Finalement, il m'était tombé dessus le lendemain, alors que je venais tout juste de rentrer de mon escapade nocturne.
Il avait été mécontent en tellement de points, à ce moment là... Mais j'avoue avoir été légèrement trop épuisé pour tenter de raisonner avec ces paroles ponctuée d'insultes, d'autre pensées de liberté entravant mon esprit, comme ayant emprisonner celle de la veille afin de les conserver.
Lorsqu'il avait découvert que j'avais 'fugué', comme il l'a dit, il n'avait rien dévoilé à maman, parce que bien sûr il n'en avait rien à faire, mais s'était tout de même servit de cette excuse supplémentaire pour me faire plier sous la menace, en plus d'y ajouter une raison de hausser la voix.
Maman était de sortie avec des connaissances, et fort bien chanceux que je suis, le paternel n'avait rien d'autre à faire que de squatter la maison ...
Disons que je n'ai trouvé autre occupation que de m'enfermer dans la chambre, espérant que le temps passe, comme il est déjà passé et qu'il passera à jamais.
En temps normal, j'aimais vraiment passer du temps à ne rien faire, mais aujourd'hui il manquait quelque chose.
Un manque qui n'avait jusque là jamais fait irruption dans ma vie.
Comme Livaï.
Un manque qui m'avait surpris, qui me faisait peur.
Comme Livaï.
Un manque lequel j'avais peur qu'il prenne trop de place dans ma vie.
Comme Livaï.
C'était une sensation apportant tellement d'impuissance, comme s'il était à impossible de s'en départir.Pour tenter de combler ce vide, j'avais attrapé mon téléphone que je n'avais finalement pas utilisé la veille, avant de m'apercevoir que de nombreuses notifications occupaient la barre des tâches.
J'avais ricané légèrement lorsque je me suis dis que jamais je n'avais été aussi populaire, avec un total de 23 messages non-lus, principalement de deux expéditeurs : Armin et Mikasa.
Ouvrant l'application messagerie, j'ai attrapé les écouteurs, que je branchais par la suite à l'appareil, lançant une playlist.
Je m'installai sur le lit, constatant que la première qui se mis à résonner était une musique que j'avais depuis si longtemps, qu'il semblerait qu'elle logeait dans ma vie depuis toujours...
Iridescent emplissait l'espace m'entourant, bien que je sois le seul à l'entendre.
Au grès des accords de piano, je chantonnais l'air nostalgique avant de finalement procéder à la lecture des messages.Beaucoup de message d'inquiétudes.
Beaucoup trop pour quelqu'un comme moi, qui ne souhaite en rien qu'on s'inquiète pour lui.Parcourant rapidement leurs messages, deux principales émotions pouvaient en émaner.
L'inquiétude, bien évidemment mais aussi ce qui semblait être de la colère.Je ne pouvais que me répéter qu'un jour il comprendront à quelle point ils auront une vraie raison d'être en colère, face à tous mes mensonges incessants.
L'inquiétude provenait des premiers messages.
Évidemment, quand tu disparais mystérieusement, il y en a qui ne peuvent que se demander si tu n'as pas été enlevé par un serial killer.
Pas loin, je leur aurais répondu.Après quelques heures d'absence de réponses aux messages, c'était Mikasa qui avait commencé à me menacer, impliquant mes pauvres fesses si je ne lui répondais pas au plus vite.
Maintenant encore, j'hésite à le faire.
Je vais encore lui dire qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir.
Que rien ne s'était passé.
Que j'allais bien.
Bien sûr, j'irais répéter après ça les même arguments à Armin, bien plus sceptique parce qu'on ne disparait pas comme ça.
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ωhιτε dαrκnεss 『EreRiren』
Fanfiction"Chacun d'entre nous a des secrets qu'on préfère garder enfouis en soit. Cependant, un secret n'est jamais éternel." Mais il ne pouvait tout simplement pas le lui dire. Dans un monde où Eren n'est pas humain, où Livaï est le grand mystérieux et...