À l'encre noire j'écris ces mots
De désespoir je prie ta mort.
À l'encre morte s'écrient tes maux
Trop fol espoir, épris d'un sort.
Quand la fourberie atteint son but ne reste que
Ton sale amour, mon fade espoir; touchent à leur fin.
Que vole les mots, s'envolent les maux, explosent l'aqueux
De ton amour liquide, de mon espoir solide.
Vivent à leur faim tes passions sordides. À leur fin
Voient leur destin qui pourrit mon fol apatride.
Que voient la lumière tes jours malheureux
Que crèvent à terre tes mœurs pernicieux
Qu'ils soient cimetières tes tours amoureux
Qu'ils n'errent aux hiers, mes peurs de t'aimer...
N'est-ce là qu'un vulgaire adieu, solitude amère ?
Est-ce par là un renouveau, si lointaine lumière ?
D'attendre j'aurais vécu, ce moment qui n'existe.
T'entendre m'aurais paru un filant qui persiste...
Car peut-être tu ne le sais
Peut-être suis-je déjà oublié
Et même si tu ne me lis jamais
Je te l'écris: "tout à cessé de briller".
VOUS LISEZ
Les Essais Poétiques De L'Oncle Steuregg
PuisiPoésie de la nature, poésie prise pour elle-même, poésie engagée et poèmes d'amour; vous trouverez ici les étapes d'une vie mises en poésie ainsi que plusieurs essais purement poétiques, dénués de sens et de messages. De votre Oncle...
