A la vue de son message, je ne sais pas quoi dire. Il dérange à fond. Pourquoi ça le pique que je parle pas ?
Je réponds alors "Non, je suis bien en observateur". Il répond quelques secondes après hum.
Quelques jours sont passées, aucun réponses du poste auquel j'avais postulée. Je continue à déposer mes candidatures un peu partout. Après c'est vrai que je cherchais sans trop chercher. Vous savez quand dans votre tête, vous vous dites je vais le faire et finalement pas. J'arrête de mentir, je cherchais plus j'attendais un miracle au pire j'irai à la fac. J'ai pas voulu y'aller pour faire comme tous ceux qui y vont que pour touché la bourse et ensuite faire leur mala. Parce que sérieusement avec mon frère je ne manque de rien, je n'ai pas forcément envie de continuer les études même si lui le voudrait. D'après lui, ça rendrait fière les parents.
J'avais oublié de vous dire, j'ai pas d'amis. Oui, vous avez bien lu, en 18 ans d'existence. Je vais vous expliquée le pourquoi du comment de ma solitude ou plutôt de ma sauvegarde. En maternelle et en primaire, c'était l'époque où on était tous copain. J'avais plein d'amis, tellement d'amis que je l'ai comptait pas plus que cas. Je jouait à la marraine avec certaines, je rigolais avec d'autres, on se racontait nos dessins animés préféré, on jouait à la corde à sauté chacun notre tour, je m'embrouillais avec les garçons pour qu'ils nous laisse jouer au foot mes copines et moi avec eux puis on devenait tous amis. Le soir après l'école, j'allais avec ma mère ou mon père au petit parc improvisé de la belle résidence ou j'habitais et puis là, je me faisais encore des amis avec qui je jouais au toboggan et à la balançoire. C'était lourd, c'était la bonne époque. Arrivée au collège, tout change, tout le monde ne veut pas être amis avec tout le monde. Chacun acquiert sa personnalité, son caractère. Moi, j'étais de celle qui traînait qu'avec les garçons parce que les filles étaient devenues tellement hypocrites, mauvaises, pleins de faux semblant entre elles. Mais vous savez bien que l'amitié garçon-fille coexiste mais est-ce vraiment possible. J'arrive enfin au lycée, garçon comme fille sont de mauvais augure et fréquentation. J'ai préféré traînée avance moi-même. Et puis, mon frère me suffisait amplement parce que lui et moi on est comme les deux boules du logo infinité.
Ça me dérange pas moi j'aime bien.
Il était 23h30 quand mon frère rentre enfin à la maison. Il travaille dure et jusqu'à très tard. J'avais pas préparée le dîner, mais vous savez pourquoi ? C'est une évidence voyons. Pour que mon frère m'invite à manger McDo, Kfc, Grec ou tacos. Je suis preneuse de tout tant que je mange.
La porte de ma chambre s'ouvre sur lui.
Lui - Habille toi on va aller tester le nouveau restaurant marocain du centre-ville
Moi - Waaaahhhhhhh Fousseni t'es vraiment le meilleure des frères !!!
Lui - Je te connais trop sale grosse aussi !! Tu crois j'allais pas rodave ta technique que tu me fait depuis chez pas quel époque imbécile
Moi - Moi aussi je t'aime comme le tieb, les cannes à sucre, le tomi, mais surtout le foutou banane-sauce arachide de tata Gladys, son bisape, son
Lui - Ta gueule j'ai faim la dépêche toi
Tata Gladys, c'est la femme de mon oncle Almami qui est le frère à mon père. C'est une ivoirienne, je vous jure ses plats. Tellement c'est bon d'une bonnance bontale tu pleure de joie en mangeant. Sayais et je me mets à parler comme eux.
Passons, je me prépare à aller graille depuis tahleur mon ventre me parle et le demande de le nourrir frère. J'ai fini enfin, c'était deuspy j'ai mis un ensemble Adidas rouge avec des bottes transparentes.
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Jusqu'à ce que mon frère nous sépare - Chapitre [1]
Ficção GeralPour tout le monde l'amour rime avec jusqu'à ce que la mort nous sépare, le notre était écrit autrement...jusqu'à ce que mon frère nous sépare. No Copyright ©