paloma.
- allez ouvre la bouche ! s'exclame melina et je tourne la tête de l'autre côté tandis que charlie rigole.
on l'a croisé en allant fait les courses et melina l'a invité au chaud. elle a élu domicile là depuis quatre jours et s'entête à vouloir rester pour m'aider. sauf que 1) je ne suis pas une bébé et 2) je ne suis pas handicapée à ce point.
- c'est dégueulasse, j'articule en observant l'assiette de soupe à l'eau composée de jambon, purée de patate et haricots verts, le tout broyé à fond, que je dois encore manger.
- tu manges, râle melina en me fourrant la cuillère dans la bouche.
infecte.
- je vais le faire c'est bon, je répond en attrapant le couvert.
je soulève l'assiette et retourne dans le salon m'asseoir dans mon canapé.
- venez, je ne vous mangerais pas, je souris et melina ne se fait pas prier pour prendre la télécommande et s'installer vivement et correctement à ma droite tandis que charlie tarde à venir.
je reprend une bouchée jusqu'à finir l'assiette et je repose le tout sur la table. melina attrape un grand plaid et nous le jette à la figure. j'entends le rire de charlie et je souris.
melina lance netflix et je lève les yeux en l'air quand elle démarre la série de games of thrones.
- on ne me changera pas.
- mon dieu je ne n'ose même pas imaginer le résultat.
je me prend un petit coup de coude et les rires redoublent.
j'ai de la chance de les avoir avec moi.
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charlie et paloma
Jugendliteraturavant d'écrire le jour suivant, vivons nous vraiment ? je me suis longuement et beaucoup trop souvent posé la question ; est ce qu'on peut réussir à détester ses parents toute sa vie ? la vie s'acharne t-elle sur une seule et même personne dans le...