chapitre deux

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paloma.

je suis actuellement au starbuck du coin, celui de torggata exactement. jai rendez vous dans même pas cinq minutes mais comme d'habitude, je ne suis pas pressée. 

la serveuse à du s'en apercevoir car elle est venu s'asseoir en face de moi en souriant.

- comment tu t'appelles ? elle me demande et je hausse un sourcil.

- paloma.

j'hésite à lui renvoyé la question mais elle ne m'en laisse pas le temps.

- melina, enchantée, tu viens régulièrement non ?

j'ai hausser les épaules.

elle devait sans doute se tromper. j'ai mis les pieds quatre fois ici depuis que je suis arrivée dans cette ville.
la première fois quand l'ancien proprio de mon appart m'a laissé tomber comme une chiotte. la deuxième quand j'ai voulu essayer d'être une personne "normale" et venir tous les matins pour un café (ca ne m'a pas du tout plus).

la troisième quand je n'avais plus de chocolat en poudre et que c'était bel et bien ma dernière chance pour être de bonne humeur pour la nuit.
et la quatrième c'était aujourd'hui, alors que j'avais rendez vous avec ma psychologue qui me suit depuis plus d'un an maintenant, je me prélassais sur un de ses fauteuils vert kaki, très confortables.

- tu as l'air gentille, sourit elle.

- toi aussi, j'assure en buvant ma dernière gorgée.

je me lève et souris gênée.

- je dois y aller, désolée, je m'excuse en mettant mon bonnet et mon écharpe.

- oh, pas de problème, je dois retourner prendre mon service de toute façon, on se revoit bientôt ?

je lui souris en guise de réponse et m'en vais en la saluant d'un petit geste de la main.

je me rend rapidement pour la première fois de ma vie au cabinet. je vais avoir quelque chose à raconter.

- bonjour ! je salue mme.billau en souriant.

elle me sourit en retour et me rend un café.

même si je venais d'en boire un, cela ne me dérangeait en aucun point.

- alors ? demande t-elle en me fixant.

- j'ai fais la connaissance d'une fille de mon âge, je pense, j'ajoute.

- oh ! et qu'en penses-tu ?

- elle m'a l'air gentille mais..

- mais ?

- mais je sais pas, j'avais l'impression de la fuir, de ne pas vouloir parler avec elle, j'avais l'impression. non, j'en étais sûre, elle m'intimidai.

- tu as peur qu'elle te reconnaisse comme la fille d'un homme très riche.

je hoche la tête.

- c'est un risque à prendre paloma, tu as 19ans, tu as tous pour toi, sans parler de l'argent de ton père, sourit elle.

je grimace et elle sourit un peu plus.

- sort, fais toi des amis ! une nouvelle vie commence !

elle me tend sa main et je tape dedans.

charlie et palomaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant