Zayane et Ortense était venue avec des mecs de leur ville et cité d'Ortense mais je l'ai salement remballé et demandée de dégager de chez moi.
Elles comprenaient pas pourquoi évidemment mais je m'enfoutais royalement. Je veux plus d'elles dans ma vie, d'eux tous. Avant qu'il arrive ma vie était certes monotone mais au moins aucun problème.J'étais dans mon lit, mangeait mes chips plantain Mister Oh la base mes sœurs et frères renoies. Mon remède miracle ou pas. Je suis le genre de personne qui pour fuir ou éviter de pensée aux problèmes les cèle dans la bouffe. J'avais demandée à mon frère de m'en ramener plein pour soigner ma haine. J'avais rien dit à mon frère en vrai j'avais trop peur des représailles. N'oublions pas que la ville où j'habite c'est la jungle certes je suis dans les beaux quartiers mais sa me fait flippé. J'ai pas envie de perdre mon seul pilier sur cette terre. Fousséni n'avais pas trop grillée quelque chose bonne comédienne que je suis et tant mieux. Assise au mini balcon de ma chambre, je réfléchissais à ce que j'allais faire.
Prévenir Reza ? Non, lui m'avais volontairement mêlée à ses histoires de schlague.
Plus confiance !
Raconter tous à mon frère ? Je sais qu'il ne réfléchira pas 1 secondes avant de faire quelques choses et je veux lui éviter le pire.
La nuit porte conseille. J'ai réfléchie toute cette nuit adossé au petit mur de mon balcon, j'ai pas réussi à fermer l'œil. J'étais traumatisée, je me sentais plus en sécurité tant que cette histoire n'est pas réglée.
Je sort du balcon et regarde l'heure sur le petit réveil de ma table de nuit. Il m'affiche 7:00 du matin. Je rentre dans douche et me brosse uniquement les dents.
J'ai décidée d'aller porter plainte contre mes agresseurs, la seule bonne chose à faire. Je laisse un mot à mon frère pour lui dire que j'avais un entretien à l'autre bout de Paname à Trappes. Pour qu'il trouve pas bizarre que je me lève aussi tôt. Je me regarde dans ma glace, j'avais des cernes de fou aux bords des yeux. Puis, des traces au niveau de mon cou visible quand on regarde de très près. J'attache mes braids en un grand chignon de tresse en deuspy. J'enfile rapidement un pantalon tailleur, un col roulé et ma veste en cuir. J'attrape mes mocassins et sort de chez à vive allure en direction du commissariat.J'attends le bus qui me ramène près des lieux. Il y'avait quelques jeunes posés en face insultant les poulets qui retenait apparement leurs potes dans leur locaux sans raison.
J'allais pour rentrée dans le poste de police quand une grosse main noir tient la porte m'empêchant de rentrée. Je lève les yeux vers lui et découvre un renoi crâne rasé boule à z comme kaaris, un jolie visage et une belle barbe très garnies. Il me fait un gros sourire que je ne réponds pas. On se connaît pas faut pas rêver.
Lui - Ta pas un 06 ?
Moi - Non. Laisse moi rentrée.
Lui - On dis s'il te plaît Siriki ma jolie.
Il avait un prénom burkinabé en plus. Rare et étonnée, je fuis son regard. Je me reprends en oubliant pas mon objectif ici.
Moi - Je récapitule tu me bloque le passage pour rentrée. Tu m'importune avec ta vielle drague de clochard. Pour finir, tu me demandes de te dire s'il te plaît alors que je te doit rien.
Lui - C'est moi que tu traite de clochard ?
Il se pointe du doigt et s'approche de moi. Ses potes se ramènent et m'entourent tous. Il devait être une dizaine, quand la porte du commissariat s'ouvre sur un keuf. Il détourne tous leurs regards sur le policier puis reviens sur moi sans le calculer. Le policier se rapproche alors de nous et leur cri de s'éloigner au risque de se faire interpeller. Il m'escorte à l'intérieur du commissariat, mon coeur battait à une vitesse qui est vide redescendu une fois à l'intérieur.
Des loups disait mon frère..
J'ai décidé à partit de ce jour d'arrêté d'ouvrir ma bouche à tout vas. On sait jamais de quoi sont capables les gens dans ce dé-mon. Le policier contrôle mon sac et me dis de patientez dans la salle d'attente. Il y'avait du beau monde à cet heure, j'imagine qu'il ne se repose pas dans cette ville.
3 heures plus tard j'étais encore dans la salle d'attente. Des personnes te fixent, d'autres sont dans leur téléphone, d'autres regarde dans le vide, d'autres sont effrayés. 1 heure plus tard, mon tour viens enfin, on me demande ma carte d'identité et relève des informations supplémentaires sur moi dans l'ordinateur fait à cet effet. On m'accompagne ensuite dans une salle ou un agent était installé en face de son ordinateur. Il me pose des questions précises auquel je réponds sans soucis. Il me demande ensuite si j'avais des preuves de ce que j'avance, je baisse alors mon col roulée. Il me dit qu'un de ses collègues va s'occuper de ça de suite et voir si les empreintes sont encore utilisables. Il valide le tout puis me demande de suivre son collègue ce que je fais. Une fois terminé, il me donne des feuilles à lire et signée validant les faits avancées pour Effraction et agression.
Je sors enfin du commissariat le poids un peu plus léger, je me dirige vers l'arrêt de bus. Je l'attendais, je l'attendais avec impatience. Il venait dans longtemps, j'étais pas tranquille parce que il y'avait un autre groupe de mec posée sur des gova pas loin.
Je me lève à pour me cacher derrière l'abri bus pas très rassurée. Quand j'entends une embrouille de gars dans le trottoir en face de moi. Cette voix, je la connais très bien, même trop bien pourtant je ne l'avais entendue que très peu dans ma vie. Je lève les yeux et le voit plus que jamais énervé contre son amis ou plutôt ce qui s'apprêtait à devenir son adversaire.
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Jusqu'à ce que mon frère nous sépare - Chapitre [1]
Ficción GeneralPour tout le monde l'amour rime avec jusqu'à ce que la mort nous sépare, le notre était écrit autrement...jusqu'à ce que mon frère nous sépare. No Copyright ©