Ça va méchamment mal dans sa tête à elle. Je cherche pas à comprendre le pourquoi du comment de ses paroles et lui saute dessus. Je veux être bien gentil mais wesh ??! Elle m'insulte, essaye de me fracturé et m'humilie en pleine rue parce que oui c'était pas la rue à sa mère. Tout les passants avaient entendus son coup de gueule. J'espère secrètement qu'il n'y a personne connaissant mon frère dans les parages..Sinon..oh..j'ose même pas imaginé mon enterrement.Un dialogue de sourd bourré d'injure, de paroles incompréhensibles, regard meurtrier suivit notre face à face.
On se battait se donnant des coups violent de tout les côtés. Le visage, le ventre, les côtes, les jambes tout y passaient moi c'était pour ainsi dire la première fois que je me bats. Elle avait largement le dessus sur moi, l'habitude de se battre de son jeune âge pouvait se sentir. On peut facilement le capter l'expérience. Expérience ai-je dit ? Bon je vais trop loin en fait on cherche des justifications comme on peut. On a pas tous Wonder woman en nous, celles qui se disent intouchables sont bien des menteuses.Ezzahra - Touche pas mes cheveux Salope !
Comment vous dire que je m'en battais les cils frère. Je continue à lui tiré les cheveux en arrière pour maximisé les chances de la faire tomber. C'est pas mon dos, c'est pas mon problème tu la chercher maintenant faut tout assumé.
Des personnes se stoppaient pour regarder sans oser intervenir. Tu peux te faire battre à mort dans la rue personne ne lèvera le petit doight. J'avais vu une étude sur cette question et beh dites vous bien qu'il n'y a qu'une chance sur tout le nombre de personnes qui pourrait être présent soit une personne. D'un côté tant mieux pour le coup quand t'es dans le feu de l'action sa nique tout une intervention. À cela s'ajoute d'autres qui nous filmait comme si on était des phénomènes de foires ou des nouveaux animaux découvert ou encore un match de catch féminin en direct.
De longues minutes s'étaient écoulés, on voulait pas s'arrêter jusqu'à ce que mort s'en suit d'une de nous deux. J'avais le nez qui saignait de ce que je sentais et voyais, elle avait des griffures et bleus rougeâtre sur le visage, peut-être bien aussi son corps mais impossible à dire puisqu'elle portait un sweat manches longues. Dans mon cas, c'était pas aussi minime parce que je sentais que j'allais avoir un oeil au beurre noir vu la douleur que j'avais à cet niveau et d'autre douleur qui commençait à apparaître.
[..]
On s'était stopper à bout de souffle toutes les deux se regardant choquées de l'état de l'autre. Oui, je pense que ma tête devait être aussi critique que la sienne malgré le fait qu'on ne voyait pas mes bleus. Des bosses avaient dû se créer par ailleurs. Elle respirait fort tout comme moi, à même le sol. Sur l'instant, c'était pas ce qui gênait le plus mais probablement la situation en elle-même. J'avais envie de rire mais en même temps, il n'y avait rien de drôle. On était comme deux dégénérés en soif de sang poussée par la haine. Elle se touchait le visage et le corps pour détecter les endroits où elle était susceptible d'avoir des marques de mon passage. Quant à moi, je me suis recroquevillé sur moi-même un moment pour ensuite adopté la technique de se tenir le nez compressé en l'air le temps que le sang arrête de couler. Quand je l'entends sangloté, puis reniflé discrètement mais pas autant que ça puisque j'entendais. Je doute que ce soit simplement notre bagarre qui l'a fasse fondre en larme. Ma tête me disait de pas la calculer mais mon cœur me disait autre chose.
Moi - Ça va ?
Tout ce que j'avais réussi à sortir comme mot de ma bouche. Ce qui est déjà très bien en soit. Vous allez dire à quoi je joues à faire la meuf pleine de compassion alors qu'elle a voulu ma peau. Moi-même je sais pas, je suis comme je suis waye.
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Jusqu'à ce que mon frère nous sépare - Chapitre [1]
Ficção GeralPour tout le monde l'amour rime avec jusqu'à ce que la mort nous sépare, le notre était écrit autrement...jusqu'à ce que mon frère nous sépare. No Copyright ©