Parlons.

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.29 Mars 2017.

"- Il faut que je te parle, maintenant. Je ne peux plus tenir, je ne sais plus à qui  me confier. Et toi, toi tu m'as l'air d'être une bonne oreille, attentive. Pas comme les autres. Ouais, je me permets ; je suis comme ça aujourd'hui, franche du collier, sans langue de bois, je donne tout.
Plus d'un an que j'ai commencé a être mal dans ma peau. Ça a commencé doucement, même si c'était dur sur le moment. Je me croyais triste et seule, alors que je m'isolais moi-même, vraiment. Alors c'est passé, lentement, parce que j'ai fait des rencontres à mon entrée au lycée, on était vraiment un groupe d'amis, sincères.
Pour ma part.
Après une tentative de couple, plutôt foirée, un rapprochement, des différences et des disputes ; j'en suis arrivée à un point où, je montre mes faiblesses partout, parce que je n'arrive plus a tenir. Je pense que je suis a bout, sentimentalement, mentalement parlant, tout ce que tu veux. Je n'arrive plus, rien.
Je suis faible, au bord de la tristesse, sans oreille tendue vers moi, sans personne qui le remarque ; parce que je suis incapable de le montrer, même si je cherche de l'aide.
Les larmes me montent très vite aux yeux, parce que je stock, énormément. Je stock je stock, mais un jour, ça va déborder sur quelqu'un que j'aime plus que tout, et tout ça me blessera, en plus de blesser un ami.
Voilà, je me défoule, je tente de me changer les idées en m'occupant un maximum, j'essaye de penser à autre chose que mon année seule a venir.
Je ne pense pas a la solitude qui me dévore petit a petit, et j'écris. Voilà où j'en suis ; je t'écris aujourd'hui, parce que ça ne va pas.

Mais, je pense que je le cache bien, donc
ça va.

Je t'aime."

Absence Tempérée - BribesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant