Désespoirs II

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Quelle est cette chose qui manque à mon être
L'été qui s'impose là sans même naître.
Un jour encore la mort s'en rapproche.
Un jour encore l'amour me reproche.

Juste une flèche cherchant sa lune
Juste un arrêt sur sa main si fine
Justice d'aurore, de l'azur à la nicotine
Juste un moment, assure l'éffémine.

Jungle infini, forêt obscure
Une fois encore trouble destin
Ses serpents dansent sur un ami
Tes sangs vont cents de plus qu'avant
Inacceptable deuil, la fin pour tous
N'avance qu'un peu, de peur d'une mu
Et fuis tant que les sirènes chantent le baldj

Plus même une rime, couvert de honte
Plume infime, c'est l'averse sous la fonte
Plus la même, hait l'inverse de l'Amour
Plus d'Espoir, quai d'inceste, Dieu c'est lourd.

Je songe toujours à la même
Mon coeur s'entraîne sous le ciel désespéré
Je pense toujours au problème
Mes yeux s'éloignent sous terre, éthérés
Je vis toutefois, corvée de même
Mes lèvres tombent sous les cris de la haine
Je meurt tout seul, l'espoir m'aime.

De m'avoir tant fait respirer, jusqu'à ta lueur bleutée.

Les Essais Poétiques De L'Oncle Steuregg Où les histoires vivent. Découvrez maintenant