Chapitre 5

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Lorsque je me réveille le lendemain, mes vêtements de travail étaient sec ce qui me permis de ranger mon encombrant séchoir.

Je m'habille, me coiffe,  etc...  Normalement ou du moins c'est ce que j'essaye de faire croire. Après un petit moment à faire semblant, je mis en mode attaque mon ordinateur.

Pourquoi ?

Simple, une sorte de pervert ou je ne sais quoi avais sans aucun doute infiltré mon ordinateur.

Comment je le savais ?

Simple là aussi, j'avais programmée mon ordinateur pour faire s'afficher une fenêtre qui était une fausse publicité si mon ordinateur était piraté. Un petit virus virulent devrait calmer ce hacker lider price.

Une fois fait, je me mis à brosser consciencieusement mes longs cheveux. Soudain, une fenêtre s'affiche sur l'écran de mon ordinateur.  

"Tu n'aurais pas du faire ça

-Ben Drowned" lis-je à voix haute. Je fixe immédiatement mon regard sur la caméra de mon pc portable et fis le plus beau doigt d'honneur qu'il mets été donné de faire dans ma vie.

"Va te faire f*utre, Ben" dis-je en lançant un regard noir à la caméra.

Suite à ça, je pianote à toute vitesse sur mon clavier et largue un virus très violent sur le pc de mon si gentil "Ben Drowned".

Je repartis ensuite à mes occupations. Le hackeur ne revint pas essayer de me hacker et je partis de mon petit appartement sans encombre. Je longe la forêt avec le même malaise que d'habitude lorsque mon téléphone portable sonne.

Je ne connaissais pas le numéro qui m'appelais, je ne répondis donc pas. La même personne me rappela plusieurs fois et je finis, les nerfs à vifs, par mettre mon portable en mode avion.

Lorsque j'arrive au lycée, les élèves détournèrent immédiatement le regard et m'ignorèrent totalement. Je n'en pris pas note et me rendis à mon casier. Ce dernier avait été forcé et le cadenas ou même la porte inutilisable. Je hausse les épaules, me disant que cela ne changeait rien au fond. J'aurais quand même mal au dos à cause de mon sac trop plein... Je me rendis donc directement en classe.

Personne n'était encore présent dans la pièce mis à part un homme d'une vingtaine d'années qui griffonnait tranquillement dans son cahier de dessin.

Je le regarde quelques secondes pour le cerné un peu mieux. J'en tire la conclusion qu'il m'enverrais balader si je lui adressais la parole. Je sortis donc un livre et une pomme de mon sac, histoire de passer le temps jusqu'à ce que la sonnerie sonne. J'entrepris donc de lire et manger avec le plus de silence possible pour ne pas déranger l'autre personne présente.

Je ne sais pas combien de temps passe mais bientôt j'avais rongée ma pomme jusqu'au trognon. Je pose donc mon livre sur ma table, ouvert à la page ou j'étais rendue et jeta ce qui restait de ma pomme.

Lorsque je retourna à ma place, je me rendis compte que l'homme me regardais fixement. Je me rassis à ma table et après cinq minutes d'intense fixage de sa part, je pris la parole.

"Tu dessine depuis longtemps. affirmais-je. Le bout de tes doigts sont recouvert de crayons à papier et d'encre noir. Tu n'aime pas non plus parler. continuais-je tandis qu'il me fixais toujours. Tu n'aime pas non plus que l'on regarde tes dessins et tu préfère les garder pour toi. enchainais-je sans détacher mon regard de mon livre. Tu es un solitaire, tu l'as toujours été. Seuls tes amis proches ou tes colocataires arrivent à tirer des conversations avec toi. Elles sont toujours courtes et jamais inutile ou vide de sens. Tu évite au mieux les contacts avec les autres humains et privilais-je celui des animaux mais tu es allergique aux chiens et n'aime pas vraiment ce qui est perruche." Il détourne le regard et recommence à dessiner. Pourquoi tout ce monologue de ma part ? Pour qu'il détourne le regard, je déteste être fixée comme ça.

Lycée Fearcries : Un lycée de CreepypastaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant