Chapitre 19

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PDV ZAYN

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PDV ZAYN

Matt m'ayant informé de l'envoi de Meredith au sous-sol, je m'étais vite précipité vers la porte menant à la cave. La simple idée de la savoir mutilée par mes hommes en mon absence créa en moi un sentiment de culpabilité. J'aurais dû mettre un terme à ce geste inhumain, il y avait de cela bien longtemps, mais l'idée de peur qui c'était rapidement créé chez mes femmes m'avait évité bien des ennuis et surtout des fuites.

Elle s'était avérée être une tactique à succès. Les règles étaient respectées et donc aucune d'elles n'osaient plus tenter quoique ce soit désormais. Une fois que cette stratégie eu été manœuvrée par James Perez, dans le temps où nous possédions un empire à deux, j'avais décidé de la garder. J'étais convaincu que ce serait la meilleure des solutions, mais avec ce qui se produisait à l'instant même, la crainte de retrouver Meredith gravement blessée me ferait certainement revenir sur cette décision afin d'y mettre fin pour de bon.

L'ascenseur descendue les deux palliés et mes pieds touchèrent enfin la dalle dès que j'eus ouvert les panneaux. J'accourus jusqu'à la pièce, plus inquiet que jamais. Un cri strident suivit de gémissements étouffés se firent soudainement entendre et mon cœur se resserra aussitôt. J'ouvris la porte en grand et trouvai deux de mes hommes, dont un qui tenait le fouet dans ses mains et l'autre observait, les bras croisés, Meredith se faire punir.

- Patron. Fit Walsh en se tournant vers moi, l'air surprit.

Il cessa dès lors de fouetter Meredith et me considéra gravement. Ma mâchoire se crispa et mes poings se serrèrent automatiquement lorsque je vis l'état dans lequel ma douce femme se trouvait. J'avançai vers elle, le regard compatissant et emplit de culpabilité alors que j'analysais son dos. Voyant les plaies sur celui-ci, j'allai devant elle et pris son visage en coupe. Elle arrivait à peine à grader les yeux ouverts étant trop amochée et épuisée.

- Meredith. Soufflais-je toujours en tenant sa tête et en m'abaissant de peu.

Elle tenta de soulever sa tête afin de me regarder, mais la rebaissa aussi vite en soufflant quelques mots:

- Zayn...

Je pinçai mes lèvres tout en la regardant.

- Pardonne-moi. Finis-je par dire, plus mal que jamais.

Elle avait été mutilée à de nombreuses reprises jusqu'à en perdre connaissance. On aurait dit une vraie scène de crime. Son corps presque inanimé restait debout grâce aux cordes rattachées au plafond ainsi qu'au sol, sinon elle se serait laissée choire sur le plancher trop à bout de force.

TRAFIC ILLICITE : MEREDITHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant