Je me met en marche. Je m'arrête soudainement devant la lisière de la foret, je regarde entre les arbres quelques instants lorsque des flashs de mon passé m'assaillent. Je secoue violemment la tête de gauche à droite et prends le plus grand soin à éviter de dépasser la limite invisible entre la foret et la ville.Comme à chaque fois que je me trouvais près de la foret, je sens des regards sur moi, ainsi que des murmures. Néanmoins, d'habitude, je trace mon chemin et préfère prendre un autre chemin mais aujourd'hui c'est différent. Je recommence tout a zéro, je veux vaincre mes peurs avant de regretter de ne pas l'avoir fait. Soudain, une paire de bras m'attrapent et me tire en arrière. Déséquilibrée, je pousse un petit cri de surprise et tombe dangereusement vers le sol. C'est alors que mon regard croise une paire de yeux vairon bleue et brun. En reconnaissant ce regard singulier, un sentiment de profonde lassitude m'envahis.
"Toi... crossais-je d'un ton monotone.
- Contente de te voir aussi, mon chou a la crème ~~ me salua d'un ton dégoulinant l'adolescente qui m'avais fais tombée ainsi que rattrapée de justesse.
-Je t'ai déjà dis que je ne voulais plus te voir. lui dis-je d'un ton brusque et bourru. Mes mots la firent se rembrunir et elle fis une grimace.
-... Que cherche tu as faire, Shaylïn ? Il ne va pas être content, tu sais ~~ me menaça-t-elle d'un ton accusateur. Je ne répondis pas. Elle soupira exaspérée en commençant à disparaitre. Tu ne pourras pas me contenir éternellement, garde ça en tête. Je lui ria au nez avant de reprendre mon sérieux en une fraction de seconde, la jaugeant d'un regard glacial.
-Comme si j'allais avoir peur de toi. Son visage se décompose avant qu'elle n'explose de rire à son tour de rire. Un rire rauque et strident.
-Ne tente pas trop le Diable, idiote, ou tu pourrais y perdre ta jolie petite âme." Je n'eus pas l'occasion de lui répondre car elle finit de disparaître sur ses mots. Même si sa visite inopinée ne ne m'avais franchement pas plus, au moins les murmures qui m'avait semblé entendre s'étaient arrêtés. A cause de cette co... Courgette, j'étais à présent d'une humeur massacrante, je détéstais vraiment cette femme. Agacée, je me pinça l'arrête du nez. Je n'est ni le temps de me détendre d'une façon conventionnel ni de manière moins... Disons classique... Je soupira ne voyant qu'une seule option.
"C'est pénible... marmonnais-je en me grattant la nuque, commençant a faire les cents pas. Mon objectif de me rendre à l'école étant mit entre parenthèses le temps que je le calme quelque peu. Ça fait déjà sept fois ce mois ci qu'elle est apparue.... repris-je. Il faut que je lui demande de le refaire. raisonnais-je à haute voix malgré que l'idée de faire appel à lui ne me plaisais pas vraiment. Brusquement vidée de toute mon énergie, je me laisse glisser contre le tronc de l'arbre le plus proche en poussant un grand soupir. Pourquoi ne puis-je pas vivre comme Monsieur ou Madame tout le monde ? Avoir une vie barbante, une routine ainsi qu'une petite poignet d'amis et de gens de confiance. Ce serait le paradis !" m'exclamais-je en posant mon regard sur les branches au dessus de moi. Un vent frais souleva quelques feuilles mortes les faisant tournoyées avant de disparaître. Je reste un petit moment ainsi, assise à même le sol, plongée dans mes pensées tandis que la vie continuait pour les autres.
"Je vais finir par être en retard." fis-je en jetant un regard à ma montre.
Je me relève alors et époussette mon jeans avant de m'isoler dans mon monde par l'intermédiaire de mon casque. Du métal à fond dans les oreilles, j'oublis totalement les murmures et la sensation d'être observée qui avaient profité de ma rêverie pour revenir en force. La musique était un moment de liberté qui se fait rare dans ma vie depuis quelques temps.
Avant même de m'en rendre compte, j'étais arrivée devant les grilles de mon nouveau lycée. Je pénètre dans l'établissement, mon casque toujours sur les oreilles mais le son à un niveau raisonnable. J'ouvris mon casier lorsque je vue du coin de l'œil, une jeune fille être projetée contre le casier à coté du mien. Je dépose mes affaires dans mon casier sans faire attention a ce qui se déroule à deux pas de moi. Soudain, un des agresseurs crie une phrase si fort que je réussis à l'entendre.
"Mais tu vas répondre, sale connasse !" Suivit à ceci un torrent d'insultes qui me firent enrager. Le garçon leva alors la main, la jeune fille baissa la tête en se protégeant le visage. Autant dire que je réagis au quart de tour et saisis le poignet de l'agresseur au moment où il allait l'abaisser sur la jeune fille.
Lui et ses amis se retournèrent dans ma direction dans un même geste, enragés mais il me suffit d'un regard dure pour les dissuader de faire quoi que ce soit à mon encontre. Les délinquants prient à leur propre jeux prirent la poudre d'escampette. Je me retourna alors vers la jeune fille tandis que les lycéens autour de nous nous lançaient des regards venimeux. De toute évidence, la jeune fille ne devait pas être très appréciée dans l'établissement. Le spectacle clos, la foule d'élèves se dispersa. La voix enfin dégagée, je finis par tendre ma main à la fille mais elle ne l'a prise pas. A vrai dire, elle m'ignora même, détournant le regard. En y regardant de plus près, je me rendis compte que cette "fille" était un garçon. Voyant donc qu'il ne saisissait pas ma main, je lui agrippe le poignet et le remit sur pieds avant de partir sans me retourner vers l'accueil.
Ce garçon avait peut-être deux ans de moins que moi, blonds aux yeux bleues et un pins The Legend of Zelda sur sa veste d'uniforme. Uniforme qui, tout comme le mien, était noir avec des bandes rouges tandis que ceux des harceleurs et des autres membres de l'école étaient bleu. C'était étrange mais je ne m'en fis pas. J'enterrais même l'incident dans un recoin de ma mémoire et arrive en moins de deux à destination. Là-bas, une très gentille dame me prise en charge. Elle me salua, me dis que je devais être nouvelle et se mise à chercher mon emploi du temps vivement, me déballant des encouragements à la chaîne. Mais soudain, elle se tut, mon emploie du temps en main, elle se mit à me regarder de haut et à me parler comme à un chien. Confuse, je lui lança un regard interrogatif qu'elle ignora, me tournant le dos.
Euh.... Elle est bipolaire celle ci ou bien ? Me demandais-je en lançer un regard chargé d'incompréhension à son dos avant d'aller en direction de ma classe. Tout du long, je sentis les regards méprisants et les murmures m'accompagner. Mais qu'est que c'était que cette école de timbrés ? Ils ont jamais vu un être humain ?
Après mettre perdue cinq fois car personnes ne voulait me dire où se trouvait ma classe, je parviens devant la porte de cette dernière. Je pris une grande inspiration et toque trois fois à la porte. Un bref silence s'en suivit avant qu'une voix ne s'élève.
"Entrer !" M'ordonna une voix grave.
J'ouvris donc la porte pour voir qu'un homme se tenait debout sur une estrade, son regard sombre posé sur moi. Alors, je marche en direction du quarantenaire que j'avais rencontrée quelques semaines plus tôt et m'arrête à côté de lui. C'est le directeur.
"Comme vous le savez tous, aujourd'hui nous accueillons une nouvelle élève dans le cadre du programme LibCond. Rappelle le très grand homme à la classe face à nous. Présente toi à la classe. Mordonne-t-il.
- Vous n'avez rien à savoir de moi ou de mes intérêts." Dis-je de but en blanc aux adolescents. Je me retourna vers ce que je pensais être la professeur/directeru et lui demanda. "Je m'assois où ? Il ne commenta pas mon comportement.
- Au fond à côté de Sally, c'est une élève de primaire qui vient nous rendre visite des fois." M'explique sans entrer dans les détails le directeur en pointant de ses longs doigts une place tout au fond à côté d'une petite brunette. Je ne broncha pas ni ne posa plus de questions et alla m'installer sans jeter un seul regard aux autres élèves.
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Lycée Fearcries : Un lycée de Creepypasta
Fiksi PenggemarLes cris de leurs victimes brisent le silence de la nuit chaque nuit. ****** Sadique, Psychopate et Terrifiant pour la plupart, de ceux qui savent qu'ils existent peu sont encore parmi nous.