Artiste? Je crois

Chapitre 9: la chute de la lune

Je suffoque , ma vue se noircit et ma gorge commence à sécher .Moon. Son nom . Comme Ben Moon. Est ce que c'est une malédiction? Je ne sais pas .est ce que c'est ce que je mérite? Je n'en suis pas si sure.est ce qu'il a du être si beau? Tout simplement non. Pourquoi m'infliger un tel malheur?Peut être même qu'après ceci je trouverai tante Lise-la mère de Ben- faire du Jogging devant mon appartement - puis-je préciser que ce qui est anormal ce n'est pas qu'elle soit à Chicago mais qu'elle fasse du sport-

Je tends ma main vers mon sac à main mais à cause de mes mains qui tremblent je la renverse complètement sur mes pieds . M****. Je met mes mains sur mon visage , et essaye de me calmer. Ceci était un grave échec. Je lève les yeux vers Jason qui me regarde en fronçant les sourcils. Ne pouvant pas bien articuler, je sors que quelques mots , et espère qu'il comprenne:

-je...j...la ..boiiiite..tte..orrraa...orange, sortis-je à peine

Allellujah ,il a compris. il regarde le contenu renversé de mon sac puis quand il retrouva la petite boîte , enfin,il prend mes mains. Des frissons à ce moment précis traversent tout mon corps passant par ma colonne vertébrale pour Déclencher la fête dans ma cervelle. Oui , je ressens les globules rouge crier à l'aide et vomir dans mon coeur, par excitation. Il me verse dans la main quelque pilules que j'avale directement .que les médicaments réagissent , prend du temps comme d'habitude , avant de m'envoyer vers le monde d'Oz.pendant cette petite période je suis restée penchée , la tête sur les cuisses à souffler comme un scooter jusqu'à ce que je ressente mon coeur se calmer ainsi que ma respiration. En tournant la tête vers Jason , je vois son regard inquiet rivé sur moi.

-ça va maintenant?

-oui...et bein...merci pour m'avoir raccompagné, repondis-je gêné

Après cette brève réponse , je range mon sac de la même vitesse et glisse à travers la portière afin de filer vers la porte de l'immeuble telle une coyote . À l'intérieur je m'adosse contre la porte et souffle un coup. J'ai l'impression d'avoir fait le trajet en espace parce que ce n'est que maintenant que je ressens mes poumons se gonfler et se rétrécir . J'aurais pu être tuée! Qu'est ce qui m'avait pris d'accepter? J'aurais du juste lui coller un roulement d'yeux et le laisser partir pour se réchauffer de ce coup de froid.mais non mademoiselle Freddy la vache mouillée ne pense qu'aux crapauds qui pourrait dévorer la peau morte de son orteil. En fait, je ne crois pas que c'est le moment de penser à ceci parce que je commence déjà à voir des rats danser le flamingo devant moi. Les effets secondaires de mes médicaments ne sont pas ce qu'il y'a de mieux pour infliger à quelqu'un. Je monte les escaliers en ignorant le fait que des poils commencent à pousser sur celles-là puis je prend les clés de sous la moquette d'entrée de mon nouveau domicile comme prévu,ouvre la porte et laisse mes pieds me guider à travers la route du paradis vers le lit douillet posé devant moi . Je ferme les yeux puis me laisse emporter par la fatigue et le mal de tête causé par les mentos du démon-les médicaments-

2 heures plus tard

Je me réveille engourdie et je me masse le crâne pour rester éveillée et ne pas me rendormir comme une tortue hibernante . Je rattrape mon téléphone et me rend compte que c'est 17 heures et je n'avais toujours ni déjeuné ni dîné . Mon estomac gargouille et me pousse à me mettre debout . Puisque je n'ai pas eu le temps de faire le tour de ce petit appartement quand j'y suis arrivée, je décide d'en faire un.il était comme je l'ai prévu. Il possède une cuisine ouverte aussi vieille que ce qu'il y a ici , un peu plus loin est posé le lit et devant celui ci une petite table accompagnée de 3 chaises .et ce qui donne le charme à ce petit studio c'est la grande baie vitrée qui repose devant tout ceci qui est dans un sale état vu le temps qu'a passé cet appartement sans être habité. Je marchais devant le plan de travail de la cuisine quand je remarquai une petite feuille devant la porte. Je la prend entre mes mains et y vois écrit d'une écriture fine et bien arrangée.

J'ai laissé vos bagages avec votre voisine puisque vous les aviez oublié et vous n'ouvriez pas la porte . Je souhaite que vous allez mieux.
P.s: petit conseil , ne faites plus confiances aux étrangers, surtout avec vos fringues . ;)

Je ne sais pas si ce sont les hormones qui me brouillent les pensées ou le petit smiley à la fin , mais j'allai exploser de colère . Comment ose-t-il se moquer de moi ainsi? Même aveugle, il pouvait voir à quelle point j'étais gênée et honteuse quand j'ai perdu les moyens devant lui. Il doit comprendre que ça n'est arrivé à ce moment précis que parce que je ne pouvais pas tout controller. Et puis , même lui a osé laisser mes bagages avec une étrangère , alors pourquoi me faire la morale quand il a fait la même chose que moi? En plus ce sont MES bagages pas les siens. Je fais les cents pas pour calmer la chaleur qui monte en moi et essaie de mon mieux de ne pas laisser sortir un cri. C'est là que j'entends quelqu'un toquer à la porte . Je l'ouvre sans attendre, et vois devant moi une femme asiatique en lunettes. Elle est d'une petite taille avec des cheveux noirs lisses et courts, affichant un large sourire sur ses lèvres avec une frange lui arrivant jusqu'au niveau des lunettes.Elle est d'origine asiatique ça je l'ai remarqué mais je ne puis préciser d'où parce que la dernière fois que j'y ai pensé , je ne sais toujours pas la différence entre un japonais, un coréen et un chinois. Elle se débatte à soulever mes bagages alors je décide de lui offrir un coup de main .

- merci, moi c'est joanna votre nouvelle voisine vous pouvez m'appeler jo si vous voulez, me dit-elle une épaisse accent dans sa voix et en me tendant la main.

Je pris sa main et repond en même temps: moi c'est Ellie , ravie de vous avoir rencontrée, dorénavant je crois que ça sera mieux qu'on se tutoie .

-je crois bien moi aussi, un jeune homme a déposé vos sacs chez moi en m'informant que tu t'es installée ici et m'a demandé de vous les apporter quand tu toqueras chez moi mais quand j'ai entendu tes pas , je l'ai trouvé préférable que je vous les apporte moi même.

-merci beaucoup , c'est très gentil mais tu aurais pas du

-voyons , c'est normal . Si jamais tu as besoin de quelque chose , je vis derrière la porte juste en face de la tienne donc n'hésite pas de me demander de l'aide dans quoi que ce soit.

-merci , c'est tout ce que j'ai à dire, répondis-je avec un sourire .

-ce n'est rien . Bon bein je te laisse découvrir les parages

Elle se retourne pour partir mais je la retiens avec mes mots:- à propos de ça, je ne sais toujours pas par où me diriger, et j' ai vraiment. Vraiment faim.

Apparemment elle était bien ravie de trouver quelqu'un avec qui sortir. Elle nous a amené à un petit restaurant qui sert des hamburgers pas très chères mais dont les saveurs explosent vite en bouche. Pendant cette sortie, j'ai appris à la connaître un peu. C'était une japonaise, et elle a du passer la moitié du temps à essayer de me montrer la différence entre les japonais , les coréens et les chinois. Quoi dire à part le fait que je n' ai littéralement rien pigé. Elle était plutôt sympa et possédait le même sens d'humour que moi ce qui permettait de faciliter la communication entre nous deux. Je l'aime bien , je crois qu'on va passer du bon temps toutes les deux. J'ai appris qu'elle a décidé de s'installer ici à des milliers de kilomètres de sa famille à l'autre bout du monde, pour réaliser son rêve de rédactrice dans une magazine de mode. La mode, je pourrais vous dire qu'elle n'en manquait pas. Ce n'était pas question d'argent qui l'en empêchait au début mais la désapprobation de ses parents .ils étaient super attachés aux traditions et souhaitaient que leur fille unique trouve place dans une école majestueuse comme Oxford , Harvard ou Yale. Mais à la fin , ils ont acquis . J'étais vraiment contente pour elle même si ça ne faisait que quelques minutes qu'on s'est rencontrée. Je lui avais raconté la mienne aussi mais sans lui parler de ce qui s'est passé pendant la route , ni de Ben.

À la fin de notre repas , nous sommes revenues directement à nos appartements. Après l'avoir brièvement saluée, je me suis mise en pyjama et m'endormis essayant d'oublier cette journée tout sauf non-chargées

C'est fou combien d'actions pourraient exploser au cours d'une seule et unique journée.

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me revoilà mes petits fraisiers à moitié existants, avec un autre chapitre.j'ai pris un peu de retard mais je voulais m'excuser pour ceci et ce qui s'en suivra pour les deux semaines â venir. Il y a les exams qui commencent ce qui dit concentration ultime.j'espère que comprenez. Pour finir , j'espère que cous avez bien aimé , n'hésitez surtout pas de laisser des commentaires et de petites baleines toutes mignonnes