâcha ses muscles. Il poursuivit son discours.

" Je vais te soigner, puis je vais aider Perrie à sortir de cet enfer, et ensuite je t'aiderai toi. Comprends que j'ai choisi elle en premier, elle est jeune, connue. Elle a besoin de liberté et besoin de vivre. "