Partie 13

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J'avais compris que c'était le pote de mon frère Jaïr. Ils se battaient mais je pouvais rien voir parce que j'étais encore allongée au sol. J'avais trop mal aux articulations une dinguerie.
Je bougeais dans tous les sens pour essayer de me lever mais j'avais plus de pêche. C'était horrible.


Jaïr s'approche de moi et me tire pour me lever mais je lui fais signe que j'ai mal partout. Il me porte alors dans ses bras et me ramène à une voiture. J'osais pas ouvrir les yeux, j'étais encore sur le choque. C'était tout nouveau pour moi tout sa, j'étais pas habitué à autant de violence. Quand je vous dis que je vivais dans mon monde. J'étais vraiment sérieuse puis dans ma tête, je cogitais et la douleur n'arrangeait rien. Mon cerveau jouait des morceaux pour ne plus y penser. Jaïr avait démarré la voiture depuis un moment déjà mais j'étais trop concentrée dans les pensées. Je regarde le paysage et commence à reconnaître cette partie de ma ville que j'aime tant. Celle où j'habite c'était l'Upper East Side rien avoir avec l'autre Atlanta si vous suivez. On voit vraiment le contraste des choses. Il roulait dans un silence de plombs, et sa m'arrangeait plus qu'autre chose. Il était concentré sur sa route. Rien n'était sorti de sa bouche pour me consolé encore moins me changer les idées.













Un mois plus tard..
J'avais reçu pas mal d'appel de Reza auquel j'avais ignoré. Les filles pareillement pour moi ma vie avait changer depuis ma rencontre avec eux. J'avais le besoin de retrouvé l'ancienne tranquillité de ma vie même si elle restait ennuyante. Je sortais plus de chez moi, déjà que ma vie était nulle. Elle l'était encore plus que d'habitude. Mon frère était soulagé de me voir enfermé. À vrai dire, lui, ça l'arrangeait bien que je ne sorte plus. On avait pas abordée le sujet sur ce qu'il s'est passée. Son pote a dû tout lui raconter évidemment. Puis un soir j'étais retombée sur cette musique des larmes étaient tombées sans m'en rendre compte et je me disais que j'avais pas de quoi me plaindre. Cette musique me rappelle toujours comment dans le monde, il y'a tellement pire. J'aime trop, puis ça m'arrive souvent d'écouter le silence des mosquées. C'est magique comment ça apaise mais pas autant que quand je fais mes prières..

(Real life : Je sais pas si vous connaissez mais normalement obligé vous connaissez putin je devais avoirs 14 ans quand ma sœur m'avait fait écouter et j'avais pleuré sur le cou c'est tellement réaliste.)

Entendez vous ces cris, ces cris de haine
Venant d'un pays massacré, torturé, privé de ses droits
Pour un simple mot, la ilaha illa Allah
Sans aucune pitié, ils démolissent les quartiers
Torturent nos enfants
Brûlent nos mosquées, sans aucunes raisons, sans aucune pitié
Parce que t'es musulman
Oh cris de Bosnie, Oh cris de Bosnie, Oh cris de Bosnie
C'est l'histoire d'un peuple massacré
Oh vous frères, qui vous battez
Ne perdez pas, pas espoir, viendra le jour, le jour du jugement
Où éclatera la justice d'Allah
Oh vous musulmans, ne les oubliez pas
Ne les négligez pas, faites un geste pour eux car Dieu vous voit
Il vous jugera sur ce crime là
Oh cris de Bosnie, Oh cris de Bosnie, Oh cris de Bosnie
C'est l'histoire d'un peuple massacré
Ils se font torturer, ils tuent nos enfants, violent nos sœurs
Sans pitié, sentiments, sans aucune raison, sans aucune pitié
Parce que t'es musulman..










Bref, ma vie était particulièrement très calme, banale et c'était mieux ainsi. Puis mon frère m'avais appris que y'a un bâtiment entier dans une cité qui avait pris feu et que du coup les jeunes était déchaînée. De nombreuses victimes, puis les pompiers avaient pris plus d'une heure à arrivée. Les flammes étaient assez violent, il y'a eu pas mal de victime. Apparemment, énervé, triste et en colère les gars de ce fameux quartier avait répliqué. Deux chauffeurs de bus ont été les victimes donc le bus ne passait plus. Des voitures vandalisées et brûlés un peu partout dans la ville pour exprimer leur mécontentement. Les chauffeurs avaient décidés de grevés jusqu'à ce que la situation reviennent en place. C'était la grosse merde en gros dans la ville, limite la guerre. Puis toujours la même, au lieu de s'en prendre au réel responsable c'est toujours nous les souffrants qui souffre. C'est vraiment ça qu'on leurs reproches puis y'en a certains qui vont retrouvées la voiture de leurs darons dans le lot. Ils vont se sentir bien bête parce c'est sûrement pas l'Etat qui va faire quelques choses.



Jusqu'à ce que mon frère nous sépare - Chapitre [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant