Partie 31

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Je raccroche le téléphone sans fait exprès, j'étais trop en état de choc pour caler ne serais-ce qu'un mot. Mes yeux tourbillonnaient, ma gorge s'était asséché comme si je venais de me réveillé le matin, le stress s'était emparé de mon corps. Je savais que je n'avais rien fais si ce n'est ouvrir cette satanée porte conne que je suis. Il n'y a aucune chance que ce soit un facteur qui soit venu le poser devant ma porte. Pour des aussi gros cartons, il se doit d'au moins me le donner en main propre ou me proposer une récupération dans les points en cas d'absence. J'ai été une fervente acheteuse en ligne donc je sais de quoi je parle. Quoi qu'il en soit, j'avais cette peur horrible..Confuse et dans l'incompréhension totale. Entre nous, mon frère n'est pas un idiot de première pour faire livrer de la drogue chez nous et à mon nom en plus. Non. Impossible. Le mieux était de garder le silence comme il me l'avait bien dit. Qui sait ce qu'un traite mot de ma part pourrait me causé à moi, mon frère ou n'importe qui d'autre.





Policier 1 - Votre téléphone est une pièce à conviction jusqu'à nouvelle ordre.





Il me le retire des mains et le met dans un sac zippé. Ok. On me demande pas mon avis, au moins c'est clair, net et précis. Il commence à vouloir fouillée les lieux ou plutôt retournée notre maison une nouvelle fois.





Moi - Vous avez pas le droit, vous n'avez pas de mandat de perquisition. Tship.




Policier 1 - On est France, on a tout les droits. Je vous conseille de ne pas aggravée votre cas prise en flagrant délit. Avec ce que nous tenons sur vous, aucune méthode nous sera reprocher.





Tship. Il se prends pour qui lui, il mérite même pas que je l'insulte son mono-sourcils inversés est déjà une. Je tourne le regard pour ne pas voir le cauchemar qu'ils vont semés dans la maison que je frotte matin/midi/soir tous les jours.

Bataradé cochon nassarah manydnebiiga de zaannre..

Policier 1 - Pardon ?

J'avais peut-être parler trop fort..

Il me regardait les yeux tout ronds aussi rond que Némo belek il croit je lui ai jeter un sort. Quand je suis trop énervé, je commence à taper ma langue maternelle instinctivement. Je sais pas mais des fois je perds le contrôle. Certes mes yeux ne voient pas le chantier mais mes oreilles entendent très bien leur boucan.

Il s'approche de moi, m'attrape les deux mains jointes pour ensuite les mettre derrière mon dos. Je sens un lourd métal autour de mes poignets et le cliquetis qui suit celui-ci. J'avais compris qu'il venait de me menotté, un gout amer et désagréable dans la bouche, des frissons pleins le dos, le regard pensif. Jamais je n'aurai cru voir ce jour arrivée, au grand jamais comme quoi on ne peut-être sur de son destin. On ne peut-être sur du lendemain, la seule chose à laquelle je pensais à cet instant était lui. Je pense que j'ai pris la meilleure des décisions pour lui, la preuve encore une fois. Il est mieux ainsi qu'il reste mon secret éternellement..

Moi - Je suis accusé de quoi ?

Cette question me trottait dans la tête depuis un moment et il fallait qu'elle sorte. C'est quand même la moindre des choses de me le dire mais aucune réponse de leur part. Il me regarde comme si j'avais posé une question idiote. Tship.
A la sortie de chez moi, je pouvais pas m'empêcher d'avoir honte en sortant devant mes voisins même si je n'ai rien fait. Il n'y avait que le voisin et la voisine d'en face en compagnie de petits-enfants et un peu plus bas dans ma rue des passants s'étant stopper pour regardé le spectacle.










Jusqu'à ce que mon frère nous sépare - Chapitre [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant