paloma.
plusieurs mois avant.
- de quoi souhaites tu parler aujourd'hui ?
je hausse les épaules.
- de mon père? je propose vaguement.
- très bien, qu'as-tu à dire sur lui ?
- c'est un égoïste.
- et pourquoi penses tu ca ?
je relève les yeux.
- il m'envoie à l'autre bout de la terre, dans une ville inconnu, langue que je maîtrise très peu, heureusement que j'y étais légèrement préparée, sans prendre le temps de venir voir comment je me suis installée, comment je le vis, tous ca pour une réputation à ne pas salir, ca me dégoûte.
- très bien, continue.
- il s'occupe pas de moi, ma mère non plus, j'ai beau avoir 19ans, j'ai besoin de l'amour de mes parents, j'ai besoin de leur soutien.
- tu as le droit de penser ce que tu veux, mais penses tu que ton père joue le parfait égoïste juste pour t'embêter ?
- non, non, j'arrive pas à y croire, au fond de moi qu'il est comme ça de nature. c'est son business, ca le rend aveugle. il en oublie la primordiale règle du bonheur, autant du sien que des autres. «l'argent ne fait pas le bonheur.»
- tu m'impressionne paloma, vraiment, réagir comme ça, c'est mature, c'est génial.
- ce qui serait génial c'est qu'ils daignent se rendre compte qu'ils ont eu une fille, par amour, du moins, je l'espère, et qu'elle n'est pas morte dès sa naissance.
VOUS LISEZ
charlie et paloma
Ficção Adolescenteavant d'écrire le jour suivant, vivons nous vraiment ? je me suis longuement et beaucoup trop souvent posé la question ; est ce qu'on peut réussir à détester ses parents toute sa vie ? la vie s'acharne t-elle sur une seule et même personne dans le...