De là-Haut.

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.17 Juillet 2017. 


J'aurais pu être un papa génial, un chef d'entreprise ou une loque ; devenir quelqu'un de bien, voir ma famille s'agrandir. Ton sourire me laisse imaginer ta belle vie, je veillerai sur toi, du haut du Paradis avec mes souvenirs. Laisse moi te dire "je t'aime", je le dis souvent, je sais. Je veux rester dans ton coeur, avoir une pensée tous les soirs. Pourquoi je suis parti si tôt, Dieu doit avoir ses raisons. J'ai sûrement fait quelque chose de mal. Sèche tes larmes, jsuis parti sans souffrir, et toi mon amour dis moi si je te manque. C'est aller trop vite, trop tôt pour ma part, à mon souvenir je n'ai jamais été mauvais. Décris moi ta nouvelle vie, adresse moi des mots doux. Parfois je ris en nous voyant tous les deux parler de mariage, alors que la mort est venue bien trop tôt dans cette vie. Quand j'y pense, je regrette. Je risque de souffrir, mais montre moi ton nouvel homme. Retiens juste mon amour, profite, va te marier, tu serais peut-être divorcée si j'étais resté. Je serai peut-être parti avec une jeunette, gâcher ta vie en quelques mots, d'ailleurs où est notre enfant ? Devenir papa, époux, construire une maison, monter mon entreprise, aller à la maternité, m'occuper de vous, être comblé : choses que je n'aurais jamais. Ça fait quoi de dépasser les vingt-trois ans ? Dis moi, ne pleure pas. Je ne suis pas resté dans ta vie, mais fais moi une place dans ton cœur.

Mon amour, ça va bien chez toi ? Je t'aime même de là-haut. Je suis parti si tôt, mais je sens encore ce lien. Mon chéri, je t'aime encore. Et tu me manques tous les jours, tu es parti si tôt, mais je sens encore ce lien.

D'abord, je ne t'ai pas oublié, tu me manques tous les jours quand je tombe sur ta photo. On serait heureux, je te vois dans mes rêves. Et je me réveille seule chaque matin, puis je pense à notre fille, j'ai dû la mettre à l'adoption. Faut dire que tu venais de partir, je ne pouvais pas l'élever sans ta force. Et ça me brise le cœur, notre sang coule dans ses veines. Et moi je l'aime comme tu l'aimais. J'étais jeune et seule, j'ai toujours pas de mari. Je faisais encore mes études, pendant que tu bossais. J'étais pas prête à devenir mère, seule. J'ai du mal à l'avouer. Et depuis que je l'ai fait, c'est pire. Entre le décès, la naissance, le loyer et mon humeur changeante. J'aurai eu mauvaise conscience, de lui faire vivre ça. J'ai pas pu assumer sans ta présence, j'étais trop près du gouffre. J'ai préféré la confier à une mère plus consciencieuse. Je me souviens de toi et moi, le soleil qui tape et la mer devant nous ; à parler du futur bébé. Tu me donnes tout l'amour dont j'ai besoin, tu désires cet enfant. Je me sens comme dans une bulle, il n'y a que notre petite famille. Et je voulais pas te décevoir en faisant ce que j'ai fait, et puis je serais sûrement aussi absente que toi pour ta fille. On se retrouvera dans quelques mois, je ne t'ai pas rejoint de ci-tôt, pour ne pas regretter un second choix.

Mon amour, ça va bien chez toi ? Je t'aime même de là-haut. Je suis parti si tôt, mais je sens encore ce lien. Mon chéri, je t'aime encore. Et tu me manques tous les jours, tu es parti si tôt, mais je sens encore ce lien.
Mon amour, ça va bien chez toi ? Mon chérie, je t'aime encore. Je t'aime même de là-haut. Et tu me manques tous les jours, je suis parti si tôt, tu es parti si tôt, mais je sens encore ce lien. Mais je sens encore ce lien.


Inspiration : Bigflo & Oli - Le Cordon. 

Absence Tempérée - BribesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant