(nda : je devais poster demain vers 14 heures et des poussières mais demain je suis absente, donc vuala)
2
Nous sommes actuellement le samedi trente-et-un août, je n'ai strictement rien à faire puisque :
1) J'ai déjà rangé ma chambre ;
2) J'ai déjà lu ma bibliothèque en entier (numérique également) ;
3) Je n'ai pas d'amis alors je ne peux pas sortir ;
4) Je n'ai en aucun cas envie de bouger de mon lit ;
5) J'ai déjà préparé mes affaires pour la rentrée ;
6) J'ai déjà révisé la plupart de mes cours de l'année dernière ;
7) Je pourrais effectivement peindre des paysages, mais non, l'envie n'y est pas ;
8) Je m'ennuie.J'avoue que le huitième fait énuméré ne devrait rien à faire dans cette liste, mais il expliquait bien ma situation en ce moment même, et trouvant que je ferais du mal à ce mot qui n'avait rien demandé (JE DEFENDS LES MOTS. MERCI DE NE PAS ME JUGER) je l'avais mis dans cette liste, pour lui faire plaisir, autant qu'à moi.
Je soupire en pensant à ma situation ; mes pensées se dirigent vers ce beau brun qui (depuis quelques années déjà) occupe mes pensées, le beau, talentueux (et merveilleux) Shawn Mendes. Rien qu'en pensant à ses yeux marrons clairs, son sourire Colgate, je rougis. C'est simple, clair, et net, je rougis. Mais c'est une situation bien embarrassante, me diriez-vous. Eh bien, pas tant que ça ; je rougis pour tout et n'importe quoi, n'importe quand, et quelques fois sans m'en rendre compte (ça par compte, c'est embarrassant). Exemple :
Le soir de Noël, nous dinions avec ma famille (mes oncles et tantes, cousins, grands-parents...) et cette chère Tante Marta, ses bijoux encore plus gros et plus lourds qu'elle (Tante Marta a toujours été la plus riche de la famille, par son mari avocat, et aime particulièrement nous montrer à quel point sa richesse est énorme, elle est une pure sadique, je l'aime bien), m'a demandé le sel, allez savoir pourquoi, toutes les voix s'étaient tuent, et tous les regards s'étaient tournés vers moi.
Sérieusement, dans ce genre de situation, comment voulez-vous que mon corps régisse ? J'ai rougis, mes mains tremblaient, et avec beaucoup de difficultés, j'avais réussi cette étape : passer le sel à ma tante, sous les regards de ces gens que je n'avais vu qu'une fois dans ma vie. C'est un exploit, et j'ai reçu (grâce à cet effort considérable) les félicitations de mon frère et de sa sœur jumelle, qui riaient de moi. Et bien évidemment, dans ce genre de situation également, j'ai rougis. Parce que je me sentais stupide de rougir, et le fait que je rougissais encore accentuait le rouge sur mes joues, et je m'énervais, ce qui augmentait le taux de sang sur mon visage, c'est un cercle infernal, continuel. Le cercle des Enfers.
Donc, je me lève de mon lit tout douillet et je lance un regard furtif à ma grande bibliothèque, perpendiculaire à ma porte, et je souris. Je sors de la pièce et descends jusque dans la cuisine. Je suis seule chez moi. Mes parents sont en pleine opération à l'hôpital, mon frère s'entraîne au Hockey, et ma sœur est avec ses amies, en train de siroter un jus de concombre avec une barre de céréales vitaminée. Je saute sur le canapé, profitant de ce moment de solitude si rare, et je regarde la baie vitrée de mon salon.
J'aurais bien aimé sortir, mais il fait froid, et étant frileuse, je déteste être dehors. Les seules fois où j'ose pointer mon nez au dehors, sont : quand je sors les poubelles (ce qui est très souvent quand même), quand je vais à l'école (là c'est parce que j'y suis obligée et que j'aime aller à l'école), et quand je vais à la bibliothèque pour dénicher un livre que je lirai et que j'emprunterai par la suite ainsi que voir Steve et son adorable chocolat chaud fait à la perfection (en plus d'être éperdument amoureux de Mendes, je suis amoureuse du chocolat chaud de Steve, et je suis sûre qu'il y a plus de chance que je marie avec le chocolat chaud qu'avec Shawn lui-même, triste vie).
Je ferme les yeux, et une image de chocolat chaud me vient en tête. J'en ai envie d'un, mais pas n'importe lequel. Je file à l'entrée, attrape ma parka noire que j'enfile, ainsi que mes bottines que j'enfile également, mes clés que je glisse dans ma poche, et je vérifie que j'ai ma carte de la bibliothèque avec un peu d'argent (ne sait-on jamais, un muffin peut me faire de l'œil dans la boulangerie près de la bibliothèque). Une fois cela fait, j'ouvre la porte et l'air frais m'attaque immédiatement. Je respire, de l'air pur.
Je me rends à l'arrêt de bus, qui annonce qu'il arrive dans une demi-heure. Je souffle, j'arriverai à destination quand je serais à moitié de chemin. Je cherche mon téléphone dans mes poches, mais je ne le trouve pas, je fais demi-tour, et cours dans ma chambre pour le récupérer avec ses écouteurs encore branchés à celui-ci. Quand je l'ai enfin, je le glisse dans mes poches, et descends, et au moment où je franchis la dernière marche, la porte d'entrée s'ouvre. Sur toute l'équipe de Hockey.
Pas que cela me dérange (en réalité, si cela me dérange beaucoup, mais j'ai trop de fierté et peu de courage pour l'avouer), mais Shawn fait partie de l'équipe, bien qu'il ait un an de moins que le reste de l'équipe, il est un très bon joueur et est co-capitaine (un poste qui, je pense, lui convient parfaitement). Ethan me remarque.
« Salut sis' » Il m'enlace et je lui rends son câlin en humant son parfum, mon frère sent atrocement bon.
« Coucou » Je murmure dans son oreille. « Je vais à la bibliothèque » Je me retire de ses bras, pendant qu'il hoche la tête en m'embrassant la joue. Je rougis en voyant tous les regards sur moi, et baisse la tête.
« Eh bah alors Lara, on est timide ? » Le célèbre (mais pas merveilleux) Cameron Dallas. J'ignore son commentaire, et je rougis encore plus.
« Oh c'est bon Cam' laisse ma sœur un peu tranquille, elle ne t'a rien fait » Ethan réprimande Cameron, qui s'excuse aussitôt et je hoche la tête en lui souriant un petit peu. Ethan fait entrer toute l'équipe, pour que je puisse sortir. Alors je referme la porte, je remarque un regard sur moi, Shawn.
C'est trop beau pour être vrai, je secoue la tête, sentant mes joues surchauffer. Je pourrais faire cuire des pancakes sur mes joues à présent. Oh des pancakes. Et je referme la porte, prête à me lancer dans une histoire d'amour à l'eau de rose, et boire un bon chocolat chaud en présence de mon meilleur ami (peu importe l'âge, Steve est quand même l'une des seules personnes à qui j'aie du dire autre chose que 'je m'appelle Lara', c'est déjà un bon début).
Je me dirige à l'arrêt de bus, qui m'indique que le bus arrive dans dix minutes, bien que je n'ai passé moins de vingt minutes chez moi pour chercher mon téléphone, je ne me pose pas de questions, peut-être que la machine bug tout simplement. Je sors mon téléphone, et enfile mes écouteurs, je clique sur une chanson au hasard, et ma playlist est lancée. Le bus arrive, je monte en validant mon titre de transport et je m'assois à la seule place libre, près d'une fenêtre et je laissais la voix de Lana Del Rey me transporter dans un monde où j'aimerais me trouver.
---
hello bande de vaches belges (j'ai r contre les belges calmez vous)
le chapitre est plutôt long, 1269 mots, j'ai perdu (en quelques sortes) l'habitude à en faire d'aussi long depuis la fin d'Identiques Amoureux (bjr bjr les anciens qui s'en souviennent), donc vuala
certains chapitres seront TRÈS (j'insiste beaucoup du le 'TRÈS') long, j'en ai écrit un il fait 10 pages ptdrrrr je crois même faire deux parties du chap jpp
j'espère que ça vous plait toujours autant, j'veux faire un début lent, parce que j'aime pas quand ça va trop vite, c'est casse-noisette, mais l'aventure commence bientôt chers amis....
bobby (:
VOUS LISEZ
𝐬𝐡𝐲 𝐠𝐢𝐫𝐥 • 𝐬𝐡𝐚𝐰𝐧 𝐦𝐞𝐧𝐝𝐞𝐬 [tome 1; terminé]
FanfictionJe suis la timide Lara Flitz, connue (malheureusement) pour être la petite sœur de Cara Flitz, et de Ethan Flitz, qui sont eux-mêmes jumeaux, et je crush secrètement sur le célèbre (et merveilleux) Shawn Mendes, comme à peu près toutes les filles du...