Sans vraiment m'en rendre compte, je m'étais endormie et Jane aussi. Le lendemain, en ouvrant les yeux, la jeune femme dormait encore. Honteuse mais aussi reconnaissante de son geste de la veille, je la saisis doucement et l'allongea sur mon matelas à même le sol. Puis, je me glissa hors de ma chambre. Arrivée dans le salon, je me rendus compte que personne n'étais encore debout. Profitant de cette opportunité, je me glissa hors du manoir et me rendus à la cabane que j'avais quittée il y a quelques semaines. Là-bas, j'y retrouva les affaires que Sally n'avais pas prit la peine de prendre.
Je saisis la bidon d'essence encore bien remplie et un briquet. Peut-être que si je ressayais cette technique, je pourrais reprendre du plaisir à tuer.... Cette euphorie et cette joie me soulevant l'estomac me manquait. Je me dirigea donc vers la ville et prépara le terrain. Rien que faire ca, me mettais de bonne humeur. Cet essai pourrait être fructueux ! J'allais donc dans une rue adjacente et harponna un homme qui matait des filles. N'ayant pus me maquiller, j'avais cachée ma brulure au visage avec mes cheveux, celle au coup avec une écharpe et mes mains avec des gants. L'illusion était parfaite au vue du froid environnant.
Ma future victime se fit attirer facilement et je pus la trainer dans ma chère ruelle. Je dus tout de même attendre quelques minutes avant qu'enfin, ce pauvre rat marche en plein dans mon piège. Ni de une ni de deux, j'allumais mon briquet et le lança à ses pieds. Immédiatement, les cris de pure douleur de ma victime retentirent dans la petite rue déserte. Mais ce qui fut vraiment délectable fut de voir ce pauvre agneau courir en hurlant en direction de la rue dans laquelle je l'avais harponné. Cette simple vision, accrocha un immense sourire sur mes lèvres tandis que je tournais les talons, mon bidon et mon briquet à la main.
Je rebroussa donc chemin avec un immense sourire et reposa l'essence à sa place. Je garda tout de même mon briquet, la vision de la petite flamme pourrait m'être utile. J'eus à peine le temps de remettre le pieds à terre qu'un raclement de gorge retentit, signe de problème à venir. En me retournant, je fis donc face à Masky et Hoodie... recouverts de sang.
"Qu'est ce que tu fous ici, Elly ? grogna Masky visiblement de mauvaise humeur.
-Bonjour, déjà et puis j'étais venue reprendre ça, dis-je en leur montrant mon briquet,et vous ?
-Ça ne te regarde pas. objecta Hoodie lui aussi de super humeur.
-Donc vous étiez en mission. concluais-je sans trop me formaliser de l'humeur massacrante des deux proxies. Elle a du être super facile et pas du tout agaçante pour que vous soyez si joyeux et sympathique de si bon matin. ajoutais-je sarcastiquement en me dirigeant vers le manoir. Alors que j'allais passer à côté de Masky, celui ci me saisit avec fermeté le bras. Je tenta de me défaire de son emprise mais il la resserra.
-Ne joue pas au plus maligne, Elly. Si Slender ne tenait pas à te garder en vie, moi ou bien n'importe quel autre t'aurais déjà tuée. me cracha au visage avec dégout le proxie. Je me défis de sa poigne brusquement et le regarda froidement droit dans les yeux.
-Merci pour l'information, je tâcherais de m'en rappeler." lui assénais-je avant de reprendre ma marche vers le manoir. Ma bonne humeur s'était envolée suite à ce court échange. Lorsque je poussa la porte du manoir, Slenderman me tomba immédiatement dessus, ma disparition et ma crise de la nuit passée n'étant pas passée inaperçue.
Je me fis remonter les brettelles bien comme il faut. Ce qui eut raison du peu de bonne humeur qu'il me restais. A présent, j'étais du humeur massacrante et je n'avais envie de parler à personne. Ma chambre, elle, n'avait pas bougée d'un pouce et Jane s'était volatilisée. Je poussa donc un soupire et remis de l'ordre. Mon excès de colère me cassa donc le dos. Mon bureau ne m'avais pas semblé si lourd lorsque je l'avais jeté sur le sol.
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Lycée Fearcries : Un lycée de Creepypasta
FanfictionLes cris de leurs victimes brisent le silence de la nuit chaque nuit. ****** Sadique, Psychopate et Terrifiant pour la plupart, de ceux qui savent qu'ils existent peu sont encore parmi nous.