paloma.
nous somme le quinze décembre il est actuellement vingt heures passées, on ferme plus tard en raison de la saison hivernale et ca fait bientôt plus de deux
semaine que je n'ai pas revu charlie.tant mieux ?
j'ai bien essayé de faire le gait devant l'appartement de mme.billau mais la première fois je me suis endormie comme une masse et c'est un pigeon qui m'a réveillé, la deuxième j'ai trouvé katy entrain de faire les boutiques toute seule et j'ai finis les bras pleins, chargée de sacs en tout genre. et la troisième et dernière tentative à lamentablement échoué quand je me suis rendu compte que mme.billau était partie en vacances en france, dans le jura il me semble, chez de la famille à elle.
je suis donc rentrée prendre mon service en mode solo dans ce café où les gens sont souriants jusqu'aux oreilles et où le brouhaha de toutes ces voix est vraiment agréable.
la porte s'ouvre et se referme de plus en plus, nous laissant presque seule melina et moi.
quelques clients rentrent pour s'abriter du froid norvégien qui prend aux mollets et à la gorge.
c'est quand j'ai vu la silhouette de charlie entrer que je me suis stoppée en plein milieu de la salle mon chiffon en main, le produit nettoyant sur la table.
- paloma ! s'écrie t-il et plusieurs clients se tournent vers nous.
il s'avance rapidement et me prend dans ses bras brusquement.
- merci de m'avoir amené à cette dame. merci beaucoup.
je resserre mes bras mous autour de son corps et il s'écarte pour me sourire chaleureusement sans se soucier le moindre du monde de tous les regards qui nous épiaient.
- ca vaut peut être une gaufre ? il demande et je hoche la tête en souriant.
se faire sa propre gaufre et se la faire payer par quelqu'un d'autre, je n'avais encore jamais testé.
melina m'a laissé en compagnie de charlie sans trop poser de question et quand le café s'est désemplit totalement, j'ai été forcée de quittée charlie pour nettoyer les tables.
- je vais t'aider attend.
il m'a finalement aider à nettoyer les tables et je l'ai stoppé en voyant qu'il voulait aller mettre la machine à laver en route.
- personne derrière le comptoir, règle de caroline, je souris en passant dans la buanderie pour lancer la machine qu'on étendra demain matin à cinq heure.
le carillon sonne et je me dis que c'est peut être melina qui a oublié de prendre sa paye. je sors toute souriante et le perd très vite en voyant katy fixer charlie. lui puis moi. d'un regard si noir et si intense.
- donc tu me trompais bien avec cette pute !
je m'avance doucement de peur de me prendre une baffe violente. le silence plane dans la pièce et sans mentir je n'ai aucunement envie de fuir. plutôt de régler cette histoire et ne plus en parler. mais elle n'a pas vraiment l'air adepte du principe de la discussion calme pour s'expliquer.
- il m'aidait simplement, c'est un client comme les autres katy, je t'assure.
elle me fusille du regard et charlie s'avance à son tour.
- m'approche pas, siffle katy. si ca t'amuse paloma de récupérer mes déchets, fait toi plaisir, la poubelle est déjà éventrée.
elle se retourne pour sortir en claquant la porte, qui se referme délicatement par pur sécurité et je pense qu'elle se sent délibérément bête de s'être fait avoir sur son lieu de travail qu'elle connaît depuis bien plus longtemps que moi.
- ca va aller ? me demande charlie en posant sa main sur mon épaule.
- oui. je vais rentrer chez moi.
il hoche la tête et sors après un dernier signe de main. je récupère mon manteau et mon bonnet que j'enfonce sur ma tête. je rajoute mon écharpe autour du col de ma capuche et je sors du café rapidement.
je rentre dans ma voiture en laissant la première larme rouler.j'étais censée faire quoi dans ces moments là ?
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charlie et paloma
Teen Fictionavant d'écrire le jour suivant, vivons nous vraiment ? je me suis longuement et beaucoup trop souvent posé la question ; est ce qu'on peut réussir à détester ses parents toute sa vie ? la vie s'acharne t-elle sur une seule et même personne dans le...