ωhιτε dαrκnεss 『EreRiren』

ㄨⅤ ◆ηεω sταrτεr

Ce fut glacé d'effroi que je m'étais retourné aussi lentement que si le temps lui-même s'était mortifié.

L'apaisement avait rapidement laissé place à l'épouvante.

Le martèlement du flux sanguin dans mes veines me parvenait jusqu'au tempes, marquant chaque demie seconde d'un bruit sourd qui s'accélérait à mesure que je pivotais vers la silhouette immobile .

À cet instant précisément, ce fut mon air de sot face au sien toujours aussi interdit.

Ce timbre de voix que je n'oublierais pas de sitôt semblait résonner entre ces quatre murs, et je ne pouvais rien changer à l'expression que je savais choquée sur mon visage lorsque je le découvris lui, adossé à la porte dont je n'avais manifestement pas entendu l'ouverture.

C'était désormais mon embarras face à son indifférence.

Il m'avait semblé une éternité depuis la dernière que je l'avais vu.

Ça ne faisait que trois jours...

Il tenait sa position alors que je n'osais bouger.
Chacun de nous deux se situait aux coins opposés de la pièce principale, le silence emplissant désormais l'espace entre nos deux êtres.

Qu'y avait-il à dire ? La dernière fois avait été un désastre total.
Des perles glacées me remontèrent le long du dos juste aux souvenirs de cette dernière fois.
Cette dernière fois qui s'était par déduction passée dans cette pièce même.
La dernière fois où ... il s'était senti obligé de prendre soin de moi.

Quoi de plus éprouvant que de devoir se rabâcher un mec incapable de se défendre, ni même capable de prendre soin de lui ?

J'avais du passer entre ces mains parce sue je n'avais pas été capable de le faire moi même.

Quelle plaie je devais être, surtout pour un gars comme lui.

Sur des centaines de types présents dans l'établissement, il avait fallu que ce soit lui.

Celui qui connaissait la plus grande vérité concernant les événements passés ces trois même dernier jours.
Celui contre qui je ne pouvais me cacher lorsque ses orbes glacées décidaient de me scruter jusqu'à en découvrir mes secrets les plus sordides.
Celui qui arrivait à ne pas me faire agir normalement.
Celui qui avait déjà assister à une de mes si fameuses 'crises d'anxiété', et avait encore une fois fini par s'occuper de la calmer.
Celui qui avait été capable d'apporter un peu de chaleur dans cette hiver corporel qui me glaçait les os.

Celui.. face à qui je me trouvais, et ne pouvais détourner le regard.
Il aurait pourtant fallut que j'interrompte cette fixation.
Comme s'il n'y avait rien de dérangeant à ce qu'on se retrouve dans cette position pour le moins inattendue.

Mais je n'ai rien fait.
Pour quelles raisons ?
J'étais juste pétrifié.
J'espérais encore que tout ceci ne soit qu'une hallucination.

Je ne parvenais à mettre un mot sur la quelconque émotions qui rythmait ma fréquence cardiaque.
Je ne savais pas si je devais me savoir soulager qu'il sache bien plus qu'un simple lambda, et donc qu'il ne me poserais pas certaine questions lesquelles lui avait déjà réponse, ou si j'étais effrayé à l'idée de me retrouver en présence de cet homme qui en savait déjà trop, et avec qui je passerais bien trop de temps.

Lui et moi.
Seuls.
Dans cette chambre.
À chaque jour qui passerait.

Cet homme qui m'avais vu aussi faible comme je ne l'avais jamais été en face de quelqu'un hormis celui qui me faisait office de bourreau à la maison.
Lui qui pouvais me griller bien plus facilement que n'importe qui.