paloma.
j'en suis à mon quatrième jours je pense les yeux fermés en me tournant dans mon lit, mon doudou sous le nez, qui avait le don de m'apaiser et de m'endormir comme une masse à nouveau.
malheureusement quand on souhaite le plus de se rendormir, ce la ne marche pas évidement.
je me redresse et souffle par le nez, ma bouche encore bloquée pour s'ouvrir d'elle même.
une infirmière rentre après que j'ai appuyé sur le bouton rouge, encastré dans ma télécommande, pour me donner mes antalgiques.
- la journée va être longue ma grande, elle sourit et je comprend qu'il est beaucoup trop tôt.
j'attrape le carnet, saisit le stylo et elle m'attend en s'asseyant sur le bord de mon lit.
« je peux sortir visiter un peu et prendre l'air ? promis je ne tente rien. »
- aucun problème, je te fais confiance pour ca mais tu devrai te rendormir, tu me croiseras personne à cette heure la et ca serait dommage de louper la convivialité des salles de cartes.
je hoche la tête et elle me sourit. j'aimerais pouvoir lui rendre, elle est vraiment gentille.
« il est quelle heure ? »
elle jette un coups d'œil à mon carnet puis à sa montre.
- quatre heures trente six, beaucoup trop tôt.
je hoche la tête et elle me salut d'un petit signe de main avant de refermer la porte derrière elle.
je fourre ma tête dans l'oreiller et je pousse un râlement de douleur en sentant ma mâchoire rentrer au contact du tissu et de la mousse à l'intérieur.
même ca, ca me fait mal.
je récupère mon doudou, comme une enfant, je me le pose sur
la tête et ferme les yeux pour me rendormir au moins jusqu'à ce que le jour se lève dans ma chambre exposé plein sud.
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charlie et paloma
Teen Fictionavant d'écrire le jour suivant, vivons nous vraiment ? je me suis longuement et beaucoup trop souvent posé la question ; est ce qu'on peut réussir à détester ses parents toute sa vie ? la vie s'acharne t-elle sur une seule et même personne dans le...