l'Amour ou la Cause ?

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Lentement elle caresse l'aube de mes pensées
Doucement elle paresse pour mieux m'effacer
Vaguement elle entraîne l'éboulement inconscient
Terriblement elle enchaîne l'homme; entends mourrant.

Elle dévore le midi de ces dents horlogères
Elle amuse la minuit par ses plans qui me serre
Qu'est cette ombre qui me guette ? Trop familière...
Absence d'envie, de passion, de création; en cette rivière.

Terrible destin, hasard trop ailleurs.
Vague infini, art tout en pleurs.
Doux baiser, trop tard, doux malheurs.
Lent carnage, sur le crépuscule de mes pensées.

Les Essais Poétiques De L'Oncle Steuregg Où les histoires vivent. Découvrez maintenant