chapitre dix

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paloma.

après avoir parler de moi pendant un an, je voyais l'avancée, j'avais des amies, du moins je pensais qu'elles symbolisaient ce mot.

- tu m'as l'air joyeuse aujourd'hui paloma ! s'exclame mme.billau.

- oui ! tous va pour le mieux ! je m'exclame aussi.

elle sourit, cette dame est d'une gentillesse sans borne ma parole.

- et.. de quoi voudrais tu parler aujourd'hui ?

- hum.. je n'y ai pas réfléchis, j'avoue en réfléchissant.

- moi si, sourit mme.billau et je hausse un sourcil.

- de quoi ?

- d'un potentiel travail ?

voyant mon air effaré sans doute elle lève les mains afin de me calmer.

- stop, doucement paloma. quand je dis un travail, ce n'est pas obligé d'être un travail très sérieux, très stricte !

je secoue la tête et me mets à tripoter mes doigts. la journée qui me semblait joyeuse vient d'être anéanti. mon moral ne tient vraiment encore qu'à un fil.

- je ne peux, je ne peux pas, et puis je ne veux pas.

- tu n'aimerais pas te faire encore plus d'amis, des gens avec qui discuter de temps en temps, avoir quelques connaissances dans cette ville ?

- si mais je ne peux pas, je répond en portant ma main à ma bouche.

- paloma !

elle se readoucit en voyant que je baisse mes doigts.

- si je te propose l'idée c'est que je suis sûre que tu peux le faire. mon but n'est pas de te faire couler mais mieux nager.

je hoche la tête doucement.

- tu as 20 ans, tu devrais ne pas te soucier de la réputation de ton père, tu es majeur, tu peux faire ce qui te chante.

je savais qu'elle ne disait pas ca pour que j'aille me prostituer juste après notre échange ou bien engloutir des kilos de cocaïne. elle me faisait confiance.

- mais..

- cette fois ci il n'y a pas de «mais» paloma, pas un seul, tes parents ton lâchement abandonnés et/

- merci de me le rappeler, je lâche froidement.

elle soupire et moi aussi.

- ce n'est pas ce que j'ai voulu dire/

- mais vous l'avez fait.

- effectivement, dans la vie il nous arrive de regretter certaine chose, je regrette ce que je t'ai dis à l'instant.

je soupire une nouvelle fois et souris.

- je vous pardonne.

- bon, on met de côté l'idée de travailler ? propose t-elle.

je hoche vivement la tête. ca ne serait pas pour me déplaire.

charlie et palomaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant