Absence Tempérée - Bribes

Brevet 2015.

.17 Février 2016. 

  "Je me suis endormi dans ce décor plus que vide, pensant à mes souvenirs d'avant ou, m'inventant ma propre vie, logeant au milieu d'une forêt.
Lors de mon réveil le lendemain, les étoiles avaient laissé place à un beau ciel bleu, éclairant le désert et ses dunes.
J'ai alors pensé à ma nuit passée ici, dans cet endroit délaissé de tous.
J'ai repensé à ma vie d'avant ; et je me suis donné du courage. Je me suis dis que je ne pouvais pas me laisser abattre ainsi. Je ne pouvais pas me laisser dans ce désert, dépourvu.
Aucun vivre n'y était trouvable. Je me contenterai alors du peu qu'il me reste, pour tenter de trouver une route, ou même un peu de vie.
Quelque chose, ou quelqu'un qui puisse m'aider.
Je m'étais mit en marche depuis, plusieurs minutes, plusieurs heures ... Je ne savais pas. La notion du temps m'avait abandonnée depuis que j'avais posé mon avion dans ce désert.
Je continuais mon chemin à la recherche d'un moindre mouvement.
Je montais les dunes, puis les redescendaient, et en faisait de même avec d'autres.
Lorsque, je m'écroulais, mes jambes ne pouvant plus tenir le poids de mon corps.
Assoiffé, je ne voulu pas utilisé d'eau. Voulant la garder pour la suite de mes épreuves dans le désert.
Mais mon cœur me dit penser autrement.
Alors que les yeux se fermaient, je sentis une forte douleur au niveau de la poitrine. Comme si un poing s'y était écrasé.
J'ouvris les yeux, brusquement, mais ne vis rien. J'allais les refermer quand un mouvement m'interpella.
Je me levais, et me dirigeais vers l'endroit d'où venait ce mouvement.
J'eu à peine le temps de me lever qu'un animal sorti de nul part. Je le regardais, étrangement. Cet animal n'était pas mort. Il savait où il allait. Il allait se nourrir de quelque chose ; ou, voir son maître.
Mes dernières forces me poussaient à le suivre. J'espérais qu'il allait me conduire au dehors de ce désert. S'il n'y arrivait pas, je le mangerai. Question de survie.
Mon courage, ma force et mon envie de vivre m'avaient poussé à le suivre jusqu'au bout.
C'est donc, non sans mal, que je l'avais suivi, jusqu'à une route.
Mon bonheur fut exquis et inimaginable.
J'apercevais même une maison au loin. J'allais pouvoir m'y rendre, et demander de l'aide.
Survivre et continuer mon périple, ravitaillé."  

JUIN 2015