chapitre vingt

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long chapitre pour fêter les 100k sur careers !


paloma.

katy avait déboulée ce matin alors qu'elle ne devait prendre son service à 13h. elle était en larme et bien mal fichue.

- qu'est ce qui se passe ? demande
melina.

- je me suis engueulé avec charlie, pleure t-elle.

on se lance un regard et je passe dans la salle à contre cœur. katy est tres gentille la n'est pas le problème. elle est juste très égocentrique.

- pourquoi ?

- je lui racontais le film que j'avais été voir avec brenna et il m'a fixé.

brenna est une tres bonne amie depuis peu à katy si j'en crois les dires de melina.

- ou est le problème ? demande melina en fronçant les sourcils.

- il m'a sorti «tu sais katy, je m'en fous, ca ne m'intéresse pas du tout de savoir si brenna à embrassé jules ou non.»

- jusque là c'est compréhensible, commente melina en se rapprochant de nous.

- puis c'est parti sur le sujet qu'il m'écoutait rarement, qu'il n'était plus comme avant, et il a clôturé la discussion en se barrant de sa propre chambre par «de toute façon il n'y en a que pour toi.». 

- donc tu en penses quoi ? demande melina alors que je passe une main énergique derrière son dos.

- il me reproche de ne penser qu'à moi mais quand je vous ai laissé en plan après le shopping c'était pour lui, toutes les fois où j'ai fais des aller et retours entre chez moi et chez lui, c'était pour lui, explique t-elle et à la fin de sa phrase, sa voix déraille totalement.

la clochette retentit et mr.hervé rentre le premier comme d'habitude. ce vieillard ne perdrait pour rien au monde sa place du premier client de la journée. en voyant katy, il nous sourit d'un air peiné.

- ma petite katy, il faut apprendre à se soucier des autres avant de se soucier de soi, commente mr.hervé.

elle relève ses yeux rougis et fixe le client.

- vous pensez vous aussi que je ne pense qu'à moi ? demande t-elle au bord des larmes et je pris pour qu'il ne lui réponds pas «oui».

une katy en crise n'est pas très bon pour le moral de la journée.

- il arrive que la vie nous oblige à revoir nos priorités, quand elle ne le fait pas, nos proches sont là.

il tend le bras pour récupérer sa commande et je lui donne sans broncher.

il s'en va s'asseoir et katy plonge sa tête dans le creux de ses mains.

- je suis égoïste que ca ?

je me mords la lèvre et m'occupe d'essuyer le plan de travail déjà parfaitement propre, la journée commençant a peine. pourtant je sentais qu'elle allait être longue.

j'ai pris une pause à trois heure et des brouettes pour manger, laissant katy gérer le café. j'étais retissante et puis mon ventre m'a signalé qu'il ne tiendrait pas quelques heures de plus.

je suis donc sorti pour me trouver une boulangerie, ou je pourrais acheté un sandwich et une petite bouteille d'eau. j'aurais pu déjeuner au starbucks mais l'ambiance qui y régnait depuis ce matin avec katy devenait insupportable. et sans vouloir jouer les égoïste, je devais prendre mes distances afin de ne pas récupérer son mal être par empathie. c'était pour mon moral personnel que je devais le faire, pas pour esquiver les blancs gênants qui auraient eu lieu.

je suis rentrée au café dix minutes plus tard, ne sentant pas un bon présage arrivé, ca me stressait et je me suis pressée sans même m'en rendre compte.

je l'ai retrouve accouder, l'air pensif. est ce qu'elle se remettait en question ? sûrement.

je me suis approchée d'elle et j'ai posé une main sur son épaule. elle a sursauté et sans me contrôler, j'ai eu pitié d'elle.

- rentre chez toi katy, je vais finir ton service.

elle a secoué la tête et à fermé les yeux.

- je veux rester ici, je me sens à peu près bien.

j'ai opiné de la tête, je n'allais pas l'obliger à rentrer chez elle. je me suis donc occupé du service de katy pendant l'après midi pendant qu'elle rêvassait.

de toute façon, personne ne m'attendait chez moi, mes plans je pouvais les changer au dernier moment, il n'y avait que moi que ca contraignait ou avantageait.

c'était le côté pratique de vivre seule. 

puis à la fermeture, un dernier client s'est planté.

katy s'était endormi il y a une bonne heure, tête enfouie dans ses bras repliés sur le comptoir mais elle s'était réveillée au son du carillon qui avait résonné.

elle avait dévisagé le garçon et quand elle s'est jeté sur lui, j'ai compris que ca devait être charlie.

il l'a serré dans ses bras, puis il a relevé le regard et il m'a fixé. il était beau. très beau. je lui ai rendu son sourire et katy s'est détaché de lui pour l'embrasser à pleine bouche. il a été obligé de détourner le regard et moi aussi.

j'ai essuyé le dernier couvert puis j'ai pris l'initiative de monter les quelques chaises sur les tables, estimant que katy ne le ferait pas.

je suis retourné dans la buanderie enfiler mon manteau et mon écharpe.

- on te ramène ? à proposé charlie, un bras posé sur la hanche de katy.

- j'ai ma voiture, ne vous en faites pas, je dis en souriant tout en montrant mes clés.

il hoche la tête et katy le tire dehors pour que je puisse fermer le café.

j'éteins toutes les lumières et sort du bâtiment en prenant soin de refermer derrière moi la porte.

au lieu de prendre la direction de chez moi, j'ai pris celle de chez melina.

charlie et palomaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant