PDV MEREDITHMes émotions prirent le dessus et je me surprise à lui infliger une série de coups de poings sur son torse, déversant toute ma rage sur lui. J'enchaînai coup après coup, étant trop aveuglée par la colère qui m'habitait. Il m'avait tout pris. Ma famille. Mes amis. Ma liberté. Mon avenir. Ma vie. Ce ne devait pas être suffisant pour son petit bonheur personnel, parce qu'il devait en plus de cela, marquer mon corps à tout jamais. À partir d'aujourd'hui, les plaies allaient peu à peu se cicatriser. Je ne voudrai plus jamais admirer mon corps, qui allait désormais me rappeler cette horrible nuit, chaque fois que je voudrai me regarder.
- Meredith! Il me dit en attrapant mes poignets afin de stopper ma fureur.
- Non! Hurlais-je en continuant.
Je tentai malgré toute sa force de me libérer de son emprise, mais j'en fus incapable. La fatigue m'ayant rattrapée.
- Tu n'as pas à me craindre... Finit-il par me dire en m'amenant contre son torse, entourant mon petit corps de ses bras robustes.
- Pourquoi... Je lui demandai en pleurant tandis qu'il caressait ma longue chevelure. Je n'ai rien fait pour mériter une telle chose. Je repris entre mes pleures.
- Saches que je ne t'aurais jamais envoyé au sous-sol si j'avais été là, crois-moi. Il tenta de m'amadouer.
- Comment pourrais-je vous croire? Le défiais-je en me reculant de peu afin de bien le regarder.
Son visage se durcit face à ma réaction. Ayant toujours ses bras autour de mon torse, il me considéra longuement suite à ma question et sans même que je n'ais le temps de l'appréhender, il approcha son visage du miens et scella soudainement nos lèvres. Je sentis ses mains se détacher de mon corps pour venir se positionner derrière ma tête et il exerça une minime pression sur celle-ci afin de me démontrer toute la fougue qui l'alimentait.
Son geste me surprit, d'autant plus que la douceur et la passion qu'il prenait soin d'ajouter à notre baiser. Je me surprise même à empoigner chaque côté de son chandail afin de l'attirer vers moi, comme si inconsciemment je le désirais aussi. Un sentiment étrange s'était créé tout au fond de mon bas ventre, mais ça ne m'inquièta guère. Nous continuâmes à nous échanger plusieurs baisers avant de finalement reprendre notre souffle en nous séparant quelque peu.
Gardant les yeux fermés, j'essayai de comprendre ce qui venait tout juste de se passer. Les minutes précédentes, je me retrouvais à le détester et à le maudire pour tout ce qu'il m'avait fait, mais voilà qu'en l'espace d'un instant, la roue avait tourné. Je laissai un léger rire s'échapper tout en ouvrant finalement les yeux et il fit de même. C'était tout de même étrange comme revirement de situation.
- Je tiens à toi plus que je ne l'aurais imaginé. Il m'avoua en me fixant de ses yeux persans. Il y a une force en moi...qui me ramène toujours vers toi. Il tenta de m'expliquer. Je ressens cet énorme besoin de te protéger, mais surtout de t'aimer.
Abasourdis par ses paroles, je ne su quoi lui répondre.
- Mais vous ressentez la même chose pour les autres... Dis-je presque tristement.
Il déclina aussitôt.
- Non, pas du tout. Il prit mon visage en coupe, déposant son regard dans le miens. Toutes ces femmes, je ne faisais que les acheter pour combler mon propre bonheur, mais jamais il n'y a eu d'amour propre. Expliqua-t-il. Les savoir fouettés parce qu'elles avaient osé me désobéir ne me faisait rien. J'étais complètement détaché de la réalité, mais lorsqu'ils m'ont dit où tu étais.
Il pinça ses lèvres tout en me regardant. Un sentiment de culpabilité semblait s'être emparé de lui et il regarda aussitôt ses pieds, signe qu'il avait sûrement honte de ce qu'ils m'avaient infligé.
- Si j'avais su...Oh! Si j'avais su, je peux te jurer que jamais je ne les aurais laissés te faire du mal. Plus jamais ils ne te toucheront.
Ses révélations me firent chaud au cœur. J'approchai mon visage du siens et scellai nos lèvres à nouveau. Ce geste fut des plus naturel venant de ma part et il n'y avait plus aucune gêne. Le beau brun entreprit par la suite de me prendre dans ses bras telle une princesse. En faisant attention de ne pas me blesser, il m'amena jusqu'à son lit sur lequel il me déposa tranquillement et vint ensuite me rejoindre sous les couvertures.
- Ce qui s'est passé hier soir, avant qu'ils ne t'envoient au sous-sol. Il me dit d'une douce voix en jouant avec quelques une de mes mèches de cheveux. Je dois savoir.
Étendue à ses côtés, je laissai un long soupir s'échapper avant de lui dévoiler toute l'histoire de A à Z. Je pouvais sentir ses muscles se raidir à certains moments, sûrement dû à la rage qu'il éprouvait. Je lui contai absolument tout sans oublier le moindre petit détail. Qu'il sache que Gaël était la principale cause de ce qui m'était arrivé. Que j'avais simplement voulu faire un tour dans le jardin que j'avais trouvé si magnifique sous les rayons du soleil. M'enfuir cette nuit-là n'avait jamais fait parti de mes plans. Seulement, sur le coup, voir les hommes venir à moi m'avait effrayé et j'avais accouru vers les buissons sans penser. Ma réaction avait été immédiate et inconsciente. C'était ce qu'on pourrait appeler "un instinct de survie" si l'on puisse dire. Je savais qu'ils allaient m'amener à la cave dès qu'ils m'auraient trouvé et comme de fait, j'avais eu raison. Passant une main dans mes cheveux, il resta silencieux un moment. Sa mâchoire sembla se crisper lorsqu'il parla:
- Mmh...Gaël, enh. Il souffla entre ses lèvres.
J'acquis de la tête en le regardant.
- Oui.
***
Aloooooors?
Je suis consciente que ce chapitre n'est pas aussi long qu'à l'habitude, mais j'avais hâte de vous le poster!
Sachant que vous attendiez toutes avec impatience qu'il se passe quelque chose entre les deux!
Voilà 20 chapitres que vous attendez et j'espère que celui-ci vous aura plu.
Avis et impressions?
Merci d'avoir lu
et n'oubliez pas de voter xx***
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TRAFIC ILLICITE : MEREDITH
FanfictionZayn Malik. Autoritaire, mais surtout très irrésistible. Il baigne dans l'argent accompagné de ses nombreuses femmes qu'il considère comme ses possessions. Il est puissant, respecté et riche. Il a tout ce dont un homme peut rêver posséder. Il se cro...