Jusqu'à ce que mon frère nous sépare - Chapitre [1]

Partie 19

Le tribunal de Bobigny..Lettre du tribunal ?
Cette histoire devient flou pour mes petits yeux d'enfants. Lahila on est pas dans un film, c'est peut-être rien de grave un accident, ou peut-être bien que c'est lui qui s'est fait agressé. Toute les idées farfelues traversait mon esprit alors que j'avais la lettre répondant à tous mes suspicions. J'ai juste à l'ouvrir, mais si je l'ouvre et monsieur rentre demain comme prévu. Il va me taper wAllah puis non pas exactement, c'est un petit mot tapée.

Pourquoi faut toujours je sois aussi fragile ?

Ortense a raison à force de vivre dans mon monde de paix, je finirais bouffer un jour. Je suis habitué à que tout soit rose, que l'éventualité que tout soit noir et blanc me fait peur.

On s'en fou, kesta Rokia tu trempe tes cookies dans ses larmes ou pas ? Ouais, ouais. Allez déchire, déchire.

Je sais pas vous mais on se donne du courage comme on peut deh.

Je décolle la lettre doucement pour l'ouvrir et pouvoir la recoller mais maladroite que je suis elle se déchire sur le côté. Allez force à moi, je la déchire en un seul coup, elle ressemblait plus à une enveloppe. J'étais à coup sûr foutu pas de retour en arrière pour ma petite gueule. La feuille à l'intérieur avait faillit prendre chère aussi. Je suis pas douée, je suis pas douée, il est temps de prendre des cours en effet. Je déplie la feuille et mis rapidement les premières lignes.

Ceci est une lettre de rappel concernant votre procès en date du 14 février...

Je me stoppe et jète la feuille sur la table. J'en ai assez vue, je vais me confronté à lui telle une grande. T'es née baltringue, tu meurs baltringue, je n'en pas une alors cette fois, je lui tiendrais tête coûte que coûte. Je reprends la lettre pour relire l'intégralité et beug sur la date du procès.

C'était la date à laquelle, mon frère m'avais laissée le fameux message disant qu'il part à Amsterdam pour 5 jours. Tout s'explique J'étais vraiment plus qu'inquiète, pas de panique, faut juste je trouve son pote Hibou l'oiseau. Non, pas possible, impossible pour ma seule personne de me rendre dans l'autre Sevran. La dernière fois, on m'avait pas ratée et je m'en étais sortie.

Et si cette fois, je m'en sort pas ?

Pourquoi je me prends la tête ? J'ai un allié avec moi cette fois. J'aurais qu'à demandée à Reza de m'y accompagné au cas où sa dégénère. Il n'est pas non plus Superman mais il fera l'affaire. Je pesais le pour et le contre assis sur le sol de ma cuisine. Zayane, Baky et Ortense peut aussi bien faire l'affaire. D'un autre coté, avais-je le droit de le mêler à mes problèmes. Je ne pense pas. J'attendrai sagement que mon frère se pointe demain ou si ce n'est le jour d'après. Je suis pas faible mais faut être réaliste des fois, je vais pas me jeter dans la gueule du loup et pas envoyée avec moi les seules personnes encore présentes pour moi à l'heure actuelle.

J'allais consulté les horaires de la prières, oui, je le dit pas mais je la fait. Ses derniers jours, j'avais pas consulté parce que j'avais plus rattrapé qu'autre chose.
Vous savez le calendrier ou y'a tout les horaires de prières qu'on prends au Boucher du coin.
Je l'avais mis dans un coin éclairé pour avoir la vue dessus mais je remarque qu'il avait été arraché. Mon frère avait arrêté la prière depuis la mort de mes parents ce qui l'empêchait pas de m'encourager à la faire. Il faisait le ramadan alors qu'il faisait pas la prière. C'était une sale mode qui se répandait et qui l'avait touché aussi. De ce fait, je le vois très mal l'arraché au mur en quel honneur l'aurait-il arraché alors qu'il savait son utilisation pour moi.