C'est Tabou, ne Parlons pas de ça.

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.19/02/17.


~ Parler de ça ici, c'est sûrement un pari osé, mais vu le nombre de lecteurs, j'imagine que la répercussion ne sera pas énorme. ~

Bien souvent, du haut de ma dix-septième année, je me demande pourquoi le monde avance dans la technologie, mais jamais dans la mentalité des gens, hommes et femmes confondus.
Pourquoi est-ce que être une femme qui assume ses faits et gestes, qui assume avoir fait sa première fois à, disons, quinze ans est mal vue par ses collègues féminines, par ses connaissances masculines ; alors qu'un homme est félicité de s'être débarrassé de sa virginité avec la première venue, dès son plus jeune âge.
Pourquoi les femmes sont-elles toujours autant malmenées de ce point de vue là. Il en est de même pour les besoins personnels qu'à a assouvir la plus part des êtres sur cette terre.
Oui, messieurs, les femmes ont, elles aussi des désirs à exécuter, comme vous tard le soir - On parle d'ailleurs bien souvent de films préparés pour vous - mais, au contraire de ce que vous pouvez penser, il n'y aucune honte à avoir quant aux besoins de certaines demoiselles à, osons le dire, se soulager seules.
Oui, le sexe "autonome" existe chez les hommes, comme chez les femmes, et il n'y a rien d'abjecte là dedans. Rien n'est dégradant, bien sûr.
Et puis, tant qu'on y est, on peut peut-être aussi parler de nos tenues. C'est vrai que si ma copine n'avait pas mis cette robe si courte le week-end dernier, alors qu'elle savait pertinemment qu'elle allait prendre le train, personne ne l'aurait touchée, agressée, violée. Tout est de sa faute, pourquoi montrer sa chair comme ça ? Alors qu'elle sait que tous les mecs vont se retourner sur son passage, tant elle attise la convoitise.
La prochaine fois, je viendrais torse, ou plutôt, poitrine nue à la piscine, je veux faire comme les hommes. Claquer les fesses de ceux qui passent devant moi, moulés par leur jean à la mode d'aujourd'hui. Je veux en siffler deux trois devant ma résidence, et je veux coucher avec un différent chaque soir, avant d'aller le crier sur tous les toits.

Comment ça je ne peux pas ? Rien de tout ça ne m'est autorisé par la mentalité et la culture - coincée - des gens ? D'accord, j'arrête de m'emporter, et je retourne chercher l'homme de ma vie, attendre notre sixième année de relation avant de passer à l'acte, avant d'enfin goûter au péché de l'envie.
C'est comme ça qu'une fille doit se comporter, non ? Toujours pas ? Je ne comprends pas. 


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------- Mais, les filles, si vous pouviez éviter d'en parler pendant que nous, les garçons, sommes là, cela pourrait certainement éviter un moment de gêne, et nous pourrions passer à quelque chose de plus intéressant : nos besoins personnels, devant un film, ou avec une fille dont on ne connaîtra jamais le nom.

Absence Tempérée - BribesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant