C'est les yeux fendus par la chaleur estivale
Heureuse amertume d'un acheteur en cavale
C'est les lèvres qui craquent quand la fièvre m'avale
Vil orfèvre, véhémence chérie, cruel serval
Ce sont les doigts dynamiques dans le désespoir
Ce sont les pieds éparpillés de ton parloir
Ce sont tes voix qui ne savent voir ce qu'il faut croire
Sont-ce mes choix incertains, sifflant, chantant sans choir ?
C'est ton sang et ma sueur
C'est les bancs et les sœurs
C'est l'attente toutes ces heures
Les tabous, les malheurs
Et debout en saveurs
Les bons goûts de terreur
Les égouts intérieurs
Et les nuages délicieux...
C'est ces choses et d'autres, encore d'autres et d'autres encore
Qui me hantent, me demandent, sur les landes fautées d'or:
"On peut perdre l'amour d'un long été en mer;
Mais peut-il disparaître l'amour que porte une mère ?".
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Les Essais Poétiques De L'Oncle Steuregg
PoetryPoésie de la nature, poésie prise pour elle-même, poésie engagée et poèmes d'amour; vous trouverez ici les étapes d'une vie mises en poésie ainsi que plusieurs essais purement poétiques, dénués de sens et de messages. De votre Oncle...