chapitre cinq

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paloma.

je m'étais endormi hier soir comme une masse à mon plus grand étonnement. je n'étais plus du tout fatiguée, juste déboussolée.

je me servis un café avant de me rendre compte que je n'avais plus de lait. je jurais intérieurement et avalais mon café amer.

beurk.

la journée démarrait mal. je m'habillais d'un gros pull rouge et d'un jean noir, accompagné de bottines dont les talons ne faisait pas plus de 5cm. je fis ma toilette et je m'arrêtais en plein brossage de dents.

pourquoi est ce que je faisais tout ca ? on était en pleine journée, je n'avais rien de prévu, si ce n'est que dormir comme tous les autres jours.

je lève les yeux en l'air. me voilà encore plus décalée.

je décide de quand même sortir pour me dégourdir les jambes et pour la première fois depuis que je suis arrivée ici, je me mis à admirer les gens pressés.

cette ville change pas mal de la capitale dans laquelle je vivais mais j'aime beaucoup la chaleureuse ambiance qui se promène.

je prend inconsciemment la route du cabinet et en arrivant devant la porte je rentre dans la salle d'attente sans sonner.

je reste la une bonne dizaine de minute,  fixant la porte d'un air, rêveur sans doute avant qu'elle ne s'ouvre sur mme.billau.

elle paraît surprise de me voir puis elle se reprend et embrasse mes deux joues.

- vient dont à la maison chérie, je débauche juste, j'espère que tu n'as pas trop attendu, pourquoi tu n'as pas sonner ?

je hausse les épaules en souriant et la suit dans le couloir.
elle me semble toute joyeuse. peut être qu'une bonne nouvelle lui est arrivée récemment.

on prend l'avenue de stortorvet où habite mme.billau.

- qu'as-tu à me raconter ?

- je suis retournée au starbucks mais melina n'était pas là, j'ai croisé une autre serveuse, j'explique en souriant tristement.

- tu y retourneras demain ? propose t-elle.

je hausse les épaules.

- je vais passer pour une psychopathe en manque d'amis.

- depuis quand ma paloma à peur de ce qu'elle pourrait être ?

je relève les yeux. elle a raison. je n'ai jamais eu peur de ce que je pouvais bien refléter. je m'en fichais à vrai dire.

- j'irais à nouveau au starbucks demain.

charlie et palomaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant