Chapitre 7:sous la pluie

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We only believe the lies we wish were true.( on ne croit que les mensonges qu'on voudrait qu'ils soient vrais )

Au début ,il refusait de s'arrêter mais en vue de la piteuse état où je suis , je crois qu'il s'est décidé que c'est préférable pour ses oreilles et sa voiture de me laisser sortir . Il arrête la voiture et j'ouvre simultanément la portière pour sortir et laisser l'air rafraîchissant s'engouffrer dans mes poumons pour refroidir le moteur R4 inséré dans mes entrailles.

Inspire, expire , je me remémore ce que m'a appris mon psychologue pour me calmer dans des cas tels que celui ci . Je sais qu'il essaie de me parler , de s'excuser mais mes oreilles avaient mis en place une barrière automatique qui se referme en entendant des foutaises. Comme l'ai je fait remarqué , mon corps a des réflexes contre ces situations là , puisque ma tête a un radar qui détecte l'approche d'un prédateur dans mon champs de vision ce qui intensifie l'adrénaline dans mon corps et je fais un détour phénoménal qui pourrait faire trembler les fesses de la terre si elle en avait. Quand à ma bouche elle émet des sons pour faire fuir l'ennemi comme :va t en , stop , tu me fais pitié ... Et mes mains se rangent en croix les protégeant des caresses redoutables du prédateur . Oui , on vit toujours dans la jungle sans nous en apercevoir , vous venez de découvrir l'effets secondaire de la verité : explosion intestinal

Mais enfin, il cède et part loin. Je ne sais pas ce qui m'a pris , à quoi j'ai pensé , mais me voilà, seule au milieu de la route avec ma valise déformée. En y pensant , je n'avais rien d'autre à faire que de m'enfuir. Comment pourrais-je rester avec lui alors que la vérité tranchante vole dans les airs ? Alors Que ses excuses vides essaient à contrecoeur d'entrer dans mon esprit et jouer des tours avec? La seule façon pour que je les accepte ce sera la pitié, et je refuse de bâtir une relation avec comme base , la pitié.

Après la disparition de sa voiture de mon champs de vision, j'éclate en sanglots . Larme après larme ruisselait sur mes joues et leurs goûts salé s'empara de ma langue . Je n'y crois toujours pas , après tout ce temps , il a osé coucher avec ma meilleure amie . Mais en fait , c'est moi qui suis assez stupide pour avoir cru que l'inviter à l'accompagner à cette fête était une bonne idée. Comment j'ai su que c'était la nuit de la fête? Ah bein , c'était sa culotte pour les fêtes , même moi j'en ai une semblable . On les avais faites nous mêmes et s'était promises de la mettre pour chaque occasion spéciale .mais là, elle a perdu tout son charme.

Alors que je pleurais toujours , des gouttes d'eaux s'écrasaient contre ma tête, qui se transformèrent vite en une averse enragée. Maintenant je me noyais dans un mélange surprenant de larmes et de gouttes de pluie. Pourquoi maintenant? N'ai-je pas eu ma dose de malheur pour cette journée? Fallait-il vraiment que cela se passe maintenant alors que je n'ai ni de voiture ni de foyer ? Apparemment oui. Les joues toujours rosies -oui je peux les sentir enflammés à présent-,je lève mon pouce en l'air et attend que quelqu'un s'arrête .au début, la route était déserte , jusqu'à ce que je vois des fars s'illuminer derrière les gouttes d'eau. De l'espoir s'enflamma en moi , quand je vis la voiture s'arrêter et quelqu'un ouvrir la porte de celle ci. Puis devant moi , je vis un homme chauve en débardeur sur lequel s'était créée une auréole dégouttante autour du cou , je ne puis savoir si c'était de l'alcool ou de la sueur. Tant pis , je fonce directement dans mon discours .

- euh .....je ... J'ai besoin d'aller à Chicago mais je n'ai pas de voiture .est ce que ....vous pouvez m'aider ?...s'il vous plait .

-alors comme ça , la petite souris s'est perdue...me répond -il d'un ton narquois une forme bizarre prenant place sur sa bouche que je devine être un sourire

-je....pardon?? Je dis en haussant la voix d'un tout petit peu qu'il ne remarqua pas mon mécontentement .

-allez entre ma belle , on fait un dé....,il s'arrête d'un coup , il est en train de suffoquer. Alors que je commence à paniquer en voyant son visage tendu virer vers le rouge , un rôt écoeurant jaillit de sa bouche - c'est surement de l'alcool sur son débardeur - et il continue comme si de rien n'était: on fait un détour chez moi, et puis je t'emmène où est ce que ton coeur souhaite être ,accompagnant ses paroles de gestes dignes d'un homme saoule.

Je suis dégoutée de 1. Son haleine put tellement qu'on dirait que quelqu'un a organisé les funérailles d'un chat là dedans et 2. Celui que je croyais être mon sauveur a fini par être un pervers dégueulasse . La chance quoi. J'essaie comme même de m'en tirer avec politesse car seul Dieu sait ce qu'un homme bourré pourra faire.

- vous savez quoi ? Je..je crois que je vais juste attendre un bus , je ne voudrais sûrement pas vous déranger . Je dis ces mots là dramatiquement en accrochant un sourire qui va avec chaque parole .

- ah non non , je ne crois pas qu'avec ta belle gueule , tu pourras déranger quelqu'un -il avait toujours cette forme sur les lèvres

Je commence à paniquer alors je ne fis qu'agiter la tête de droite à gauche et répliquant des non .

-j'insiste , me dit il

Voyant que je ne bouge toujours pas , il ouvre sa portière en soufflant quelques paroles: je crois devoir me servir moi même . Comment ose-t-il aussi objectiver une femme et m'appeler ainsi. Mon côté féministe éclate en moi et je me prépare pour attaquer.

-allons ma belle , sois gentille et viens avec moi , il dit entre deux rôt et en tendant sa main pour m'attraper le bras , un geste que j'évite avec justesse.

-ne me touche pas !, ai-je répondu d'un ton plus sec que je ne prévoyais puis recule en arrière .mais je suis plutôt satisfaite .

Il me regarde en clignant des yeux comme s'il a vu un fantôme puis son expression de surprise se transforme en expression de rage. Je le sentais fumer de l'intérieur et j'en étais fière.

-maintenant la petite souris fait la rebelle hein? ...sache qu'on ne joue pas avec le chat s*****- non mais il n'arrêtera jamais avec ses métaphores venus de l'enfer des chiens qui font caca partout-

Il s'approche de moi en vacillant de droite à gauche et je recule davantage . Alors que je faisais un autre pas en arrière , je trébuchai à cause d'une petite branche et tombai les fesses en premiers. Je regarde le pervers devant moi , terrorisée. Me voyant si faible , il lève sa main en l'air pour que son coup atterrisse mieux sur moi. Simultanémant, je ferme les yeux. Je m'apprêtais à ressentir une douleur assaillante mais rien ne se passa , rien.

J'ouvre les yeux et vois quelqu'un de dos attrapant le pervers par son col dégueulasse contre la voiture, elle ,aussi dégueulasse que lui . Il lui donne un coup puis un autre et le fait tomber par terre. Le visage crispé et tout rouge , le pervers paraissait enragé au début mais en voyant le visage de l'autre il tressaille et son expression change immédiatement en terreur. Soudain, il se met debout d'un coup , entre dans sa voiture et s'enfuit .

Mon sauveur- oui cette fois pour de vrai- se retourne vers moi, et je reste bouche bée devant lui.c'est là que je pe rends compte qu'il pleut toujours parce que sinon je me serais enflammée devant lui.

Il avait des yeux bleu-Azur , des cheveux bruns brossés en arrière avec quelques mèches lui tombant sur le front,et par dessus tout cela, il était en complet. Je peux vous dire que je ressens la même peur envers les pervers qu'envers les hommes en cravates.
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Mes petits fraisiers!!je suis de retour avec un autre chapitre . Je crois que c'est celui la qui fait commencer l'histoire . Oui j'étais un peu en retard , mais je vous avais prévenu que ça allait être comme ça avec les études et tout, Bon pour finir cette N.A, n'oubliez pas des baleines et des commentaires. Merci pour avoir lu .que ce geste, me touche vraiment profondément.

Artiste? Je croisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant