Partie 23

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Elle a dit tu m'aimes. J'ai dit non tu m'aimes.









Le paysage défilent devant mes yeux à une grande vitesse que le vent tape contre la vitre. Je m'accroche à ma ceinture qui elle est parfaitement mis. Reza est concentré sur la route et quelques fois son regard se tourne vers moi. Il tourne le regard à nouveau sur moi et ayant vu ma position détache ma main de ma ceinture et me la sert dans la sienne. Il dépose ensuite un long baiser qui eut le mérite de me faire ressenti des frissons dans tout le corps. C'est fou ce qu'il peut provoquer en moi, un simple contact de sa part et mon corps entier frémit. Une simple parole de sa part, peut me rendre heureuse.C'était plus que rassurant et réjouissant pour la journée qui allait suivre. Toutes ses petites attention envers moi me mettait en totale confiance mais pas seulement. Il me faisait succomber et tomber pour lui dans un sens.
Je le regardais un instant les étoiles plein les yeux sans m'en rendre forcément compte avant de le voir lâcher un petit sourire et lever mon bras par mon poignet en l'air en signe de trophée ou je ne sais trop quoi. Je comprenais pas vraiment son action et il me tardait de tout raconter au fille pour être mieux éclairer. 

Je l'ai cru quand ses yeux se sont posées sur moi. Il m'a eut mais je n'ose pas lui dire qu'il compte pour moi. Je l'avoue.

Déjà quelques minutes voir heures que nous roulons et aucune idée de notre destination finale. J'avais faillit fermé les yeux mais le moteur de la voiture venait de s'arrêter. Je suppose qu'on venait d'arrivée à la fameuse surprise. Je regarde autour de moi, rien à l'horizon mis à part un trottoir complètement désert. Reza sort de la voiture et se pose sur le capot son téléphone à la main. Il passe un appel, j'hésite à descendre pendant environ 5 minutes. Je me décide à détacher ma ceinture et ouvrir la portière de la voiture pour ensuite la claquer doucement. Il est magnifique même de dos mon amoureux à se demander qu'est ce qu'il fou avec moi sérieux ?! Un tas de meuf doit être sur lui et je ne l'est jamais vraiment réalisé trop dans mon monde de bisounours.





Moi - On est où ?


Reza - Quelque part ta pas à savoir. Remonte dans la voiture wAllah et vite.





Il l'avait dit d'un ton colérique, dur et nerveux, que j'étais à mon tour énervé par sa réaction face à une aussi minime question. Il avait le front plissé comme la pub michelin trop moche. J'étais déterminé à ne pas me laisser faire par lui qu'il croit pas je suis sa bouffone aussi. Je suis gentille, mignone, je fais jamais ma relou et tous mais faut pas s'en servir contre moi. Il doit sûrement se dire que je suis incapable de lui tenir tête à cause de mon caractère réservé et la différence d'année entre nous. J'en ai strictement rien à faire monsieur s'en prends à moi alors que tout à l'heure dans la voiture il faisait son mignon garçon. Sa tête à définitivement besoin d'un ajout de mémoire 128 go au moins tship.



Moi - Me parle pas comme ça deh ! Je suis pas ta chaussette malpropre moi Tship ! Il est fou lui ! Tu sais qui je suis mon pote ?


Je le regarde trop mal en le pointant du doigt et l'agitant dans tous les sens. Il s'empare de mon doigt qu'il écrase de ses grosses mains. Dieu du ciel et de la terre sa tue mamamia ma main qui fait des plats magique. Un bête de fou l'homme là. Parlez à votre ami s'il vous plaît parce que je vais le finir moi. Il me connaît et demi seulement orh. Il est peut-être certifié par la street mention bsartek félicitations mais dites expliqué lui la folie d'une femme enragé.


Reza - Rentre dans la voiture Rokia ! Je vais pas me répéter une deuxième fois la putin de ta race ! Je suis pas ton poto moi ! Quand je parle tu t'exécute ok ?


Moi - T'es cher un baisé toi ma parole..


Je me stop dans ma phrase à l'entente d'un bruit de moteur sortit de nulle part rugissant. La voiture venait de se garer à contresens en face de celle de Reza. En un mouvement de ses bras qui entourait à présent mon corps, il me porta fermement contre son torse. J'eus à peine le temps de me débattre que je me retrouve projeté sur la banquette arrière. La portière claqua d'une violence la seconde suivante et se suivis d'un mini bruitage sous forme de signale dans mes oreilles. Je reconnais ce bruit, c'était similaire à celui qui se produit lorsqu'il déverrouille sa voiture avec les clés. Le batard venait de m'enfermer dans sa caisse puis j'avais terriblement mal au articulation dû à la manière qu'il m'avait jeter sur le dos contre les sièges arrières. J'essaye de me relever avec difficulté et arrive à voir à travers le pare-brise. Reza était accompagné d'un mec du même gabarit que lui et le ton avait l'air de monté entre les deux.

Jusqu'à ce que mon frère nous sépare - Chapitre [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant