Les jours se succèderent à une vitesse effrainée. Toutes les deux lunes, l'enfant, qui s'était presentée comme étant Sally, venait me rendre visite et s'amuser en ma compagnie. Mes tours de cartes la faisant toujours autant rêvée. Sa compagnie m'apportais un doux bonheur que je n'avais soupçonné à notre rencontre. C'était équitable. Malheureusement, j'avais déjà dépassée mon mois disponible sans policier a mes trousses. Je devais partir, c'était une question de temps avant que les choses tournent mal. Je le savais. Je ne l'ai pas fait.
J'apatta sans soucies ma future victime une fois de plus. Alors que j'allais la badijoner des éclats de voix se firent entendre à ma droite. Armes en point, deux policiers me visais en criant quelque chose. Une allumette déjà en main, je l'alluma malgré les avertissements des gardiens de la paix et la lâcha. L'essence présente sur le sol s'enflamma, mettant par la même occasion feu à ma victime. Une détonation résonna et une balle passa à quelques centimètres de ma joue.
Je n'eus pas la satisfaction d'écouter tranquillement les cris de ma victime que déjà je devais fuir. Je piqua un sprint cette fois ci. Néanmoins, une seconde balle, plus chanceuse, m'atteins au bras. Je poussa un grognement de douleur mais ne m'arrêta pas. La douleur était lancinante et horrible. Je cacha le petit trous qu'avait formé le projectile avec ma main.
La situation était critique, ce ne m'étais jamais arrivée. Comme à chaque fois, la fumée que produisait le corps distracta les passants me permettant de me faufiler sans trop de mal dans la foule. Les policiers, ne voulant pas me laisser leur échapper, tirèrent des coups vers le ciel. La foule prit peur et se fendit en petit éclats faisant disparaître ma cachette.
"Les fumiers..." Fulminais-je en courant vers l'orée de la fôret que je distinguais au loin. De nouveaux coups de feu déchirèrent le bruit de la ville mais cette fois ci, ils avaient pour but de tuer. Me tuer. Je doubla l'allure malgré la fatigue et la douleur de mon bras. Je devais établir un plan. Et vite ! Je parvins au couvert des arbres. Je dus doubler ma cabane sans lui lancer un regard, mon plan déjà en tête. Une fois assez loin, je sortis de ma botte mon opinel. Je n'aurais jamais pensée en arriver à cette extrémité. Mais désormais, les dés étaient lancés.
Je me glissa dernière un tronc, le dos collé à ce dernier. Je pris une grande inspiration, la pression était à son comble. Des feuilles craquèrent à quelques mètres dans mon dos, le côté ou j'étais invisible. Les gardiens de la paix échangèrent quelques mots, ils étaient deux. Ça allait être chaud. Ils me passèrent devant sans me voir. Pourtant, je n'avais pas l'intention de ne pas agir. Je plaqua ma main sur la bouche du plus près et lui trancha la gorge. Il ne put rien faire. Son collège, plus alerte, se retourna en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Il me visa de son pistolet et tira sans plus tarder. La balle se nicha dans mon épaule. Je serra les dents et me rapprocha de lui. Il put appuyer sur la détente encore une fois avant que je n'envoie balader le pistolet. Mon bras droit ne répondait peut-etre plus mais cela ne m'empêcha pas de lui refaire le portrait en bonne et du formes.
Je ne m'arrêta de planter la lame de mon opinel dans ce qu'il lui restait du visage que lorsque ma vue se mise à devenir floue. Les paroles de la petite brune me revinrent alors en mémoire. Nous devions nous voir aujourd'hui. Je me saisis alors de mes dernières forces mentales et physiques puis me traîna jusqu'à l'arbre que je nommait "ma cabane."
Mon corps était devenu une boule de douleur ignoble. J'avais atrocement mal. La dernière balle de ce putain de policier m'avais atteints en plein flan gauche. Je perdais beaucoup de sang. Mon sens de l'équilibre me quitta et je glissa le long du tronc dans un grognement sourd de douleur. J'espère que Sally ne sera pas trop longue à arriver. Si elle l'ai, elle ne trouvera que mon cadavre contre cet arbre. Mon souffle se fait court, j'halète. Plus les secondes s'écoulent plus j'ai l'impression que la douleur triple. J'en viens à un point où je frôle l'évanouissement. Mon corps est à bout mais je ne veux pas lacher prise. Ce n'est pas le moment, je le sens.
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Lycée Fearcries : Un lycée de Creepypasta
FanficLes cris de leurs victimes brisent le silence de la nuit chaque nuit. ****** Sadique, Psychopate et Terrifiant pour la plupart, de ceux qui savent qu'ils existent peu sont encore parmi nous.