Chapitre 5

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La réaction du brun m'avait laissé perplexe

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La réaction du brun m'avait laissé perplexe. Son regard désireux ainsi que ce sourire enjôleur. Je me demandais bien ce que ça voulait signifier. Toujours au milieu de cette foule affamée, je me retournai subtilement à la recherche de l'inconnu. Il s'était volatilisé si vite en se mêlant aux autres clients que le retrouver allait être impossible.

- Chers clients!

Mon attention fut portée vers un homme de grandeur moyenne se tenant sur une scène au fond de la pièce. C'était l'homme qui était descendu avec Anthon plus tôt. Cette espèce de vente aux enchères était organisée par lui. Je le regardais avec tant de haine alors qu'il s'adressait à ses acheteurs.

- Malheureusement, toute bonne chose a une fin. Dit-il en affichant un sourire montrant toutes ses dents. En espérant que vous ayez trouvé un article qui sera à la hauteur de vos moindres désirs.

Je grimaçai à la suite de ses mots. Je ne voulais pas être achetée et je ne voulais surtout pas être une esclave sexuelle. Tout, sauf ça.

- J'espère que vous avez tous bien pris en note le numéro de l'article qui vous intéresse puisque les enchères débuteront sous peu.

Numéro? Je regardai autour de moi à la recherche d'une étiquette, mais ce fut plutôt de gros collants noirs désignant un chiffre que je trouvai. Il était impossible de le manquer. J'étais passée de Meredith Baxter au numéro 323 en moins de deux heures. Super. Nous n'avions absolument plus aucune valeur à leurs yeux désormais. Ils nous désignaient comme des choses, des articles ou même une marchandise. Mon corps n'était plus qu'un objet prêt à être vendu à quiconque aura le dernier mot sur mon prix d'achat.

L'espoir que j'avais de m'échapper s'était vite envolée. Jamais je ne le pourrais, c'était déjà perdu d'avance. Autant mieux me faire à l'idée et me morfondre n'allait pas aider ma cause, mais plutôt me pourrir de l'intérieur. Je devais garder mon sang-froid ainsi que mes idées claires.

Un mécanisme s'enclencha de nouveau et voilà que nous faisions le même trajet à l'envers. Je fus soulagée de ne plus avoir à supporter leurs regards sur moi. La sphère se referma et les lumières s'éteignirent dès que la plate-forme eue touchée le sol. Accroupis, j'attendis la suite des événements et comme de fait, la porte s'ouvra. Un des hommes m'attrapa le bras fermement et me fit descendre sans aucune galanterie. Il sortit ensuite un crayon feutre noir duquel il retira le bouchon à l'aide de ses dents puis inscrivit le numéro 323 sur mon avant-bras.

TRAFIC ILLICITE : MEREDITHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant