Chapitre 2 (Corrigé)

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Passant dans le rang, je marche sur un objet par inadvertance me faisant faire un pas en arrière dans un sursaut. Après avoir assimilée le fait que j'avais écraser quelque chose, je me penche et saisis la victime

"Nounours !" s'exclame soudain une petite voix faisant sursauter tout le monde. Jusque là, je ne l'avais remarquée mais un silence quasi religieux était tombé dans le bus. Lentement, je me retourna vers la provenance de cette voix accusatrice. Mes yeux s'arrêtèrent alors sur une femme mûre à l'expression exprimant une de la terreur pure essayer de retenir une petite fille au long cheveux d'or regroupés en deux couettes. L'enfant me lançait un regard de défi tout en tentant de s'approcher de moi. Il ne me fallut pas être Einstein pour faire le lien entre l'ourson en peluche que je tenais entre mes mains et l'enfant contrariée. Finalement, elle réussis à se défaire de sa mère qui cria avec désespoir le prénom de sa fille et l'enfant me fit face avec une certaine détermination. Les petits bras de la petite fille s'abattirent brusquement sur mes genoux, elle me regarde sans peur et me dit d'un ton autoritaire.

"Tu es méchante ! Pourquoi tu as pris Nounours ?!" La tension monte dans le bus tandis la plupart des personnes blêmissent. Ils redoutent ma réaction. Je comprends alors que l'école ou je me rendais ne doit pas avoir une réputation très nette. On dirait qu'ils redoutent tous que je ne tue la petite blonde face à moi pour si peu.

-Athéna... gémissa la mère, son visage avait prit une teinte cramoisie. Pourtant, je souris à la petite fille qui ne devait pas avoir plus de sept ou huit ans. Je lui rendis alors l'objet lui appartenant.

-Tu as raison... Athéna, je marqua une pause avant de dire le prénom de l'enfant puis continua, je suis une méchante personne. Et pour me faire pardonner..." dis-je en cherchant dans mon sac. "Je vais faire un cadeau à ton Nounours." Je sortis un magnifique ruban bleue ciel presque blanc de mon sac et l'enroula autour du cou de l'ourson, le nouant en un magnifique double nœud papillon. Je pus sentir l'ambiance pesante s'essouffler et la stupeur des passagers autour de moi. La petite fille me regarda quelques instants avec surprise avant de me faire un magnifique et grand sourire.

"Merci madame ! s'exclama-t-elle en serrant fort dans ses petits bras son ours en peluche.

-Ne me remercie pas. Je ne le mérite pas. lui fis-je remarquer en me relevant. Alors que j'allais descendre, je me retourne. Athéna, l'interpellais-je, fait bien attention à ton Nounours à ne plus faire tomber ton nournours, d'accord ? dis-je en jetant un regard dur de biais à sa mère. Celle ci déglutit en détournant le regard. Tout le monde ne te le rendra pas.

-C'est promis !" me répondit-elle juste avant que le conducteur ne ferme les portes.

À peine celle ci fermées, que le bus démarra en toute vitesse, filant comme le vent, avant de tourner à l'angle de la rue. Mais qu'est ce que c'était leur problème ? me demandais-je en me grattant la nuque. Ils semblaient me redouter ou un truc dans le genre juste à cause de mon uniforme... Je pousse un petit grognement. Je ferais mieux de laisser tomber. Chaque chose en son temps comme j'aime le dire. Je sortis mes écouteurs et mon téléphone portable de mon sac et démarra une musique en aléatoire. Je ne pus m'empêcher de me mettre à sourire bêtement en reconnaissant la chanson qui commença. Je ne pus pourtant retinir un soupir lorsque je songea au chemin qui me restais encore pour arriver au pensionnat FearCries. Oui, c'est un pensionnat mais je préfère de loin mon appartement miteux que devoir partager mon espace personnel tout les jours avec une inconnue que je ne pourrais certainement pas blairer.

Je me mis en marche. Soudainement, je m'arrêta devant la lisière de la foret, je regarda entre les arbres quelques instants, une drôle d'impression me nouant la gorge. Revenant à moi, je secoua violemment la tête de gauche à droite et prends le plus grand soin à éviter de dépasser la limite invisible entre la foret et la ville.

Lycée Fearcries : Un lycée de CreepypastaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant