Chapitre 28

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Décidemment, ce n'était vraiment pas ma journée.

Mon coeur avait arrêter de battre en entendant son nom. Jacques.. On bon sens. Le simple fait de penser à son prénom me donne des nausées. Comme ose-t-il me téléphoner? Il va voir de quel bois je me chauffe.

Harry me questionnait du regard. Il essayait de comprendre ma frustration, mais sans succès. Un jour ou l'autre, il faudra bien que je lui explique mon histoire, mon passé. Je n'ai aucune envie de lui parlé du temps le plus pénible de ma vie, mais il est mon copain après tout. Tous ces souvenirs, bien qu'ils soient très lointains, continus toujours à émietter chaque partie de mon esprit. Je n'ai jamais parlé de cette époque à personne, peut-être que si je lui en parlais je pourrais me sentir mieux par la suite? Pour l'instant, commençons par en finir avec ce salaud, et ensuite on laissera les choses allées d'elles-mêmes.

Moi : Qu'est-ce que tu me veux?

Jacques : Je voulais simplement prendre de tes nouvelles. Ça fait tellement longtemps.. Comment vas-tu ma grande?

Moi : Je te demande pardon?

Jacques : Comment vas-tu?

Moi : Tu rigoles j'espère?

Jacques : Je ne comprends pas?

Moi (montant un peu le ton) : Tu crois vraiment que je vais te dire comment je vais après tout ce que tu nous as fait subir? Es-tu assez stupide pour croire une telle chose?

Jacques (après un long soupir) : Écoutes Caroline, les temps ont beaucoup changé tu sais. Je ne suis plus dutout cette personne qui t'as blessé. Tu sais que je me sens encore coupable de cette histoire. Un jour, il faudra que tu passes par dessus et que tu tournes la page ma grande..

Moi (montant un peu plus le ton) : Les temps ont changé? Tu crois peut-être avoir changé dans ta tête, mais dans la mienne tu resteras toujours le même Jack, celui qui nous a détruit. Comment veux-tu que je tourne la page après ce que tu as fait? Tu me dégoûtes.

Jacques (après un cours silence) : Je suis en ville pour la semaine.

Moi : J'en ai rien à foutre.

Jacques : J'aimerais te voir, seulement tous les deux.. Comme avant. Comme le bon vieux temps tu te souviens?

Moi : Je n'ai pas envie de te voir Jack, et ce depuis quatre ans. Mon opinion sur toi ne changera pas.

Jacques : S'il-te-plaît Caroline.. Pour moi. Pour nous, notre relation. Seulement quelques heures dans un petit café et après je te laisse tranquille. Je t'en supplie..

Moi : Aurevoir Jack..

*Fin de la conversation téléphonique*

Je raccrochai en poussant un long soupir. Je secouai légèrement la tête de gauche à droite. C'est impossible. Comment a-t-il fait pour trouver mon numéro de téléphone. Si je parle de cette conversation à mon père, je crois que mon oncle est mort. Et oui, cet enculé est mon oncle.. Le frère de ma mère plus précisemment et je le déteste. En fait, ce mot représente une faible partie de toute la haine que j'éprouve envers lui.

Harry : Mon coeur ça ne..

Il fut coupé par la sonnerie de mon téléphone. Je le saisis rapidement et décrochai sans même regardé l'interlocuteur, car je savais parfaitement de qui il s'agissait.

Moi : Fou moi la paix!

Jacques : Pas avant que tu aies accepté de venir prendre un café.

Je raccrochai et fermai mon téléphone. Je vais exploser. Ma respiration se fit de plus en plus forte. Mes poings se serrèrent et ma mâchoire se contracta au maximum. Je dois frapper quelque chose pour décompresser. Un oreiller? Trop facil. Un mur? Trop dur. Harry? Pauvre chou.. À moins que..

Tombée pour Harry StylesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant