Chapitre 10: le non-hasard qui nous rapproche

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2 semaines après
Je suis plutôt ébahie que ces dernières semaines se soient bien passées . Avec ma crise de dépression au début je n'étais pas prête à mettre un pas dehors, j'avais l'impression que mon rêve s'est écoulé avant même de commencer. C'est avec l'aide de Joanna et en pensant à l'argent déposé pour cet appartement que j'ai remis mon derrière debout et suis sortie dehors pour ma première journée .en ce qui concerne l'université , je me débrouille bien même si aller à l'université Stuart de management ne créait aucun enthousiasme en moi. Et je me suis déjà trouvée un emploie simple comme serveuse dans le même endroit où j'ai pris ma première bouchée du paradis des Burgers , au moins là-bas, je trouvais du plaisir à goutter ce qui reste des plats .

Je regarde la montagne de bric-à-brac devant moi , comment peut-t-il qu'un lieu aussi petit puisse détenir autant de bazars? Tout ce qui est devant moi doit revenir au dernier propriétaire ce qui veut dire d'il y a 40 à 50 ans. Ce matin, j'ai cherché ma feuille d'acceptation à l'université d'art de Chicago mais sans succès, pourtant je suis sure de l'avoir mise dans mon sac en venant ici. J'ai cherché vraiment partout même dans les coins qu'un cerveau humains ne pourra imaginer: entre les fissures des murs , en dessous des toilettes , derrière les tableaux...et c'est comme ça que je suis arrivée là devant les dégâts de mon ménage désordonné.je ne sais vraiment pas ce que je ferai avec tout ça, la seule idée que j'ai dont je pourrais me tirer des avantages c'est de tout présenter devant mon immeuble et les vendre à de prix hallucinants .mais avant, je devrai les trier, qui sais? Peut être je trouverai quelque chose d'intéressant qui pourrait m'être ce qui s'avère être plus compliqué que ça puisqu'une artiste ne jette pas du n'importe quoi aussi facilement.seule une artiste peut voir leurs valeurs et les possibilités présentés pour en fair une pièce d'oeuvre. Ça rend la vie dure . On me prend parfois pour une dingue en voyant les bouchons et les tickets que je collecte sauf qu'en fait je n'en suis pas une ,c'est juste que je sais qu'un jour j'y verrais quelque chose de formidable à créer , je pourrais regretter ne pas l'avoir gardée en en ayant besoin dans un moment de pur dépannage .c'est ça l'art et c'est ce qui m'est arrivé maintenant en remarquant un petit carnet en cuir marron enfoui derrière une dizaine de clous . Je le prend entre mes mains, l'ouvre et contemple les mots maladroitement griffonnés sur le papier fragile du carnet. Et sur la première page est écrit "propriété de Liam Joseph Collins " .

Avoir quelque chose d'aussi mystérieux devant moi , m'intrigue et l'envie de
Tout lire monte en moi comme une fusée mais quand je m'apprête à feuilleter les pages, la sonnerie de mon téléphone me fait sursauter avec le hit des spice girls:so tell me what you want , what you really really want , i tell you what i want what i really..., oui j'ai vraiment ça comme sonnerie.
Ne voyant qu'un numéro qui m'est inconnu je décroche en demandant:

-allô? C'est qui?

-bonjour,c'est bien mademoiselle Freddy n'est ce pas?

-je...euh , j'étais sur le point d'approuver mais il me coupa directement la parole

-c'est Jason, tu te rappelles de moi?

À l'entente de son nom , mon coeur bondit et je perdis les paroles.penses à quelque chose , pense à quelque chose

-euh..désolée mais est ce qu'on se connaît ?

Non mais qu'est ce qui me prend ?parfois je me demande comment je survis dans cette vie étant aussi stupide

- ah...donc vous n'êtes pas la fille qui a une obsession bizarre avec les poules et les licornes aux sabots holographiques? Je suis sincèrement désolé de t'avoir dérangée Dit-il d'un ton enjoué

Non mais de quoi il parle ce.... PURÉE,il a ma fausse carte visite. Ma manière pour tout repousser n'a pas vraiment fonctionné à ce qui paraît.

Artiste? Je croisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant