Vincent.

1 0 0
                                    

.07 Octobre 2015. 


Cette fête.
Cette fameuse fête où je t'ai embrassé.
Cette soirée que j'ai passé dans tes bras.
Où tu buvais peu, juste pour moi.
Juste parce que je ne voulais pas que tu finisses mal, que tu fasses des choses regrettables.
Comme embrasser cette pimbêche de Nathalie.
Tu aurais pu le faire.
Tu aurais pu me dire "Je suis assez grand Marie."
Mais non. Tu m'as écouté. Tu as bu, mais seulement très peu. Tout comme moi.
Une ou deux bières, deux mélanges, et l'alcool s'arrêtait la.
Tu m'as écouté. Tu m'as parlé. Tu m'as prise dans tes bras. Tu m'as invité à danser.

Plus personne n'existait autour de nous. C'était seulement toi et moi.

Nous avons lâché ces ballons bleutés ensemble. Tous les deux, accompagnés des autres.

Mais la soirée à prit fin. Tu m'as raccompagnée.
Tu m'as même embrasser Vincent.
Tu as posé tes lèvres sur les miennes. Tu les as ensuite posées sur mon front.
Et tu es parti.

J'aurais voulu dormir avec toi. J'aurais voulu me blottir contre toi.

Mais non. Non, tout cela n'était pas possible. C'était juste l'instant d'une soirée. Une histoire de quelques heures passées ensemble.

Depuis cette soirée. Depuis mon meilleur moment passé avec toi, tu ne me parles plus. Tu ne m'adresses plus la parole. Je n'existe plus.
Alors que toi, tu continues d'exister dans ma tête.
Tu continues d'être là.
Tu continues de hanter mes pensées.
Tu continues, sans même le faire exprès.
Rien de tout cela n'est voulu.
Du moins, j'espère que tu ne souhaitais pas me blesser autant.
M'avoir aussi facilement, pour ensuite m'abandonner.
Me laissant dans mes rêves.

Cette soirée était un rêve éveillé.
C'était tout ce que je demandais.
Poser mes lèvres contre les tiennes, et prolonger ce baiser à jamais.

Mais, comme on dit, la vie est injuste.
Tu vois comme la vie est injuste ?
Tu me fais mal Vincent. Par ton comportement semblable à un connard.

Tu savais ce que tu faisais. Tu n'étais pas sous l'emprise de l'alcool. Alors pourquoi l'as tu fais ? Pourquoi me faire souffrir ?
J'ai loupé quelque chose.
Pourquoi me regarder durement avant d'embrasser cette pimbêche ?

Parce que tu sais que tu fais une bêtise ? Parce que tu sais que je souffre en te voyant ainsi ?
En te voyant devenir ... Ça ?

Cette soirée, elle est gravée à jamais, tout comme ce qui s'en est suivi.

Absence Tempérée - BribesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant