ㄨⅨ◆ ωhατ's τhε mαττεr

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Il y a de ces nuits qui ne peuvent que hanter nos vies.

Parfois, il y a des nuits où tout se passe bien, où le lendemain, on est capable de se dire 'c'est chiant, j'ai encore rêvé de rien...' car chacun de nous possède des rêves qui ne peuvent se réaliser seulement dans ces songes nocturnes.

Les nuits dans lesquelles rien n'est rêvé ne sont cependant pas celle dont on se souvient le plus, puisqu'évidemment, on ne se souvient de rien.

Au contraire, les nuits les plus agitées sont celles qui marquent le plus nos esprits, de l'ordre du plus magnifique des rêves au plus sinistre des cauchemars.

Personnellement, je préférais l'utilisation des mots 'mauvais rêves', pour cette dernière notion qui apporte bien souvent frisson dans l'ensemble de notre corps au réveil.

Cette nuit-là avait d'ailleurs été hantée par cette chose psychique qui ne se contrôlait pas.

Ça n'avait pas été le pire rêve qu'il m'était arrivé d'avoir, mais il était de loin celui qui, je le présumais, me marquerait le plus.

Au delà de rêver, il y a la signification derrière chaque scène qui se déroule dans notre état d'inconscience, scène venues du réel, étirées jusqu'au surnaturel.

Même si d'après la notion humaine, je faisais déjà parti de cet univers 'surnaturel'.

Le réveil du lendemain matin avait été dur, bien plus abominable qu'un simple lever pour un dernier jour de cours avant les vacances.

La journée ne pouvait pas plus mal commencer.

Au réveil de ce rêve qui avait stimulé la sueur qu'on aime tant à l'éveil, je n'avais pu que constater l'heure tardive qu'il m'avait été permis de dormir.

Je n'avais pas pu retenir ce soupir de désespération sortant bruyamment de mes poumons alors que je me préparais mentalement au levé.

Quel idée d'avoir été distrait au point d'en publier l'aide facultative d'un réveil pour partir du bon pied avec un minimum de sommeil accumulé.

Je m'étais entendu pester contre moi même face à cette énième erreur, et bien qu'avec un réveil tardif, il n'était pas assez tard pour que je puisse louper la première période.

Il y avait bien évidemment eu cette envie de rester coucher, mais à quoi faire ?
Étais-je si désespéré de moi-même que je ne souhaitais même plus faire face au monde ?

Il restait un jour de cours avant cette fin d'année.
Un jour, comparé à trois cent soixante-cinq, c'était rien alors je pouvais bien faire faire ce dernier petit effort.

Bien qu'avec retenu, je m'étais ainsi précipitamment levé, un sentiment de nausée qui me restait au travers de la gorge alors que je tentais en vain d'oublier cette nuit dans sa totalité.

Du cauchemar réel physique au mauvais songe psychique.

Évidemment que la journée précédente resterait dans les archives de mon cerveau, mais je n'avais pas pensé qu'il s'en servirait contre moi cette nuit-là.

Il m'avait fallut quelques minutes de somnolence pour finalement me rendre compte que l'appartement était vide.

Vide de Livaï.

Peut être m'en voulait-il pour la nuit dernière, et que mon mensonge n'était pas passé pour du vent.

Je ne pouvais cependant pas lui en vouloir d'être parti de la sorte, car ça arrangeait tout de même mes affaires.

ωhιτε dαrκnεss 『EreRiren』Où les histoires vivent. Découvrez maintenant